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« Tout dans la société nous pousse à devenir végétalien »

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« Tout dans la société nous pousse à devenir végétalien »
(Crédit photo : ITamar K. - Wikimedia commons)
 
Acceptez-vous que l’on tue des animaux juste pour votre plaisir ? Si vous répondez non, alors la cohérence serait d'arrêter la consommation de tous les produits animaux, estime Thomas Lepeltier, philosophe des sciences.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Thomas Lepeltier est historien et philosophe des sciences. Il a publié La Révolution végétarienne, son premier livre sur l’éthique animale.

Etes-vous vous-même végétarien ou végétalien et depuis quand ?

J’ai commencé à être végétalien à partir de 2008. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Tout a commencé avec la lecture d’Un Eternel Treblinka. Des abattoirs aux camps de la mort, de Charles Patterson (Calmann-Lévy, 2008). J’ai été ébranlé par la violence que je découvrais. Je me suis donc mis à réfléchir à la question animale. Or plus je lisais, plus je me rendais compte qu’il n’y avait pas de raisons de ne pas être végétalien et qu’il y avait toutes les raisons de le devenir si je ne voulais plus être complice de cette violence.


A propos de l’élevage et de l’abattage, vous parlez de « catastrophe », « d’abomination »…

Oui, c’est une catastrophe puisque des millions d’animaux vivent dans des conditions abominables et sont massacrés chaque jour dans des conditions tout aussi terribles. Il ne faut jamais oublier que les poules dont on mange les œufs sont enfermées toute leur vie dans des cages où elles ne peuvent pas déployer leurs ailes, que les truies passent également une grande partie de leur vie dans des stalles où elles ne peuvent pas se retourner sur elles-mêmes, que pour obtenir du lait il faut arracher les veaux à leur mère quand ils viennent tout juste de naître. Et là encore je ne parle pas de la façon dont ces animaux sont tués… Il faut arrêter ces actes de torture.


Pourquoi, éthiquement et moralement, faudrait-il être végétalien ?

Il faut simplement répondre à une question : acceptez-vous que l’on fasse souffrir et que l’on tue des animaux juste pour votre plaisir ? Si vous répondez « non », vous devez devenir végétalien pour être cohérent.


Votre livre débute d’ailleurs comme ça « Demain, vous serez tous végétalien ». Pensez-vous que nous y sommes prêts ?

Je ne me place pas en prophète. Cette formule est rhétorique, mais je crois quand même que la situation va changer. Tout dans la société nous pousse en effet à devenir végétalien, même s’il y a encore beaucoup d’aveuglement des gens sur la torture perpétuée contre les animaux.


Comment ça, « tout » ?

Il y a de nos jours une prise en compte croissante de l’« autre » et un rejet de plus en plus fort de la discrimination arbitraire. Par exemple, on n’accepte plus le racisme et le sexisme. Ce n’est pas parce que l’« autre » est différent que l’on peut l’exploiter à notre guise. Il en est de même avec les animaux. D’ailleurs, les mesures en faveur de leur bien-être se multiplient (après cette interview, la commission des lois de l’Assemblée nationale a reconnu aux animaux la qualité « d’être vivants doués de sensibilité », ndlr). D’un côté, vous avez donc une société qui accepte de moins en moins la cruauté arbitraire et, d’un autre côté, vous avez cette même société qui entretient une cruauté effroyable à l’encontre des animaux. Cela ne peut plus durer…


Et pourtant aucun chiffre ne dit qu’il y a une augmentation du nombre de végétariens ?

C’est là un grand et triste paradoxe. Les gens disent de plus en plus avoir le souci du bien-être animal et continuent à aller manger leur steak ! Mais il y a tout de même une production éditoriale croissante sur la question depuis les années 2000 et de plus en plus de manifestations publiques pour exiger l’abolition des abattoirs. Ce n’est pas anodin. Il y a bien une prise de conscience qui augmente.


N’y a-t-il pas de façon éthique de manger de la viande ?

Non. Rappelons déjà que plus de 80% des produits d’origine animale vient de l’élevage industriel. Dans ces conditions, ce serait quoi, manger de la viande de manière éthique ? Aller s’acheter, de temps en temps, un poulet bio ? Les personnes qui font cela, pour la plupart, ne diminuent pas leur consommation de produits d’origine animale et continuent donc à entretenir la filière industrielle. De toute façon, si tout le monde se met à consommer de la viande, du lait et des œufs bios, cette filière se transformera en une industrie aussi abominable que celle qu’elle critique, avec ses camps de concentration et d’extermination des animaux.


Et alors que pensez-vous de l’élevage « traditionnel », non industriel ?

Il n’est pas plus défendable, d’un point de vue éthique. Certes, « l’animal a bien vécu, en plein champ… » comme on l’entend souvent, mais au final il est tué, souvent dans des conditions abominables. Il faut bien comprendre qu’il n’y a pas d’abattoir bio : tous les animaux se retrouvent dans les mêmes abattoirs pour mourir… Les gens mettent toujours en avant des scènes où l’animal ne souffre pas (les vaches que l’on aperçoit dans les champs, par exemple), mais il faut juger la cruauté sur l’intégralité de la vie de l’animal.

