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17-06-2004
Mots clés
Société
Monde

Responsable n’est pas (toujours) rentable

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Sur le papier, plus l'entreprise respecte les hommes et l'environnement, plus elle gagne d'argent. Dans les faits, c'est plus compliqué...
SUR LE MÊME SUJET

Michel Capron et Françoise Quairel-Lanoizellée, Mythes et réalités de l’entreprise responsable, La Découverte, 251 p., 20 euros

L’entreprise socialement responsable est une trouvaille de la fin des années 80, qui repose sur une croyance étrange et séduisante : la firme capitaliste n’est pas une simple entité économique. Par sa puissance financière et sociale, son rôle majeur sur l’environnement, son influence sur nos modes de vie, elle a acquis un pouvoir au moins égal à celui des états. A ce titre, elle doit rendre des comptes à la société entière.

L’irresponsabilité paie aussi

Et si l’on va plus loin, on se prend à croire que faire du bien aux hommes et à l’environnement est la stratégie économique la plus performante. C’est le triptyque "people, profit, planet", du désormais bien connu développement durable. Croire que "le nouveau rôle de l’entreprise est de sauver le monde", selon la célèbre formule, est d’une belle audace. Car de l’idéal à la pratique, il y a plus qu’un pas... surtout quand, dans les faits, la timbale est plus souvent décrochée par les entreprises irresponsables !

Frein à l’efficacité économique ?

La qualité du livre de Michel Capron et Françoise Quairel-Lanoizellée, deux professeurs de gestion, est de rester toujours circonspect à l’égard de cette "révolution" qui pourrait bien n’être qu’une tocade. En effet, écrivent-ils, rien ne prouve que le comportement respectueux induise la réussite économique. Ils décrivent surtout l’incroyable quantité de concepts managériaux plus ou moins fumeux, de normes, d’indicateurs, d’acteurs, d’abréviations, d’organismes spécialisés, de grandes et petites théories nés dans le sillage de la responsabilité.

Indigestion

L’ouvrage sur ce point est très complet, au point de nous coller un sacré tournis. On regrettera d’autant que les auteurs manient un style universitaire un peu indigeste et restent fort abstraits. Aux néophytes qui souhaitent creuser la question, nous conseillerons plutôt L’Entreprise Verte d’Elisabeth Laville (Village Mondial, 2002), très partisan mais diablement convaincant.
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