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7-07-2008

Vivre au coeur d’une maison vivante

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Vivre au coeur d'une maison vivante
 
Marre du béton et du métal ? La maison surnommée Fab Tree Hab pourrait être la solution à votre envie de vivre en harmonie avec la nature.
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« Avec mon arrosoir, je fais pousser ma maison sur ma pelouse. » Certains ont décidément des idées utopistes et farfelues. Mais non, ce n’est pas un rêve d’elfe ou de lutin. Certains y croient vraiment et y réfléchissent. C’est le cas de trois chercheurs de l’Institut de Technologie du Massachusetts. Mitchell Joachim, Lara Greden et Javier Arbona ont en effet développé un concept d’habitation 100% nature. Plus qu’écologique, leur maison végétale est un écosystème vivant.

C’est une maison qui se fond dans la nature, en symbiose avec son environnement, tels un ermitage ou une petite chaumière, comme l’avait imaginé des écrivains américains tels que Henri David Thoreau. Les concepteurs de ce Fab Tree hab se sont donc inspirés du « style rustique » de la première moitié du 19e siècle en Amérique du Nord.

Pour cette structure vivante, les concepteurs utiliseraient la technique du "pleaching"- des branches d’arbres seraient tressées de façon à créer une arcade, un treillage ou encore une moustiquaire. Les jeunes arbres subiraient eux aussi la technique du tressage. Les murs et le toit prendraient la forme d’un treillage. Et des plantes grimpantes recouvriraient d’une couche épaisse l’extérieur de la maison. Les cultivateurs de la maison n’auraient ensuite qu’à guider les arbres pour leur donner la forme appropriée.

Récupérer l’eau de pluie

Pour les architectes, l’alimentation en eau est le "système pulmonaire de la maison". C’est à partir du toit que le circuit commencerait. L’eau circulerait ensuite vers les différentes machines à l’usage de l’homme, mais aussi vers les plantes. Les eaux usées s’écouleraient vers un étang extérieur, où des bactéries, des poissons et des plantes absorberaient les déchets organiques.

Pour isoler l’habitation et bloquer l’humidité, les murs intérieurs seraient induits d’un mélange d’argile et de paille. Pour apporter de la chaleur, les architectes prévoient d’installer côté sud, des fenêtres fabriquées à partir de plastiques à base de soja, qui capteraient la chaleur en hiver. A l’inverse, pour l’été, un système de ventilation serait installé sur les fenêtres du côté ombragé.

Mais ces maisons ne poussent pas comme des champignons. Sous des climats tropicaux, il faudrait attendre sûrement quelques années avant qu’elles aient fini de pousser, et en milieu tempéré, plusieurs décennies.

Crédit photo : Mitchell Joachim, Terreform

Sources de cet article

- Le site de Archinode

- Le site de Techno science

- A lire aussi sur Planète Terra :

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- Et sur Terra Economica :

"Le bio-habitat est réservé à une élite"

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