De toute façon, le simple fait de trancher la gorge d’un veau, d’un cochon ou d’une poule, qu’il ait ou non bien vécu, pose un problème éthique. On ne peut pas justifier rationnellement de tuer pour son plaisir un animal qui aime profiter de la vie. On ne peut pas justifier la cruauté par le plaisir. Sinon, vous pourriez justifier le viol ! D’ailleurs, la plupart des individus ne pourraient pas tuer eux-mêmes les animaux qu’ils mangent, parce qu’ils ressentent bien que c’est un acte cruel. Or, payer quelqu’un d’autre pour le faire ne supprime pas la cruauté et votre responsabilité.


Alors comment éveiller les gens à cette « catastrophe » ?

C’est un des plus grands dénis de notre société. Il faut donc convaincre ceux qui consomment des produits d’origine animale qu’ils sont complices d’une abomination. On peut espérer qu’un jour certains s’en rendent compte, et qu’on soit un nombre suffisant pour pouvoir peser sur le politique. Si déjà 10% - 15% des Français pensaient comme cela, et acceptaient de présenter le végétalisme comme une position politique et non comme un « régime », la situation commencerait à changer.


Dans votre livre, vous comparez l’élevage à l’esclavage. Cela peut choquer…

Je ne dis pas que c’est la même chose, mais qu’il y a des éléments de similitude. Les deux sont des discriminations arbitraires à l’encontre d’êtres sensibles. Nous disposons de leur vie pour notre plaisir. On a aboli l’esclavage, puis la discrimination à l’encontre des femmes… Dans le même esprit, il y a de nos jours un mouvement de libération des animaux… L’objectif est de mettre un terme à leur exploitation. Nous n’avons pas à les emprisonner, à les torturer et à les tuer pour notre plaisir. C’est une question de justice.

D’ailleurs, la morale de notre société n’accepte pas que l’on fasse du mal à un chat pour s’amuser, comme on l’a vu récemment avec la condamnation à un an de prison ferme de Farid de La Morlette. Or, pour prendre un exemple parmi tant d’autres, tous les ans des milliers de porcelets se font fracasser le crâne sur le sol des élevages parce qu’ils ne grandissent pas assez vite. Si les gens étaient cohérents avec leur perception de la justice, ils condamneraient ces actes et donc deviendraient végétaliens.


Que répondez-vous à l’argument qui dit que l’élevage façonne le paysage ?

Qu’il faut supprimer l’élevage ayant une finalité alimentaire. Oui, ça va modifier le paysage, et alors ? Veut-on nous faire croire qu’on pratique l’élevage pour entretenir le paysage ? Et en quoi ce serait vital que le paysage reste comme il est ? Cet argument est absurde.


En France, l’argument éthique au végétalisme est relégué au second plan, après l’argument écologique… Qu’en pensez-vous ?

Effectivement, c’est souvent l’argument écologique qui passe en premier. C’est triste. J’entends par exemple parfois dire que, en Bretagne, se pose le problème des algues vertes à cause de l’élevage intensif et qu’il faut donc remettre en cause cet élevage. Dans ce cas, on ne se soucie absolument pas du sort des animaux, mais on dit que ce mode d’élevage n’est pas durable à cause de la pollution qu’il génère. Or imaginez un instant que l’on dise qu’il faut stopper un massacre d’êtres humains se produisant dans une partie du monde parce qu’il risque de polluer les nappes phréatiques de ce lieu… Cet argument serait choquant. Si vous réfléchissez bien, il en est de même quand on met l’argument écologique avant l’argument éthique vis-à-vis du massacre des animaux.


Mais n’est-ce pas dans la nature de l’homme que de manger les autres maillons de la chaîne (le lion aussi tue d’autres animaux pour se nourrir…) ? Peut-on parler de massacre alors qu’il est perpétué à l’échelle du monde entier ?

Dans la nature, les lions, quand ils deviennent les mâles dominants dans une horde, dévorent les lionceaux qui ne sont pas d’eux. Voulez-vous que l’on prenne modèle sur le comportement des lions pour notre vie en société ? Bien sûr que non. Pourquoi alors s’appuyer sur le fait que les lions mangent des gazelles pour considérer qu’il est légitime de manger de la viande ? Il faut juste essayer d’avoir un comportement éthique. Ensuite, je vous ferais remarquer qu’il n’y a pas vraiment de massacre dans la nature, au sens où il n’y a pas de meurtres à la chaîne comme dans l’industrie de la viande. Seuls les êtres humains ont inventé les abattoirs et l’élevage industriel ! Certes, il y a de la cruauté dans la nature. Mais est-ce parce qu’il y a déjà de la cruauté qu’on n’aurait pas à se soucier des actes de cruauté que l’on commet ? Est-ce parce qu’un lion peut dévorer un lionceau que j’aurais le droit de tuer un enfant ? Non, bien sûr. Alors, pourquoi s’autoriser à tuer un veau, qui est lui aussi un enfant ?


