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24-05-2012
Mots clés
Alimentation
France
Dossier

Végétariens : et s’ils avaient raison ?

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Végétariens : et s'ils avaient raison ?
(Crédit photo : rafaël trapet - picturetank)
 
Ne plus faire souffrir les animaux, refuser leurs conditions d’élevage, réduire son impact écologique sur la planète. Les raisons qui poussent un nombre croissant de Français à se détourner de la viande ne manquent pas. Et la minorité, souvent moquée, devient tendance. La bidoche cessera-t-elle bientôt d’être un horizon indépassable pour notre assiette ?
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Une vague végétarienne déferle-t-elle sur la France ? Pas si vite. On est encore très loin d’un raz-de-marée tofu-graines germées. Les chiffres en la matière sont rares. L’Union végétarienne européenne avance qu’au pays du bœuf bourguignon le nombre de végétariens tourne autour de 2 % de la population. Ils seraient 3 %, selon notre sondage (lire ici). Ce qui place la France en queue de cortège européen. Ils sont en effet 6 % au Royaume-Uni, 9 % en Suisse et en Allemagne. Pas de quoi craindre l’extinction des boucheries. Pourtant, le végétarisme marque des points dans l’Hexagone ces temps-ci. Des indices ? On vous les donne pêle-mêle. Le nombre d’adhérents à l’Association végétarienne de France a doublé en trois ans.

Un joli logo « Convient aux végétariens » a fait son apparition sur une sélection de produits surgelés de la chaîne de supermarchés Picard. Dans la capitale, il n’y a pas si longtemps, les rares restos sans chair animale dans l’assiette faisaient fuir les gourmets avec leurs jus de carotte fadasses et leur triste riz complet macrobiotique. Mais depuis peu fleurissent des adresses bien plus attirantes. « Un vent de glamour, venu des pays anglo-saxons, souffle sur la planète veggie parisienne », écrit même Alcyone Wemaëre, auteure d’un indispensable guide Paris végétarien (Parigramme, 2012).

Glamour, les végétariens frenchy ? Pas tant que ça. Chez nous, pas de Natalie Portman, l’actrice oscarisée, ou de Paul et Stella McCartney, l’ex-Beatle et sa fille styliste, pour faire l’apologie de la vie sans viande. Non, ce que nous avons – depuis peu –, ce sont des intellos qui font leur coming out végétarien, avec des arguments philosophiques.

Le coming out des gens de lettres

Marcela Iacub, juriste, essayiste et chroniqueuse dans Libération est connue pour bousculer les idées reçues, sur la sexualité notamment. Mais l’an dernier, dans son ouvrage Confessions d’une mangeuse de viande (Fayard), c’est en végétarienne subitement convertie qu’elle surprend. Cette Argentine élevée comme il se doit à la parrilla, le barbecue local, à qui les bouchers parisiens faisaient de l’œil tant sa passion pour leur art était grande, a subi un choc profond en lisant un texte de Plutarque, Manger la chair.

Le grand patron de l’hebdomadaire Le Point, Franz-Olivier Giesbert, connaît lui aussi ce texte de Plutarque. Mais son dégoût pour les animaux morts lui vient, à l’origine, de son amour pour saint François d’Assise. Il consacre à son statut de végétarien quelques chapitres de son dernier essai, paru au début de l’année, Dieu, ma mère et moi (Gallimard). Alors, non, c’est vrai, tout ça ne forme pas un raz-de-marée végétarien… Mais on peut, sans trop exagérer, parler d’une nette tendance. La meilleure preuve ? Elle nous vient de l’industrie de la viande elle-même. René Laporte et Pascal Mainsant ont tous les deux fait leur carrière dans le secteur, sont membres de l’Académie de la viande – un organisme chargé d’en faire la promotion – et viennent de signer La viande voit rouge, chez Fayard. Ce qu’ils appellent le « front antiviande » – cette « sorte de galaxie de la cause “ animalitaire ” et environnementale » – fait, selon eux, beaucoup de bruit. Et ça les énerve.

Prise de conscience

Les deux auteurs essayent, avec plus ou moins de bonne foi, de démonter les arguments « anti-viande ». Pour eux, tout va bien, on peut continuer comme si de rien n’était. Il n’y a pas de souffrance dans les abattoirs. On peut nourrir la planète, avec 9 milliards d’humains en 2050, en consommant toujours autant de viande. La FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui rend l’élevage responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre ? Elle exagère, tout simplement.

