60 documentaires écolos, des soirées à thèmes (plastique ou « flower power ») et des invités de marque dont le français Yann Arthus-Bertrand : le premier festival international du film vert, qui s’est tenu à San Francisco du 3 au 6 mars, capitalise sur l’intérêt du public pour les films environnementaux. « Nous souhaitons inspirer les gens afin de les inciter à l’action » a déclaré Rachel Caplan, organisatrice du festival, en présentant « Bag It », le film d’ouverture, véritable plaidoyer contre l’invasion du plastique dans notre vie quotidienne. Un film qui n’a pas été choisi au hasard, San Francisco étant la première ville américaine à bannir les sacs plastiques. Des ateliers, comme celui organisé par Google venu expliquer comment utiliser « Google Earth » à des fins environnementales, visaient également à éduquer le public.
Lors de la projection d’Home, son documentaire dressant l’état de la planète, Yann Arthus-Bertrand a répondu la chose suivante à une spectatrice qui souhaitait savoir si Obama avait vu son film : « le gouvernement américain ne faisant preuve d’aucun leadership en matière de lutte contre le réchauffement climatique », il appartient aux citoyens Américains d’agir pour la planète. Selon le photographe français qui immortalise la terre vue du ciel, l’Amérique ne sera verte que le jour où les Américains changeront leurs habitudes de consommation, du pétrole dont ils abreuvent leurs véhicules aux énormes steaks, servis dans les restaurants, qui débordent des assiettes...
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