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Le dernier festival du film américain de Sundance nous a apporté son lot de surprises. Parmi les bonnes, on trouve le dernier film d’Adrian Wallace Cage, Void & Constitution qui traite du clone de l’homme et de son existence légale malgré les problèmes de droits internationaux et nationaux.
A travers la campagne d’un candidat lancé à l’assaut de la présidence des Etats-Unis, le film se penche sur l’identité controversée de cet homme providentiel. Sa famille possède de nombreux traits communs avec le clan Bush, famille puissante au début du siècle. En effet, après George Bush, le père, président de 1989 à 1993, il y eu le fils, George W. Bush, président de 2001 à 2009. Dans le film de Cage, l’enchaînement des présidences se fait avec une telle proximité de dates qu’on peut supposer que le candidat est le fils du deuxième président de cette dynastie.Le film propose une narration intelligente qui joue à plein sur nos ambiguïtés contemporaines, le tout servi par une lumière et une photographie contrastées au propre comme au figuré.
Les paradoxes sociaux et les tensions familiales permettent au réalisateur de traiter, avec sensibilité, le problème de la présence du clone dans la société civile. Les vides constitutionnels - d’où le titre - et législatifs demeurent en filigrane tout au long de la première partie du film et ne prennent le devant que lorsque cet individu se défend d’être un « faussaire » de l’Humanité. Mais n’est-ce pas cette même humanité qui a donné naissance à ce bouc émissaire de nos peurs modernes ?
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