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2-10-2008
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Développement Durable

Recherche France verte désespérément

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Il y a un an, le Grenelle de l’environnement se clôturait en fanfare. Pour fêter cet anniversaire, « Terra Economica » a sorti son appareil photo et pris une douzaine de clichés de la France du développement durable. Mais les tirages ne sont pas bons.
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C’était il y a un an. Le début du Grenelle

"La France n’est pas en retard. Mais elle veut désormais être en avance et être exemplaire." Lors du discours de clôture du Grenelle de l’environnement, il y a tout juste un an, le président Nicolas Sarkozy affichait de grandes ambitions pour le développement durable dans l’Hexagone. Notre enquête montre pourtant que la France n’est pas en avance, voire à la traîne dans bien des domaines : tri et recyclage des déchets, énergies renouvelables, transports alternatifs, industrie, agriculture et pêche durables… Elle reste, par exemple, l’un des pays les plus rétifs à appliquer les directives européennes, qu’il s’agisse d’encadrer la culture des OGM, de réduire la pollution de l’eau, de lutter contre l’appauvrissement des sols ou d’évaluer l’impact sanitaire des produits chimiques.

Le dilemme du financement

La France est-elle en mesure de devenir « exemplaire » ? Tout dépendra de la facture. L’éolien c’est bien mignon, mais ça coûte beaucoup plus cher que le nucléaire, jugent de nombreux hauts fonctionnaires. Le système des bonus-malus sur les voitures encourage grandement les achats de véhicules plus économes. Mais il creuse aussi le déficit public. Même dilemme pour la rénovation du bâtiment : l’ampleur des transformations est telle que de simples prêts bonifiés n’y suffiront pas. En faisant appel en priorité au principe des bonus-malus – même si son extension aux produits de grande consommation suscite moultes polémiques -, le gouvernement tend à faire croire que la « révolution » écologique promise par Nicolas Sarkozy se fera sans douleur. Malheureusement, ce scenario idéaliste ne colle pas à l’urgence environnementale. La société française est-elle prête à consentir les investissements nécessaires ? La route est droite mais la pente est raide. La preuve en douze points. —
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Chargé de la prospective et du lobbying au Shift Project, think tank de la transition carbone, et blogueur invité du Monde

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