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  • Je pense qu’une chose essentielle est passée sous silence dans cet article, c’est que la nourriture ne sert pas seulement à nourrir notre ventre et à apporter les éléments indispensables à notre organisme pour bien fonctionner. L’alimentation n’est pas qu’un processus d’ingestion et de digestion mais il y a tout un pan culturel et de socialisation autour d’un bon repas.
    J’imagine difficilement ce que pourrait être un repas faisant abstraction de laitage, de beurre, de fromage, d’oeuf, ... enfin de tout ces ingrédients qui donnent aux mets toutes leurs saveurs. Je vais prendre quelques exemples basiques pouvez vous me dire ce que serait une omelette aux champignon sans oeufs, un flan de courgette au curcuma sans oeuf et sans crème, des crèpes bretonne sans oeufs, des patisseries sans oeuf ni crème, un bon repas sans fromage ou sans viande.
    L’être humain est un omnivore et non un végétarien ou un végétalien donc il a besoin de certains éléments qui ne se trouvent que dans la viande. Mais bien sûr que l’on peut se passer de lait, de beurre, de fromage, de viande dans son alimentation (attention toutefois aux risques de carence en Oméga 3, en acide aminée comme la taurine contenu uniquement dans la viande et dont la carence accélère le vieillissement, la créatine importante pour la mémoire ), etc....Franchement la vie doit être bien fade si tout les repas son ainsi calibrés. Si un repas ne doit être vu que comme un apport de vitamine, protèïne, glucide, lipide, oligo élément... dans des quantités juste nécessaires au bon fonctionnement de votre corps alors effectivement je comprend qu’un végétalien ou un végétarien puissent se nourrir exclusivement de légumes cuisinés avec des huiles végétales, c’est leur choix, je leur conseillerait d’ailleur d’aller au bout de leur démarche et de ne consommer que des comprimés qui leur apporteraient tout ces éléments essentiels. Mais pour moi la vie d’un être humain c’est autre chose, c’est justement entre autre de pouvoir gouter aux bons moments et bonnes choses et en tirer bien être. A quoi cela sert il de vivre vieux si c’est pour profiter de rien et pour moi un bon repas, autour d’une bonne table avec des gens que j’aime fait parti de la vie et doit être considéré comme l’un des objectifs d’une bonne vie saine pour l’esprit comme pour le corps. Je ne suis pas un Epicurien comme certains seraient enclin à le penser mais pour moi l’alimentation ne doit pas être confondu avec le nourrissage.

    23.08 à 23h53 - Répondre - Alerter
  • Quid de l’utilisation du cuir ? Les chaussures à base de pétrole, ce ne serait pas plus respectueux pour la biosphère....et fini les coussins et les couettes en plumes.
    L’homme à force de se déconnecter de la nature, arrive à un moment où il ne sait plus qui il est : est-ce dans sa nature animale de se nourrir d’animaux (qui nécessite vu son développement depuis 2 siècles, une organisation bien loin de la chasse des débuts de son histoire, ou de l’élevage vivrier d’il y a seulement quelques dizaines d’années) ou doit-il simplement en finir pour n’élever que quelques moutons et chèvres angora pour un peu d’entretien du paysage et quelques pulls de créateurs ?
    L’argument du lion et des petits tués est hors sujet pour moi ; la question est de savoir où s’arrête "la nature" ? Cela nous parait immoral qu’un lion tue ses petits, mais cette question de la moralité n’a rien à faire dans la nature ; c’est la question de "l’utilité" qui fonctionne. Et l’homme fait bien pire que toute la cruauté des animaux réunis, justement parce qu’il est capable d’actes "hors nature". La question n’est pas de faire ou ne pas faire comme les animaux, mais de ne pas nier son "être" animal, doué de conscience.
    Évidemment, peu sont ceux qui se sentent capables de tuer un animal d’élevage, quel argument !...c’est à présent un métier. De même qu’il est quasi inconcevable pour la plupart de donner la vie en restant chez soi et sans anti-douleur...n’est-ce pas au fond toujours cette question de la relation à la nature ? En tout cas, dans notre société occidentale ! Et jusqu’où va-t-on ? Ne pas donner la mort à un animal qui souffre ?
    Cette interview est bien trop superficielle pour répondre à cette question, ce n’est vraiment pas convaincant si on n’est pas déjà "dans la croyance". On mélange problématiques liées aux modes de consommation (dont certains il est vrai sont écœurants), à l’élevage (et en effet elles sont nombreuses, et il n’y a pas qu’un seul cas de figure) et la question qui se joue à un autre niveau ; l’homme fait-il le choix d’être omnivore ou végétarien ? Cette question doit-elle être résolue pour tous ou est-ce une question de choix individuel ? Je serai curieuse de voir une discussion de ce philosophe avec un éleveur traditionnel de rennes...
    Cette utilisation du terme "éthique" est même déplacée, moralisatrice. Ou comment imposer un point de vue peu étayé avec des mots qui forcent le respect.
    Dans la balance, n’y a-t-il pas finalement : D’un côté, une vie d’animal d’élevage qui avec le progrès des valeurs humaines sera respectée et même émouvante dans sa relation à l’éleveur (lire André Pochon) avec une mort qui devrait "progresser" (beaucoup moins et mieux). Et de l’autre, il y a simplement le vide, ni vie ni mort ? L’"éthique" de ce philosophe choisit donc le vide ?
    J’aurais voulu être convaincue mais c’est très décevant.Je veux le voir ce monde sans élevage ; plutôt que de chercher à brandir le drapeau de la morale et de l’éthique, montrez nous ce monde !

