Réfléchir à votre mort, c’est aussi réfléchir au sens que vous souhaitez donner à votre vie, au souvenir que vous souhaitez laisser à vos proches, au monde dont vos enfants hériteront. Autant se préparer au grand voyage car s’il y a bien une chose dont nous sommes sûrs aujourd’hui, c’est qu’un jour nous ne ferons plus partie de ce monde, tout du moins sous sa forme actuelle. Dès à présent, vous pouvez prendre vos dispositions en rédigeant un testament ou en communiquant vos souhaits à vos proches. Cette fiche vous aide à organiser votre dernier voyage pour qu’il ne soit coûteux ni à la planète ni à vos proches. L’un comme l’autre vous en seront gré. Vous allez découvrir aussi comment sauver des vies en disparaissant !
Une brève histoire de la mort
Les rites funéraires reflètent les valeurs de la société à laquelle le défunt appartient. Il donne des informations sur son appartenance religieuse. Les pratiques funéraires ont profondément évolué depuis les années 1970, du fait des changements sociaux et religieux. A l’époque 100% des Français étaient inhumés contre 70% en 2009. Les 30% restants sont incinérés. Le boom de la crémation va de pair avec la recrudescence des cérémonies laïques, la prise de conscience écologique et l’encombrement des cimetières. Autrefois, on naissait et on mourrait chez soi.Aujourd’hui 75% des décès surviennent à l’hôpital. Et signe que les temps changent, le Carrousel du Louvre à Paris a accueilli en avril 2011 le premier salon de la mort pour le grand public.
L’impact environnemental
Comme pour toutes les activités humaines, l’impact environnemental des obsèques n’est pas négligeable. Plus de 546 000 personnes sont décédées en 2009, et ce sont autant de cercueils fabriqués. Car que vous finissiez dans une urne ou dans une tombe vous ne pouvez pas aujourd’hui éviter la case cercueil, alors qu’un linceul (pour la crémation) ou un cercueil loué serait bien préférable. Rien qu’en France, la fabrication annuelle des 546 000 cercueils nécessite l’abattage de centaines d’hectares de chênes, de pins, de frênes. Cela représenterait 90 000 m3 d’arbres et 696 hectares de forêts coupées selon le magazine Terra Eco. Les bois sont ensuite traités avec des vernis et des peintures qui contiennent des formaldéhydes et du plomb. Sans compter les métaux, les décorations et le capitonnage souvent en matière synthétique.
Et c’est sans compter les cimetières qui affichent déjà complet et obligent les élus à trouver de nouvelles emprises foncières. En 2020, l’Insee prévoit qu’avec l’accroissement démographique, il y aura plus de 800 000 morts par an en France. La crémation n’est pas exempte de reproches non plus. Elle est elle aussi polluante, elle dégage des gaz à effet de serre, de la dioxine et du mercure. Seuls quelques crématoriums sont actuellement équipés de filtres adéquats.
Economie réalisée
Le prix moyen d’une inhumation en France est de 3 700 euros, rajouter l’achat de concession et de la pierre tombale (en moyenne autour de 1 000 euros) soit un total de 4 700 euros contre 2 500 euros tout compris pour une crémation. Vous ferez donc économiser à vos héritiers au minimum 2 200 euros en choisissant la crémation.
- Préparer dès maintenant son repos éternel.
- Faire connaître ses dernières volontés à ses proches.
- Éviter des dépenses superflues à vos proches.
- Porter une carte de donneur d’organes.
- Se faire « cryogéniser ».
- Continuer de polluer même après sa mort.
- Subir sa mort.
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