Il faut dire que les charges médiatiques contre l’industrie de la viande se sont multipliées ces derniers temps. Il y a eu l’enquête Bidoche de Fabrice Nicolino en 2009 (aujourd’hui en poche, chez Babel) décrivant un « système échappant à tout contrôle social et moral ». En 2010, c’est le Faut-il manger les animaux ? (L’Olivier) de Jonathan Safran Foer qui a frappé les esprits. Au terme d’une longue et passionnante plongée dans l’élevage industriel et traditionnel, l’écrivain américain conclut que « la viande éthique est une promesse, non une réalité » et prend la décision de devenir végétarien. En 2011, on a pu lire encore dans Le livre noir de l’agriculture, d’Isabelle Saporta (Fayard), l’abominable calvaire subi par les cochons avant de devenir lardons. La télé aussi s’y met et à des heures de grande écoute. Arte passait une soirée entière en mars dernier à nous demander « Faut-il manger de la viande ? » Et un mois plus tôt, Envoyé spécial, sur France 2, diffusait un reportage baptisé « La viande dans tous ses états » qu’il était déconseillé de montrer aux moins de 10 ans. Et pour cause : on y voyait des scènes de souffrance animale insoutenables. On y apprenait aussi que 30 des 275 abattoirs français présentent des défauts importants, voire graves, et devraient être fermés, selon l’Union européenne !

Emotions et barquettes en plastique

Impossible de se confronter à ces réalités, puis de mettre un bifteck dans son assiette sans malaise. Impossible, si l’on commence à regarder son jambon en face de ne pas s’interroger sur la crise écologique et sur notre rapport aux animaux. 75 % des personnes que nous avons sondées affirment être végétariennes pour ne pas les faire souffrir. C’est la principale motivation. Pas étonnant. Car, dit en substance la philosophe Florence Burgat, auteure d’Une autre existence : la condition animale (Albin Michel, 2012), notre époque vit un paradoxe violent.

D’un côté, on prend conscience que les animaux ont des émotions aussi complexes que les nôtres. De l’autre, les milliards de bêtes que nous tuons chaque année nous apparaissent sous forme de simples produits, dans des barquettes en plastique ! Alors les végétariens ne sont pas encore légion, certes. Mais leur mode de vie nous met face à nos contradictions. Les questions qu’ils soulèvent se glissent de plus en plus dans le débat sur notre alimentation. Et si on commençait à y réfléchir sérieusement ? A table ! —

LE MATCH La chute de l’ancien régime carnivore Elle annonce qu’elle bannit la viande de son assiette. Il sort les crocs et les arguments. Elle défend mordicus sa décision et balaie les idées reçues. Dispute saignante en dix rounds.
VERBATIMS Quatre amoureux des légumes témoignent Végétariens pour protéger la planète, être en bonne santé ou encore dénoncer les conditions d’élevage des animaux. Quatre adeptes de ce régime alimentaire nous racontent.
INTERVIEW « Les animaux ne sont pas de la viande sur pied » L’alimentation carnée pérennise la violence des humains, estime la philosophe Florence Burgat.
QUIZ Adieu veau, vache, cochon  ? A vous les petits légumes ? Voici un quiz pour sonder le végétarien qui sommeille en vous… ou pas.
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  • Il n’y a pas si longtemps, certains êtres humains se demandaient si les indiens d’Amérique étaient eux aussi des êtres humains (on se demandait alors s’ils avaient une âme), ou bien s’il suffisait d’obtenir la bénédiction de l’Église pour s’exonérer de toute responsabilité morale dans l’exercice de la traite négrière et/ou de l’esclavage
    Peut-être qu’un jour prochain, on se demandera comment certains êtres humains ont pu être assez présomptueux pour s’imaginer avoir quelque droit de décider du destin d’un animal, sans jamais réaliser leur propre incapacité à décider du leur

    15.11 à 15h57 - Répondre - Alerter
  • Tout dépend de vos convictions et de votre objectif. Vraiment si votre objectif de végétarien est aussi celui d’être en bonne santé, tout comme des régimes, fasting ou autre, je vous conseil de vous informer aussi sur les danger avant de vous imposer tout type de nutrition. Les avis et les tests sur internet du site marki .fr peuvent vous aider à y voir plus clair et à rester en bonne santé, sans risque. Salut les végé.