    23.05 à 17h46 - Répondre - Alerter
  • j’ai ajouté au titre proposé, la mention "d’un extrême à l’autre"..

    Il est exact que les abominations décrites dans cet article sont bien réelles. Mais ceci est le reflet d’une activité intensive, principalement aux USA, qui gère les animaux comme des objets, motivée par le seul but pécuniaire... comme on en voit trop souvent : bovins et porcs élevés sans herbe, qui marchent sur leurs déjections, élevages de poules en batteries, etc.
    Cette vision orientée oublie que des éleveurs, européens pour la plupart, veulent élever différemment leur animaux, produire moins, mais de meilleure qualité. Les pâturages normands en sont un exemple. D’autres font la même chose avec les poules et autres animaux que l’on ne mange pas directement !
    Cet article condamne une production intensive destinée à satisfaire les besoins d’une consommation excessive de viande et autres produits issus des animaux, pour nous proposer de ne manger que des salades, sans fromage ni œuf... peut être agrémentée d’insectes grillés pour les plus assidus à la variété !
    Cet article oublie aussi la règlementation qui impose (frileusement il est vrai) une reconnaissance de la sensibilité animale et interdit les comportements tels que ceux décrits.
    d’un extrême à l’autre serait un titre plus exact pour cet article !

    La réponse est entre les mains du consommateur, qui doit réduire sa consommation de viande, et choisir ce qu’il souhaite privilégier par ses achats. Cette tâche promet d’être plus difficile encore lorsque le traité transatlantique sera opérationnel

    21.05 à 15h58 - Répondre - Alerter
  • Devrait-on juger et condamner les lions parce qu’ils ont un comportement non éthique ?
    Les végétariens ne veulent pas qu’on mange des animaux. Mais est-ce qu’on peut manger des insectes ? Est-ce qu’on peut manger des végétaux ? Où place-t-on la limite ? Pourquoi aurait-on plus le droit de manger des végétaux que des animaux ? Si on poursuit le raisonnement jusqu’au bout, ne mangeons plus aucun être vivant ! Est-ce que ce genre d’idée poussée à l’extrême ne nous conduit pas au suicide par refus de se nourrir ? Les questions soulevées par le respect du bien-être animal sont intéressantes, mais les réponses me paraissent bien moins évidentes que ne le laisse penser l’auteur, dont la pensée semble extrêmement superficielle, et dont on peut se demander s’il n’est pas plus militant que philosophe. Dommage, car le sujet est pourtant passionnant.

    9.05 à 23h10 - Répondre - Alerter
  • Dommage qu’il y ait une carence au niveau de l’argumentaire sur l’impact du paysage. Puisque oui aujourd’hui c’est grâce à l’élevage, que notre paysage est composé de prairies de pâturage et de fauche. Pour moi c’est la seule question à creuser pour remettre en question l’élevage. Le paysage a besoin de sa diversité, les prairies hébergent un cortège d’espèce inféodées qu’il faut préserver. Il est surement possible de préserver cette biodiversité avec une agriculture plus éthique.

    Sinon le reste de l’interview est très clair et bien argumentée, bravo !

    7.05 à 06h55 - Répondre - Alerter
  • J’ai connu des végétariens, ils ne sont pas en parfaite santé, ils ont des carences alimentaires et sont obligés de recommencer à manger des produits d’origine animal.
    Je vous recommande la lecture du livre "Le mythe végétarien" écrit par une ancienne végan :
    http://civilisation2.org/le-mythe-v...
    Autre chose, personne ne se demande pourquoi on nous pousse à devenir végétarien. Que nous offre t-on en échange de la viande, du tofu fait à base de soja, soja qui demande beaucoup d’eau. Où se situe les plus grandes entreprises de soja ?
    http://julienmichelle.wordpress.com...

    Ca dérange, mais ça donne à réfléchir. Certes, il faut changer notre modèle de consommer, consommer moins, consommer autrement.

    3.05 à 00h07 - Répondre - Alerter
    • Je suis désolée de vous l’apprendre mais curieusement je vais bien. J’ai refusé de manger de la viande et du poisson dès l’age de 3 ans. Ma mère était inquiète, les médecins ont cherchés une cause biologique. J’ai quand-même été forcée d’en manger, ma mère en cachait dans tous mes plats, mais dès l’age de 5 ans j’étais catégorique, si je voyait un petit bout de viande ou de poisson dans mon assiette, je ne mangeais pas. Les médecins ont tout essayés, j’ai du faire des fibroscopies jusqu’à mes 11 ans, on m’a dit que j’allais me faire hospitaliser, que j’allais mourir jeune. J’y ai cru mais je n’arrivais pas, j’avais un sentiment de dégoût lorsque je voyais de la viande. Quelques années plus tard je me suis renseignée sur tout ça et j’étais heureuse, heureuse de savoir que je n’avais pas participé à ce massacre, en plus de ça j’ai commencé ma transition vers le végétalisme à 13 ans. J’ai 18 ans aujourd’hui, je suis vegan, je vais rarement chez le médecin, je ne prends pas de compléments, je n’ai pas de carences, enfin bref, je vais bien.

