Imaginez. Une mini-Terre à vous. Un globe dans lequel dîner, dormir, bouquiner. Mais pas n’importe quel globe. Un ancien « silo à pétrole » décontaminé, grâce à des micro-organismes, percé d’ouvertures, paré de panneaux solaires, d’une cuve de récupération d’eau et d’un toit végétalisé. 49 000 de ces conteneurs existeraient à travers le monde. Or, « le pétrole viendra à manquer dans le futur. Que fera-t-on de ces silos ? », s’interroge Nico Schlapps, membre de Pink Cloud, le collectif d’architectes – né au Danemark – à l’origine du projet.
Ces coquilles vides sont pleines de qualités : dépourvues d’angle, elles captent idéalement les rayons du soleil. Dotées d’une structure résistante, elles peuvent affronter sans dommages les aléas du climat. Mieux, leur conversion devrait s’avérer peu coûteuse : 33 % de moins que le prix de construction d’une maison américaine classique pour aménager l’un des trois appartements de la sphère. La « maison-silo » verra-t-elle le jour ? « Nous avons suscité beaucoup d’intérêt et nous espérons pouvoir construire une maquette », répond Nico Schlapps. Une chose est sûre pour lui : « Notre génération est face à de multiples bâtiments à l’abandon. Elle doit apprendre à les réutiliser. » —
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