    26.01 à 08h54 - Répondre - Alerter
  • Que faire de tous les animaux d’élevage du monde entier ?? leur redonner leur liberté ? pourquoi pas. Mais alors qu’allons nous donner à manger à nos chats et nos chiens ? Rendez-leurs leur liberté, qu’ils retournent à la chasse comme leurs ancêtres. Je verrais bien un doberman à la chasse dans un jardin d’enfants.

    15.10 à 23h05 - Répondre - Alerter
  • Depuis 5ans,je gardais les produits laitiers ...
    ABS de mammifères dans les assiettes...

    Et puis question... que devienne les petites chèvres de nos fromages ???
    ce n’est pas la mort qui me dérange si les animaux sont bien traités, mais la souffrance !
    Mais voilà ! même en bio, les animaux sont sacrifiés sans étourdissement avec de grandes douleurs, souffrances !!! non laïquement...
    Trahison pour les animaux pour les consommateurs BIO ENCORE PLUS HYPOCRITE QUE CONVENTIONNEL !!!

    Interrogez les producteurs, les distributeurs, détaillants, certificateurs...
    ne parlez pas de racisme dans l’abattage industriel mais de maltraitance cupide !!!

    même ne bio !!! Cherchez dans les documents, chartre,... le bien être animal n’apparaît et encore que durant l’"exploitation" !!...
    Une chèvre vie de 12 à 15ans... même en bio elles partent à l’engraissement entre 6et8ans ! les cabris sont souvent , là aussi enlevés à la mère rapidement 5 jours au plus !et ils partent à l’engraissement puis mort par égorgement sans étourdissement pour satisfaire le marché...
    trahison surtout du bio cupide !

    12.10 à 19h47 - Répondre - Alerter
  • mesdames, messieurs
    je voudrais vous demander

    le taureau masturber
    serait-ce un progrès ?

    et les coqs
    les lapins
    les cochons

    28.02 à 07h45 - Répondre - Alerter
  • J’ai regardé il y a deux jours un ancien reportage de pièces à convictions datant de 2010, consacré à l’emploi des pesticides (dans les élevages de saumon, et sur les cultures) et le recours abusif aux antibiotiques pour faire grossir plus rapidement les animaux, notamment les cochons et la volaille. On y voyait les conditions d’élevage déplorables (animaux serrés les uns contre les autres, ou dans des boxs exigus, matières fécales non nettoyées et j’en passe ). Un bon nombre d’animaux mourraient bien avant la période d’abattage.
    De ce fait, je ne suis pas encore végétarien mais j’y réfléchis pas mal. Ce qui est sûr, c’est que ce sera bio ! :)
    D’ailleurs, j’ai un ami m’a parlé d’une plante le Fructus Cibus, dont le fruit produit des protéines végétales. Je voudrais savoir si quelqu’un sait de quoi il s’agit et si on peut vraiment manger ce fruit !

    Merci d’avance !!!

    30.10 à 23h58 - Répondre - Alerter
  • Pour ma part je pense que la chaine alimentaire des animaux (l’homme est un animal) qui mangent des animaux est un processus naturel qui permet la regularisation de la planete. Cependant lorsqu’on eleve nous meme les animaux pour les manger je ne vois pas ou est le processus naturel, cela devient une usine, on cree et consomme. Les animaux d’elevages ne se reproduisent pas eux meme c’est nous qui les reproduisont, la plus part du temps par incemination. Les animaux sont encastré dans des petits espace de leur naissance à leur mort, que ce soit pour la viande, les oeufs ou le lait. Donc pour moi ne pas manger de la viande mais continuer a consommer des oeufs ou produits laitier resulte au meme que consommer de la viande. On m’a toujours dit, que ce soit dieteticien, parents ou autres que l’homme a besoin de viande et/ou oeufs, lait pour une alimentation equilibré. C’est pour ca que j’ai toujours continué a manger de la viande ou oeufs, lait en essayant de prendre des produits bio ou label rouge. (un peu) moins de souffrance pour les animaux ?
    Jusqu’au jour ou j’ai lu un article sur la vraie nature de l’homme, de son alimentation. Comme le dit tres bien Elo, la morphologie de l’homme resemble plus a un herbivore que carnivore.
    L’animal qui resemble le plus a l’homme est le singe, or les singes sont vegetariens.
    Cela fait maintenant 1 ans que j’ai changer mon alimentation pour une alimentation végétalienne (pas de viande, lait, oeufs, aucun produit animal). Je n’ai aucune carrence, ou probleme de santé, bien au contraire :
    - disparition de colesthérol (qui avait t’endance a etre aud essus de la norme, maintenant il est en dessous
    - disparition de l’acné (je l’avais pendant 10 ans !)
    - perte de 15kg de graisses (alors que je mange plus qu’avant d’etre végé)
    - plus d’énergie, plus de muscles (peut etre lié a la perte de poids)