      Je vous laisse le temps de lire ceci http://www.viande.info/elevage-vian...
      Et je vous invite à lire l’intégralité du site qui est vraiment très ludique.

      8.07 à 20h52 - Répondre - Alerter
      • J’adore les liens qui conduisent à "Désolé, cette page n’existe pas..."
        En tout cas, vous avez un sacré mémoire : http://www.journaldelascience.fr/ho...
        Et l’on vous a fait des fibroscopies jusqu’à 11 ans parce que vous n’aimiez pas la viande ? C’est terrible, car il a fallut vous anesthésier afin que vous n’avaliez pas votre salive, et que qui heures qui suivent sont plutôt pénibles. Terrible pour un enfant ! J’espère que la purée passait mieux......
        Alors voyez-vous, j’ai dans ma montée un père de 3 enfants qui n’a jamais aimé la viande, et ce depuis son enfance, comme vous. On ne lui a jamais passé de fibroscopies. Il ne mange toujours pas de viande mais prend des compléments alimentaires......un marché comme un autre d’ailleurs, généralement pour les vieilles femmes en mal de jeunesse.
        Dans Que Choisir Santé du mois de juin, il y a un excellent article sur la viande. Toutes les études sur le bienfait du soja sont financées par les producteurs de soja !!

        8.07 à 22h22 - Répondre - Alerter
      • J’imagine difficilement ce que pourrait être un repas faisant abstraction de laitage, de beurre, de fromage, d’oeuf, ... enfin de tout ces ingrédients qui donnent aux mets toutes leurs saveurs. Je vais prendre quelques exemples basiques pouvez vous me dire ce que serait une omelette aux champignon sans oeufs, un flan de courgette au curcuma sans oeuf et sans crème, des crèpes bretonne sans oeufs, des patisseries sans oeuf ni crème, un bon repas sans fromage ou sans viande.
        Bien sûr que l’on peut se passer de lait, de beurre, de fromage, de viande dans son alimentation (mais attention toutefois aux risques de carence en Oméga 3, en acide aminée comme la taurine contenu uniquement dans la viande et dont la carence accélère le vieillissement, la créatine importante pour la mémoire et autres carence dont les effets se font sentir sur le tard ), etc....L’être humain est avant tout un omnivore et non un végétarien ou un végétalien (n’en déplaise à ceux qui disent le contraire) donc il a besoin de certains éléments qui ne se trouvent entre autre que dans la viande.
        Franchement la vie doit être bien fade si tout les repas sont ainsi calibrés. Si un repas ne doit être vu que comme un apport de vitamine, protèïne, glucide, lipide, oligo élément... dans des quantités juste nécessaires au bon fonctionnement du corps alors effectivement je comprend qu’un végétalien ou un végétarien puissent se nourrir exclusivement de légumes cuisinés avec des huiles végétales, c’est leur choix, je leur conseillerait d’ailleur d’aller au bout de leur démarche et de ne consommer que des comprimés qui leur apporteraient tout ces éléments essentiels. Mais pour moi la vie d’un être humain c’est autre chose, c’est justement entre autre de pouvoir gouter aux bons moments et bonnes choses et en tirer bien être. A quoi cela sert il de vivre vieux si c’est pour profiter de rien et pour moi un bon repas, autour d’une bonne table avec des gens que j’aime fait parti de la vie et doit être considéré comme l’un des objectifs d’une bonne vie saine pour l’esprit comme pour le corps. Je ne suis pas un Epicurien comme certains seraient enclin à le penser mais pour moi l’alimentation ne doit pas être confondu avec le nourrissage.
        En réalité je pense que ceux qui s’adonnent à de tel régime, car il faut bien parler de régime et non d’une alimentation normale pour un être humain, sont essentiellement motivé par leur poids. Je pense qu’ils en arrivent à se persuader qu’ils n’aiment pas les produits d’origine animal. Ils ont un véritable problème avec l’alimentation.
        En réalité il suffit de consommer de tout dans des quantités modérées pour être en forme et surtout heureux de vivre... Mais il est vrai aujourd’hui que de plus en plus de gens négligent cet aspect important de la vie en se contentant de manger une salade à midi. Le fait de partager un bon repas que l’on aura fait avec des personnes que l’on apprécie se perd aujourd’hui. C’est là encore une démonstration de la cultutre de l’égoïsme

        24.08 à 09h42 - Répondre - Alerter
        • Ah le bon vieux cliché du végétalien/vegetarien maigre et mangeur de salade.

          Je me présente 1,45 m, 75 kg, raffolant des burgers, plats en sauces, fromages et pâtisseries ET végétalienne depuis 3 ans (végétarienne pendant 6 ans avant). Pas vraiment une brindille et aucune perte de poids dûe à mon régime alimentaire.

          Je vous laisse bien volontiers votre viande industrielle et vais continuer à me régaler de fenouil au caramel, pâtes arrabiata bien pimentées et gâteaux maison, sans compter le menu des fêtes de fin d’année, composé de 5 services.

