globalwarming |
Par cleo28 |
7-08-2015
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Sur le climat, Christophe Mazurier plaide aussi pour une action rapide |
Une réalité dont « les premiers symptômes se font déjà sentir, notamment sur la barrière de corail », selon Christophe Mazurier...
Au Palais Iéna à Paris, et à la suite de la récente encyclique du Pape François, les représentants des différentes religions de la planète se sont rassemblés la semaine dernière pour mobiliser tous les croyants sur les enjeux du réchauffement climatique.
Une mobilisation des consciences qui est aussi un appel à l’action comme le martèlent depuis des années les activistes engagés dans le combat contre le réchauffement climatique.
En effet, comme l’explique Kofi Annan : « Si nous n’agissons pas, mes petits-enfants vivront dans un monde où la production alimentaire se sera effondrée, où des villes comme New York seront menacées par les flots et où les catastrophes naturelles se multiplieront ».
Dès aujourd’hui, la hausse des températures impacte certains territoires. Les petits Etats insulaires s’inquiètent particulièrement de l’élévation du niveau de la mer. Engagé dans ce combat aux côtés du Premier ministre bahamien, Perry Christie, Christophe Mazurier, estime que nous sommes confrontés à « une réalité globale face à laquelle les moyens d’intervention d’un Etat comme les Bahamas sont par définition très limités ».
Toutefois, il affirme que la partie n’est « pas perdue d’avance tant les autorités bahamiennes ont conscience de la gravité des enjeux et se montrent résolues à agir pour protéger l’équilibre écologique de l’archipel ».
Par ailleurs, la communauté internationale prend conscience au fur et à mesure de la nécessité de parvenir à un accord ambitieux.
Alors que l’Afrique Centrale et la Chine viennent de publier leurs contributions pour la COP21, les scientifiques considèrent qu’en l’état des efforts consentis, le climat pourrait encore augmenter de 3°C, soit bien plus que la limite fixée pour éviter de futures catastrophes environnementales.
Pour tenter justement de changer la donne, le chef de la diplomatie française appelle à faire des compromis dès « maintenant »…
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