    21.09 à 11h10 - Répondre - Alerter
  • Bien d’accord avec Josselin.
    Le végétarisme est une jolie idée, mais dans le monde dans lequel nous vivons, cela signifierait la destruction définitive de tous les animaux d’élevage, dans des conditions abominables.
    Un peu comme le zéro papier : le jour où on en approchera, on nous vendra de l’air en bouteille, pour respirer… Faute d’arbres.
    Eh oui ! Pourquoi croyez-vous qu’on plante des arbres, sinon pour en faire de l’argent ? Plus de papier ? Plus d’arbres et plus d’air…

    7.09 à 15h18 - Répondre - Alerter
  • juliette : Vitamine B 12 ?

    Je pensais que les cahiers des charges des viandes bio, surtout pour les mammifères - comparer les cerveaux-, intégraient les conditions d’abattage... NON ILS SONT SACRIFIES et non étourdis...
    J’ai envoyé une multitude de courriels voici une année, aux centrales bio..., aux producteurs..., aux certificateurs bio..., à la presse ’’bio’’ ... 2 réponses très évasivent !!!

    Les cahiers des charges même pour le bio évoluent vers l’industrialisation des produits et donc des animaux ; ex les oeufs... tjs plus de cupidité... les fromages de chèvres ou brebis ne sont plus abordables : ressortez vos vieux tickets de caisses...

    Les prix en bio de qualité augmentent bqc plus que le coût de la vie : nos salaires sont et seront encore gelés pdt de longue années... la demande est supérieur à l’offre et bqc de producteur et distributeurs en profite lâchement... idem pour les graines et légumineuses...
    manger devient un gros pb : économie à ne pas manger de viande.

    Où trouver l’indispensable vitamine B 12 indispensable à notre métabolisme si ce n’est dans les produits animaux ou sous animaux ? Nous n’avons pas tous comme certaines cultures, le patrimoine génétique pour nous passer entre autre, de cette vitamine - voir les pathologies en cas de carence.

    Pour ma part je garde le poulet label rouge - le bio est devenu trop cher, les oeufs - ils deviennent de plus en plus cher..., le fromage de moins en moins bio, désolée pour les chèvres et les brebis en hangar...

    la responsabilité n’est pas que sur les consommateurs !

    6.08 à 19h14 - Répondre - Alerter
  • l’idée de ne plus manger de viande c’est très bien. Mais faut bien nourrir les gens. Savez vous qu’il faut plus d’espace pour produire les memes apport avec des fruits et legumes que pour la viande ? Et cet espace, cela sera dans votre jardin ? Bien entendu que non, ce sera sur les espaces sauvages, donc déforestation, disparition de milieux naturels des animaux sauvages, et donc des animaux sauvages. De meilleures conditions d’élevage d’accords, mais plus la consommations végétarienne augmente, plus les espaces sauvages disparaissent.

    28.06 à 17h58 - Répondre - Alerter
  • Depuis que je suis toute petite, je déteste la viande. Nombreux conflits avec mes parents, pour eux, après les privations de la guerre, la viande était une garantie de bonne santé, particulièrement la viande bien rouge. Après 65 ans, j’en suis toujours au même point : je déteste la viande. Mon corps n’en a manifestement pas besoin, jamais eu de carences.
    Je ne suis pas encore tàf végétarienne d’autant que je suis allergique au soja. Du poisson 2X par semaine (ça suffit amplement), des oeufs, l’un ou l’autre jour sans viande, quorn, des légumineuses, céréales (quinoa par ex), fruits et légumes à volonté... la cuisine végétarienne s’est fort diversifiée , il y a maintenant des recettes succulentes.
    Ce serait trop long d’entrer ds une discussion philosophique et de mondialisation du végétarisme.