          Et pour la saveur des plats, c’est vrai que l’ail, les oignons/echalotes, les épices et les herbes n’ont absolument aucun goût :p

          12.12 à 14h52 - Répondre - Alerter
          • Le fromage est fait avec du lait, et les végétaliens ne consomment ni viande, ni poisson, ni crustacés, ni produits laitiers, ni oeufs, ni miel … En somme, aucun produit animal quelqu’il soit, il y a un hic, un couic, appeler ça comme vous le désirez. Ils doivent donc prendre de la B12 de big pharma.
            Burgers, plats en sauces, fromages et pâtisseries sont, en effet, d’excellents aliments pour la santé (sic), et l’on comprendra qu’il n’y a aucune perte de poids....
            Heureusement, il n’y a pas que de la viande industrielle sur cette planète..... et le nombre de services d’un repas de fin d’année, n’apporte rien sur la qualité de l’alimentation et des plats.
            Curieux de voir une végétalienne qui ne connaissent rien aux légumes et surtout rien aux alliacées (ail, oignons, échalotes, q’uil faut savoir choisir.

            12.12 à 18h22 - Répondre - Alerter
          • Le fromage est fait avec du lait, et les végétaliens ne consomment ni viande, ni poisson, ni crustacés, ni produits laitiers, ni oeufs, ni miel … En somme, aucun produit animal quelqu’il soit, il y a un hic, un couic, appeler ça comme vous le désirez. Ils doivent donc prendre de la B12 de big pharma.
            Burgers, plats en sauces, fromages et pâtisseries sont, en effet, d’excellents aliments pour la santé (sic), et l’on comprendra qu’il n’y a aucune perte de poids....
            Heureusement, il n’y a pas que de la viande industrielle sur cette planète..... et le nombre de services d’un repas de fin d’année, n’apporte rien sur la qualité de l’alimentation et des plats.
            Curieux de voir une végétalienne qui ne connaissent rien aux légumes et surtout rien aux alliacées (ail, oignons, échalotes, q’uil faut savoir choisir.
            https://theconversation.com/orderin...

            12.12 à 18h23 - Répondre - Alerter
            • Pour votre information, premièrement, on peut parfaitement fabriquer du fromage avec du lait de soja ou des fruits secs.

              Deuxièmement, merci de m’informer que le fenouil n’est pas un légume.

              Troisièmement, votre lien mène à une page « page not found », de plus, je ne vois pas en quoi ma supposée méconnaissance en botanique à propos des alliacés a à voir avec le fait que je parle de leur usage en matière culinaire.

              Quatrièmement, la B12 étant bactérienne et l’alimentation des animaux de boucherie étant stérilisée, cette vitamine leur est fournie par injection.

              Cinquièmement, je n’ai mentionné nulle part que je ne mangeais que ça, encore une fois vous extrapolez, je cherchais à illustrer le fait que non, être végétalienne ne veut pas dire se priver, ni chercher à perdre du poids.

              Curieux de voir une personne se poser en juge et finalement ne pas connaître grand chose au sujet.

              PS : vu que vous m’avez fait bien rire, je vais penser à vous comme un bon troll et pas une autre solution.

              12.12 à 18h55 - Répondre - Alerter
              • C’est curieux, mon message pourtant poli, a été modéré apparemment. Aucune importance !
                Il est quand même malheureux, que sur un forum "écolo", qui devrait donner de bons conseils afin que de jeunes débutants ne fassent pas d’erreur dans leur alimentation végétarienne, soient aussi mal renseignés, chose qui pourrait les conduire à l’hôpital (j’en connais !).

                Ecologique la nourriture végétarienne, pas si sûr d’après la dernière étude :
                http://www.pourquoidocteur.fr/Artic...
                Si cette étude s’avère réelle et est confirmée, on en reviendra à ce que disait Lierre Keith, ancienne végan.

                18.12 à 23h32 - Répondre - Alerter
    • Bonjour !

      Je voudrais revenir sur ce que vous dites au sujet du soja.
      Il est vrai que la production de soja est désastreuse sur plusieurs niveaux, dont principalement les conditions des travailleurs eux-même, et surtout au niveau écologique !

      MAIS ! Il faut quand même savoir que seulement 4% de cette production est destinée à la consommation humaine, tout le reste étant dédié à l’élevage, à l’alimentation du bétail.

      Pour moi ce n’est donc pas un argument concluant désolée ;)

      24.12 à 08h21 - Répondre - Alerter
  • Norbert Lamiraud : Etendons un peu le débat

    Exploiter les animaux c’est pas éthique, mais exploiter les hommes ? Vous arrêtez d’utiliser les produits produits par les salariés exploités, les enfants... et les abeilles qui sont exploitées pour polliniser les cultures (industriellement s’entend mais vous ne le savez même pas quand vous achetez un produits, par contre ce doit être le cas pour quasiment toutes les tomates sous serre avec les bourdons), et les bactéries utilisées pour produire la vitamine B12 que vous ne trouvez pas dans les plantes. Et enfin, en quoi est-ce éthique de tuer les plantes ? Elles sont inférieures ? Comme les chinois ? Allez redescendez un peu sur terre, la vie est un peu trop complexe pour quelques arguments au ras des paquerettes et quelques bons sentiments. Ce qui à la limite est rassurant c’est le peu de commentaires que suscite cet article.

