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Vive l’Homo Solidarus !

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L'Homo oeconomicus égoïste serait-il en voie d'extinction ? De plus en plus de consommateurs se lèvent pour dire : "Stop ! Soyons plus responsables !" Mieux : ils y prennent du plaisir.
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Les sociologues le savent : pour que l’idée d’altérité puisse émerger, une prise de conscience est nécessaire, celle que la « norme » est devenue illégitime. C’est manifestement ce qui est en train de se produire en Occident, si l’on en juge par l’essor de l’alterconsommation. "La maison brûle", comme dirait notre auguste président en parlant de la planète dévastée, mais de moins en moins de citoyens détournent le regard. Et ils ont le sentiment (fondé) que la politique peut aussi être pratiquée dans leurs caddies. Commerce équitable, produits financiers "éthiques", tourisme responsable ou aliments bio, Les Nouveaux utopistes de l’économie passe en revue ces diverses manières de mieux consommer aujourd’hui.

L’égoïsme avant tout !

Reste qu’il est bien difficile de donner la proportion exacte des alterconsommateurs. Selon les dernières estimations, ils représentent entre 15 et 25% des pousseurs de Caddie français. Mais comme le souligne justement le sociologue Robert Rochefort, interviewé dans l’ouvrage, ce chiffre ne signifie pas grand-chose, car "quelqu’un qui renonce à acquérir une voiture pour se contenter de son vélo ou des moyens de transport collectif est un consommateur citoyen".
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Sylvain Allemand, Les Nouveaux utopistes de l’économie ; Produire, consommer, épargne... différemment, Autrement, 256 pages, 19 euros

Une chose est certaine : ils ont le vent en poupe. Et notamment, parce que comme le remarque le même Rochefort ; "un certain nombre d’achats [responsables] sont d’abord fondés sur des motivations individuelles" avant de se préoccuper de l’intérêt général. "Voyez les produits biologiques (...), ceux qui y recourent invoquent en premier lieu le bien qu’[ils] procure[nt] à leur corps et à leur santé". Au fond, seulement 2 % des consommateurs se préoccuperaient des autres avant d’eux-mêmes... Vive l’égoïsme, donc, quand il permet de mieux consommer ! L’ouvrage, habité d’un louable souci pédagogique, évite toujours l’écueil de l’angélisme. Ainsi, on apprend que le commerce équitable suscite de nombreuses critiques et que l’alterconsommation ne remplacera probablement jamais l’hyperconsommation. Le livre tombe en revanche dans un écueil : le fourre-tout. Passer de Max Havelaar à la décroissance, revenir sur les Cigales (centres de financements alternatifs) pour déboucher sur l’écologie industrielle... Une vache (équitable) n’y retrouverait pas son veau !

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