    22.06 à 09h36 - Répondre - Alerter
  • le tofu fumé c’est meilleur que les lardons et c’est mieux pour la planète, la santé et le cul ;-)

    7.06 à 11h11 - Répondre - Alerter
  • Je tenais juste à faire une ou deux remarque
    premièrement, vous citez des livres que j’ai lu et des émissions que j’ai également vu et en détournant quelque peu leur message. Car aucun des ces auteurs ni réalisateur ne parle d’arreter de manger de la viande. Ils mettent en lumière un mode de production irrespectueux du bien-être et de la santé des animaux (et du notre par la même occasion) et demandent de faire attention au mode d’élevage et de distribution de la viande. Ils expliquent que les méthodes industrielles ne sont pas bonnes qu’il faut en changer au plus vite pour retourner vers des méthodes de production plus traditionnelles et naturelles.
    De surcroit, il mettent en lumière les même problèmes dans la culture de légumes et fruits, qui sont poussés à outrance et remplit de produits phyto-sanitaire à ne plus savoir qu’en faire.
    Bref leur message, pour avoir une nourriture saine et gouteuse il faut à tout prix changer nos modes de production.
    Et si on continue les racourcis, nous ne nourrirons plus que de l’air ambiant (pollué également) et de l’eau (pas plus saine).
    deuxièmement en ce qui concerne l’argument diététique. Les diététiciens et médecins les plus raisonnable pronnent une réduction de la viande mais seulement une réduction. En effet, ce qu’ils disent c’est que nos mode de vie actuelle ne nécessitent plus de manger de la viande tous les jours mais jamais qu’il faille se passer de viande.
    Troisième remarque, si on ce passe de viande, il faudra manger autre chose, celà augmentera le nombre d’animaux élevés pour leur lait, oeufs... et que feront nous des races "à viande" elles doivent disparaitre ? (c’est ce qui arrivera surement) ceal va à l’encontre de la biodiversité. Il faudra également produire des aliments palliatifs qui soit viendront de loin avec tous les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants ou les produire localement à la place d’espèce endémique à coup d’eau (puisque la plupart sont des espèces tropical) ; "bravo pour la biodiversité encore une fois et l’introduction d’espèce qui peuvent devenir envahissante". En n’oubliant pas que si ils sont produits localement, la consommation éco-responsable vis-à-vis des pays en voie de développement en prend un coup.

    Tout çà pour dire qu’il faut rester raisonnable dans nos propos et dans nos mode de consommation en général et d’arreter de taper sur les agriculteurs qui se débattent suffisament avec les industriels mais les aider et les soutenir le plus possible.
    Car ce sont eux qui nous nourrissent, entretiennent notre envirronement et que ce sera vers eux faudra qu’il faudra chercher les clefs de notre futur et celui des prochaines générations

    6.06 à 16h01 - Répondre - Alerter
  • et si...
    je suis producteur de volaille et d’oeufs, en bio, des parcourts, de l’herbe, des arbres...
    Quand je voie ces betes, je ne me dis pas "oh les beaux steaks" mais plutot "vivez mes jolis, ailleurs on ne vous laisse plus de place".
    En effet vous remarquerez peut etre que les reserves naturelle ne couvre pas une aussi grande surface que les prairies paturées ou autre exploitations d’élevage.
    Ainsi, la premiere source d’animaux c’est l’elevage en pleine aire, pour tout les animaux qu’elles permettent de faire exister directement:poule, vache, mouton, chevre, il y a meme des elevage de cerfs !. Indirectement, ce sont aussi les renard qui viennent me prendre une poules par ci par la, les fouines ou les rapaces nocturnes,je les acceptes, on se taquines, c est ca la nature aussi ! et eux ne deviendront pas vegetariens, alors si vous leurs enlevé cette source de proies vous les condamnez.
    Ce que les vegetariens ne comprennent pas c’est le concepte de morts indirectes : sur un champs de tournesol, de soja, ou de mais... les renards ne font pas les fiers, encore moins si ce n est pas en bio : c est meme dans ce cas pir que tout, un desert écologique. A l invers un systeme d’élevage baser sur une grosse quantité de prairie/haies laisse un monde fou cohabiter. Ainsi en stopant la production de viande, on remplace les prairies par des deserts biologiques de monoculture... ou rien ne pousse sinon le plaisant soja pour les égoistes vegetaliens... Ainsi puisque le champs de soja empeche l’existance d’animaux chaque année... ce n’est pas un etre vivant, tué que l’on mange, en devorant un steak de soja, mais bien des dizaines qui indirectement n’existeront jamais. De meme, un champs ou il n y à que du coton pour se faire un jean c est tellement plus ecolo qu un mouton dans une prairie avec des centaines d autre mamifere et millier d’arthropodes... bin voyons !
    Les Haurochs, les cheuvreuille, les chevres, la hulotte... et les vers de terre existaient bien avant les champs monoculture de vegetaux. Il existe un moyen de les integrer a la societé humaine, un pacte, celui que j’ai signé : je te protège, je te soigne, je te nourri, je te donne un lieu ou vivre, en echange certain d entre vous serons manger. Voilà mon pacte.
    Le probleme n est pas viande ou pas : c est quelle quantité et surtout quelle qualité.
    je remerci le vegetarianisme de faire avancé le debat, oui il faut revoir notre facon de faire la viande, oui il en faut moins, mais attention a tout les exces...
    bonne méditation..