    30.04 à 22h58 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cette interview intéressante.

    Manger végétal est un choix éthique, écologique mais aussi sanitaire.

    Le film "La santé dans l’assiette" montre comment ce choix est meilleur pour la santé.

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/10/15/la-sante-dans-l-assiette-adieu-burgers-lait-fromages_3495624_3246.html

    29.04 à 23h28 - Répondre - Alerter
  • C’est pas con comme raisonnement : faudrait arrêter de manger des vaches et manger des panthères des neiges.

    Comme elles ont presque disparu, ça relancerait la population.

    Les animaux d’élevage ont été « créés » par l’humain pour ses besoins donc s’ils disparaissent, c’est pas réellement un problème (surtout au vu des milliers d’espèces qui ont déjà été massacrées et ont disparues)

    Quant à l’éthique, c’est vrai que tuer pour le plaisir ça dépend du point de vue : y’en a qui trouvent ça normal.

    29.04 à 11h19 - Répondre - Alerter
    • Bonjour le niveau : tuer pour se nourrir mais pas la peine de s’étendre. quant à l’autre argument, il n’y a qu’à voir le sort des loups, rapaces et autres nuisibles. Mêmes les abeilles, hautement utiles, on n’arrive pas à les protéger. Donc je persiste, plus de viande = adieux veaux, vaches, cochons, tous les grands herbivores et les plus petits qui sont une concurrence honteuse pour l’homme végétalien. Un peu d’histoire vous ferait du bien : les abeilles ont disparu de régions entières de Chine parce que les moineaux avaient été exterminés parce qu’ils mangeaient les graines, d’où explosion des insectes qu’on a à leur tour exterminés. Mais lorsqu’une absence de raisonnement tient lieu de vérité...

      29.04 à 23h04 - Répondre - Alerter
  • Un excellent argumentaire auquel je souscris totalement, ce quoiqu’en écrivent les lamiraud habituels, internauticules habitués à noyer les contributions innovantes sous le flot des poncifs les plus éculés ...

    28.04 à 23h28 - Répondre - Alerter
  • Plus de consommation de viande (ou autres produits animaux) = plus d’élevage =plus d’animaux. Le problème est avant tout celui du capitalisme : il faut tirer le maximum de tout, des animaux ici mais aussi de la terre. S’ils n’y a plus d’intérêt économique à élever des animaux (et je ne vois pas un très grand avenir à la vache comme animal de compagnie), on ne les élèvera plus et ils disparaîtront. Tout dans la société capitaliste nous y poussera ! Quant au côté éthique, ce n’est qu’un point de vue personnel de l’auteur.

    28.04 à 22h12 - Répondre - Alerter
    • Je pense comme vous, il y a un grand risque que nous allions vers un monde sans animaux, la société capitaliste nous vendra sa viande faite en laboratoire. Je n’envisage pas un monde sans animaux.
      http://www.canalc2.tv/video.asp?idV...

      2.05 à 23h56 - Répondre - Alerter
      • Les animaux existent en dehors de l’élevage. L’argumentaire qui consisterait à dire que l’existence des animaux sauvages serait remis en cause par une pratique à grande échelle du végéta*isme ne tient absolument pas car c’est oublier que la plupart de l’agriculture aujourd’hui sert à nourrir les animaux d’élevage. Réduire la consommation de viande réduit aussi la consommation de céréales, d’eau...
        Loin de moi l’idée de nourrir les trolls mais pour commencer on peut manger végéta*ien de façon tout à fait équilibrée sans manger de soja (de plus oserais-je rappeler que le soja consomme peut être beaucoup d’eau, mais la viande encore plus il me semble). L’argument sur l’exploitation humaine lui aussi ne tient pas : ce n’est pas parce qu’on est contre l’exploitation animale qu’on est pour l’exploitation humaine... Renvoyer les combats dos à dos est un poncifs déjà tellement éculé... De plus si on suit cette logique, les féministes ne doivent pas se battre en France parce que bon, il y a bien pire ailleurs, les travailleurs ne doivent pas se battre pour leur droits parce que bon ba ils ne sont pas à plaindre par rapport aux pauvres petits enfants chinois qui sont exploités. Un combat n’empêche pas les autres, une indignation n’en chasse pas une autre quand elles sont réelles et profondes. Enfin l’argument du cris de la carotte, sorte de point Goodwin du débat sur le végéta*isme.... Bon alors j’ai eu beau disséquer beaucoup de fruits et légumes différents dans ma vie, je n’ai à aucun moment mis en évidence leur système nerveux, leur cerveau... Pour ce qui est de l’exploitation des abeilles, l’auteur est végétalien il me semble et donc est contre l’exploitation de toute espèce animale, y compris les abeilles. Les végétaliens ne mangent par exemple pas de miel.