    un éleveur qui a fais 2 ans d’étude en écologie, gestion et protection de la nature.

    6.06 à 13h05 - Répondre - Alerter
  • "si les abattoirs avaient des vitres, tout le monde serait végétarien ! " et ce n’est pas moi qui l’ai dit ( Paul McCartney, je crois ?) Les mangeurs de viande qui achètent leurs barquettes sous cellophane au supermarché supporteraient-ils de visionner ne serait-ce qu’une vidéo sur Internet ?

    "on juge du degré de civilisation d’un Etat, d’un pays, à la façon dont il traite les animaux" : Gandhi.

    Merci d’aborder cette douloureuse question.. heureusement de plus en plus abordée.

    31.05 à 15h35 - Répondre - Alerter
  • Le tissu vivant (également appelé biodiversité) repose sur les relations trophiques (manger - être mangé). Les humains, de par leur morphologie, ne sont pas des consommateurs primaires (animaux qui ne consomment que des végétaux). Je ne vois pas d’ailleurs pourquoi il serait normal de consommer des végétaux (parce qu’ils sont inférieurs ?) et pas des animaux. A noter que les végétaux sont les seuls êtres vivants à ne pas se nourrir de la vie d’autres êtres vivants. Tout est affaire de représentation, surtout quand il est question d’interdits alimentaires. Si on veut être logique il ne faut pas manger de fromage ni d’oeufs quand on est végétarien (car il faut des petits veaux et des petits agneaux pour faire du lait et on élimine les poussins mâles dans la filière oeufs). Des associations oeuvrent pour que les animaux soient abattus dans des conditions décentes, encourageons-les. Abandonner l’élevage responsable serait une grave erreur pour les éco-systèmes.

    30.05 à 10h02 - Répondre - Alerter
  • J’ai sérieusement réduit ma consommation de viande, autant par gout que par conviction.
    Je mange du poisson quasiment 5 fois par semaine, mais est-ce mieux ?
    Qu’en pensez-vous ?

    29.05 à 10h55 - Répondre - Alerter
  • Pour le pourcentage de végétariens dans les autres pays européens, ce n’est pas plutôt dans les 9 % au Royaume-Uni ?

    28.05 à 09h52 - Répondre - Alerter
  • Sans être 100% végétariens, faire comprendre autour de nous que réduire notre consommation de viande à 1 ou 2 fois par semaine serait déjà un grand pas.

    Manger moins de viande mais de meilleure qualité, dans le respect de l’animal.

    26.05 à 17h40 - Répondre - Alerter
  • Végétarienne depuis 3 ANS après avoir vu la souffrance des animaux ,je pensais avoir envie de viande ou de charcuterie de temps en temps mais pas du tout je mange très varié et j’ai découvert une autre façon d’acheter ,de consommer et de bien cuisiner .Mais je n’en parle pas car les gens font toujours les mêmes commentaires et cela finit par être lassant . Par exemple je fais du sport et ils s’imaginent que cela peut être un handicap !! Je n’ai pas convaincu ma famille ,seul mon fils se passerait de viande facilement . Je crois que les gens ont beaucoup d’idées reçues et se voilent la face quant aux abattoirs et aux conditions d’élevage ,c’est un étrange paradoxe ,ils disent aimer les animaux mais ne font rien pour changer les choses