        Enfin l’argument de la santé. Là je peux parler de mon expérience personnelle : je suis végétarienne depuis 1 an et demi, je n’était absolument pas convaincue des effets sur la santé à court terme d’un tel choix. Or j’ai du me rendre à l’évidence : je suis en meilleure santé que jamais, et c’est même attesté par le corps médical. Après chacun est différent, c’est certain. Mais pour avoir lu beaucoup sur la nutrition, avoir quelques notions assez précises de la biologie humaine, je peux vous assurer qu’un régime végétarien équilibré (parce que oui, il faut équilibré son régime végéta*ien, comme un régime omnivore, si vous ne mangez par exemple que de la viande rouge, je peux vous assurer que vous aurez de sacré carences) apporte à l’organisme tout ce dont il a besoin. Un régime végétalien peut effectivement apporter des carences : une seule vitamine peut faire défaut car elle se trouve que dans quelques plantes en niveaux assez élevé, mais des comprimés végétaliens peuvent bien sûr compenser.
        Pour finir, je commencerais par m’excuser du pavé et je conclurais en disant que tout les végéta*iens que je connais se portent très bien, un peu comme les idées reçues sur leur alimentation.

        8.05 à 14h19 - Répondre - Alerter
        • Je ne conteste pas les bienfaits du végétarisme, c’est un choix, mais l’argumentaire de l’auteur qui veut que ce soit une question d’éthique sans réellement apporté d’argument...
          Je ne dis pas qu’il ne faut pas lutter sous prétexte qu’il y a d’autres luttes, mais lorsqu’on argumente exploitation, je demande si l’auteur et ses supporters sont si regardants sur les droits des autres.
          Les plantes ressentent et n’ont pas de système nerveux pour ça. Les émotions des humains ne passent pas ce me semble par le système nerveux, il y a beaucoup d’autres choses pour ça. Il faut se renseigner avant de jouer les scientifiques... par ailleurs des carences peuvent mettre très longtemps à se développer, B12 justement.
          Enfin le rôle et l’exploitation des abeilles ne se limitent pas au miel, mais elles sont de plus en plus louer pour polliniser, des champs pas toujours très propres et sans que l’on regarde beaucoup à leur bien-être.
          Donc encore une fois pas d’arguments simplistes et il n’y a dans l’article initial aucune argumentation sur ce qui nous pousse à devenir végétalien. Mais ceux-ci font se qu’ils veulent, ou presque...

          11.05 à 22h33 - Répondre - Alerter
          • Je ne vais pas discuter des heures sur le point "carences", n’étant pas suffisamment renseignée sur le sujet.
            Toutefois, je remarque autour de moi des personnes végétaliennes qui ont des carences effectivement, d’autres pas (et cela ne dépend pas du nombre d’années de pratique du végétalisme.)

            Je voudrais revenir sur l’idée, par exemple des abeilles, qui sont exploitées pour permettre des exploitations énormes de légumes et autres.
            Là encore, c’est une question de mode de vie. On peut aussi choisir de s’approvisionner dans des lieux (et il y en a de plus en plus) ou ce genre de choses n’existe pas. Des terres agricoles privées à petite échelles, sans produits chimiques, et où les insectes qui passent permettent la reproduction des plantes puisque ça les nourrit au passage.

            Il n’est pas nécessaire de devenir végétalien si c’est pour se gaver de produits de grande surfaces pleins de produits toxiques, et nous sommes d’accord, mis en place pas des entreprises polluantes.

            24.12 à 08h38 - Répondre - Alerter
        • Je pense que vous oublier une chose essentielle, la nourriture ne sert pas seulement à nourrir notre ventre et à apporter les éléments indispensables à notre organisme pour bien fonctionner. L’alimentation n’est pas qu’un processus d’ingestion et de digestion mais il y a tout un pan culturel et de socialisation autour d’un bon repas.
          J’imagine difficilement ce que pourrait être un repas faisant abstraction de laitage, de beurre, de fromage, d’oeuf, ... enfin de tout ces ingrédients qui donnent aux mets toutes leurs saveurs. Je vais prendre quelques exemples basiques pouvez vous me dire ce que serait une omelette aux champignon sans oeufs, un flan de courgette au curcuma sans oeuf et sans crème, des crèpes bretonne sans oeufs, des patisseries sans oeuf ni crème, un bon repas sans fromage ou sans viande.
          Bien sûr que l’on peut se passer de viande dans son alimentation, de lait, de beurre, de fromage, etc... mais franchement votre vie doit être bien fade si tout vos repas son ainsi calibrés. Si pour vous un repas ne doit être vu que comme un apport de vitamine, protèïne, glucide, lipide, oligo élément... dans des quantités juste nécessaires au bon fonctionnement de votre corps alors effectivement je comprend que vous puissiez ne vous nourrir que de légumes cuisinés avec des huiles végétales, c’est votre choix. Mais pour moi la vie d’un être humain c’est autre chose, c’est justement entre autre de pouvoir gouter aux bons moments et bonnes choses et en tirer bien être. A quoi cela sert il de vivre vieux si c’est pour profiter de rien et pour moi un bon repas, autour d’une bonne table avec des gens que j’aime fait parti de la vie et doit être considérer comme l’un des objectifs d’une bonne vie et d’une vie saine pour l’esprit comme pour le corps. Je ne suis pas un Epicurien comme vous seriez tenté de le penser mais pour moi l’alimentation ne doit pas être confondu avec le nourrissage.

          23.08 à 23h02 - Répondre - Alerter
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