    26.05 à 16h17 - Répondre - Alerter
  • Je ne suis pas encore végétarienne mais je n’ai pas acheté de viande rouge ou blanche chez un boucher de puis des mois... plus même ... mais j’en achète encore dans les plats cuisinés qu’il est difficile de trouver sans viande et j’en mange encore quand je suis invitée (là c’est plus difficile de résister parce que j’aime ça) Et j’ai encore du mal à cuisiner un repas sans viande quand j’ai des invités...
    Toutefois comme je suis incapable de regarder une émission sur les abattoirs (le mot seul me fait frémir) ou tout documentaire sur les souffrances que l’on fait subir aux animaux (trop dur) je pense que petit à petit je deviendrai totalement végétarienne pour ne plus participer à ce massacre et pour être cohérente.
    La plupart des gens trouve insoutenable le sort fait aux animaux d’élevage mais ne réduisent pas pour autant leur consommation de viande, ils ferment les yeux et n’aiment pas qu’on leur en parle surtout ceux qui en mangent 2 fois par jour !
    Et ces pubs stupides diffusées sur les chaines TV et à la radio pour manger de l’agneau à pâques du porc et du boeuf tout le temps ( "bravo le veau") pathétique et inadmissible.
    D’autant plus que pour produire une protéine animale il faut combien de protéines végétales qui ne serviront donc pas à nourrir la planète ?

    26.05 à 01h24 - Répondre - Alerter
  • Et arretons les cliches vegetariens = tofu et graines germees, et soja !
    Quid des gratins, quiches, tajines, papillotes, puree en tous genres et couleurs, soupes, pates, risottos, cuisine indienne et asiatique et leurs infinies variations !

    Les vegetariens ne cherchent pas a remplacer la place de la viande au milieu des frites et des haricots, ils cuisinemt, et attendent de meme (et c’est un comble) des restarants qui depassent rarement le niveau omelette ou salade chevre chaud.

    La gastromie vegetarienne est comparable a la non vegetarienne, mais encore plus variee, amateurs de gouts et saveurs...

    25.05 à 21h35 - Répondre - Alerter
  • Végétarien depuis plusieurs années, je constate que, enfin, les choses commencent timidement à évoluer. Déjà, le sujet n’est plus tabou, on voit fleurir partout des articles comme le vôtre avec son excellente enquête, et ça intéresse de plus en plus de monde.

    On se rend aussi compte de nos excès : excès de consommation, excès de productivité de l’industrie agro-alimentaire, excès d’horreurs de l’élevage intensif, excès de la pensée humaniste ou religieuse (supériorité absolue de l’homme vis à vis des autres animaux), etc.

    Du coup les idées reçues commencent aussi à tomber. Bon, il reste bien un ou deux ignorants pour nous ressortir de temps en temps "et le cri de la carotte ? Tu l’as entendue crier la carotte ?" (Ah, ce qu’on se marre ! :-D ) mais ça a tendance à diminuer, et puis surtout, c’est aussi de SA gueule dont on se fout maintenant.

    Bien sur, c’est encore loin d’être gagné, pas plus tard qu’hier soir, il a fallu faire 5 restaurants dans Paris avant d’en trouver un qui proposait des BONS plats végétariens (et même végétaliens, si si !).
    Quant aux restaurants d’entreprise, ça fait 6 mois que j’essaie d’obtenir un simple croq’soja dans le mien, et pour l’instant pas moyen... (alors qu’ils servent 1100 repas par jour, ça le steak de vache, ils y arrivent !)

    Alors, que vous soyez simple citoyen concerné par l’éthique ou la santé, sportif en quête de perfos, fin gastronome, cuisinier amateur ou pro de la restauration, qu’attendez-vous pour vous y mettre ? (Allez voir sur www.vegetarisme.fr si besoin de conseils)

    25.05 à 16h14 - Répondre - Alerter
  • Si manger végé était encore une action militante et un tantinet fadasse il y a encore quelques années, on note l’apparition de menus végétariens dans quelques restaurants étoilés ( l’Arpège par exemple) ce qui signe l’apparition d’une tendance gastronomique qui ne devrait pas déplaire aux français fine gueule avant tout.

    24.05 à 18h34 - Répondre - Alerter
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