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13-03-2014
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Ville
France

Pourquoi les moineaux désertent-ils nos villes ?

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Pourquoi les moineaux désertent-ils nos villes ?
(Crédit photo : Kitty Terwolbeck - flickr)
 
Une étude entamée depuis deux ans cherche à expliquer le déclin de ces oiseaux dans les zones urbaines. Et ses conséquences…
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Dans nos villes, pas besoin de chercher bien longtemps avant d’entendre, entre les arbres, pointer les cuicuis. Mais pour combien de temps ? A Londres, les moineaux dits « domestiques » – passer domesticus de leur nom latin – ont quasiment disparu du paysage. Entre 1994 et 2009, leur population a chuté de 68% selon le British Trust of Ornithology (BTO) qui recense les populations d’oiseaux sur le territoire. En France, « on a les prémices d’un même phénomène, souligne Frédéric Angelier, chercheur au centre d’études biologiques de Chizé (Deux-Sèvres). On observe déjà un déclin dans les grandes villes françaises. »

Avec ses collègues, l’homme a entamé, il y a deux ans, un recensement des populations de moineaux en milieu urbain et campagnard dans la région de Niort, rapporte le quotidien la Nouvelle République. Pour cela, l’équipe a installé des nichoirs et entamé ses analyses, comportementales d’abord, pour mesurer le stress de l’oiseau, physiques aussi pour comprendre l’impact des pollutions sonores, lumineuses et chimiques sur l’organisme de l’animal.

Des moineaux importants pour le bien-être

Alors pourquoi le moineau déserte-t-il peu à peu nos rues et nos parcs ? L’étude n’est pas finie mais des hypothèses émergent. Parmi elles, l’occurrence de maladies qui se répandraient plus rapidement dans des zones où la population d’oiseaux est plus dense et les individus plus faibles. Deuxième possibilité : l’existence d’un stress nutritionnel. « En hiver, tout va bien pour les adultes, ils trouvent assez de nourriture dans les restes de fast food pour survivre. Mais pour élever leurs petits, ils ont besoin d’aliments plus protéinés comme des insectes, qu’ils ne trouvent pas en hiver », propose Frédéric Angelier. Autre option : un changement du côté des prédateurs, notamment une plus forte pression des rapaces qui recolonisent parfois les villes. Reste la pollution chimique et sonore qui imposent des contraintes sur l’organisme des petites bêtes à plumes. « C’est sans doute une conjonction de phénomènes. S’il n’y avait que le bruit, ils s’en sortiraient. Mais une conjonction du bruit, d’un climat rigoureux et d’une maladie peut affecter les populations », souligne le chercheur.

Plus de moineaux. Et alors me direz-vous ? Si le déclin de cette population inquiète les scientifiques, pas de quoi alerter le citoyen lambda. Pas si sûr. « Beaucoup d’études psychologiques (1) ont montré que la présence de la nature et des espaces verts ainsi que le contact avec les animaux sauvages améliore la qualité de vie urbaine. Si le nombre d’espèces diminue, ça affecte le bien-être dans les villes », poursuit le chercheur. Mais ce n’est pas tout. Car le sort du moineau pourrait bien pendre au nez des humains. Cet oiseau « est un bon indicateur de l’état de santé des populations vertébrées dans un milieu urbain. Il a des axes hormonaux, un phénomène de vieillissement des organes proches de l’humain. Il est aussi inféodé au milieu urbain, il est donc frappé de plein fouet par ses conditions. Si les moineaux souffrent de la pollution, on peut imaginer que ça se répercute à terme sur l’homme. »

(1) Voir Fuller et al. 2007 Biol Lett 3:390-394 mais aussiMaas et al. 2006 J Epidemiol Comm Health 60:587-592 et Van den Berg et al. 2007 J Soc Iss 63:79-96

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  • Aujourd’hui dans notre village côtier en Bretagne, nous avons encore la chance de voir énormément (dans notre jardin) de moineaux, mais également des mésanges, des verdiers, des merles, des tourterelles, des rouges-gorges, des pinsons, des accenteurs mouchets, parfois des troglodytes mignons, des tarins des aulnes, des pouillots véloces, des fauvettes à tête noire ou des chardonnerets élégants...
    Mais, il faut dire que nous faisons TOUT pour les attirer !
    En effet, pour l’avoir remarqué, nos voisins immédiats ont un gazon ras et n’ont absolument pas la même faune...
    Vous avez compris que notre jardin-potager-verger n’est pas "à la française" mais un joyeux fouillis de buissons, de plantes et d’arbres en tout genre. De plus, nous avons installé quelques nichoirs, mangeoires et autres hôtels à insectes...
    Nous avons aussi donc une grande diversité d’insectes : pollinisateurs et autres.
    Bien sûr, ils ont toute l’année et particulièrement à la saison chaude, de l’eau pour boire et se baigner.
    Tout ceci explique aussi peut-être cela.
    Évidemment, tout le monde n’a pas le bonheur d’avoir un jardin. Mais il est sans doute possible de les attirer partout où l’on se trouve, si on le souhaite bien sûr, avec un peu d’information et d’imagination.
    Entre les agressions des pesticides de synthèse, des insecticides, de la pollution et autres fléaux notoires, les particuliers ont aussi un rôle à jouer.
    Combien de nids sont détruits chaque année car il y a des crottes sur le sol ou les façades par exemple ?...
    Tout ceci reste à méditer.
    Il faut savoir ce que l’on préfère, en tout cas, de notre côté, nous avons fait notre choix et avons fait de notre espace végétal un refuge LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Et une jardinière à une fenêtre ou un balcon aménagé pour cela peuvent même le devenir !...
    Nous vous souhaitons beaucoup de joies encore en compagnie des passereaux, de la faune et de la flore sauvage en général.
    Résistons !

    29.11 à 16h58 - Répondre - Alerter
  • j’ai encore beaucoup d’oiseaux chez moi, mais, e, même temps, une fréquentation accrue des chats du voisinage :
    ces chats en liberté sont un véritable scandale
    le sauvetage de la faune sauvage nécessite l’éradication de ces prédateurs.

    16.08 à 19h35 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je suis bien contente car les moineaux sont revenus depuis le milieu du printemps. Il y a même des petits.

    14.07 à 14h28 - Répondre - Alerter
  • Je m’aperçois que je ne suis pas la seule à constater la disparition des oiseaux dans notre jardin.
    Quelques mésanges viennent encore un peu mais les autres oiseaux ne viennent
    plus. Les boules restent sur place

    Quel dommage. C’était tellement agréable de les voir tous les jours
    Il doit y avoir une explication

    Cordialement

    27.02 à 17h18 - Répondre - Alerter
  • Bonjour
    J’habite à Clamart les corbeaux et les pies ont remplacés les moineaux.
    Mon jardin n’attire que les chats domestique qui veillent les quelques merles ou étourneaux qui restent.
    Pour les chats je trouve scandaleux leurs semi-liberté. Tout le temps en chasse.

    L’Australie va heutanasier 2 a 3 M de chats.
    A quand la régulation ?

    23.01 à 00h13 - Répondre - Alerter
    • À quand des actes intelligents de la part des humains ? C’pas les chats le problème. Le chat est une espèce naturelle.

      C’est l’Humain et ses névroses le problème. À quand l’arrêt du commerce du chat ?

      Et surtout, c’est à cause de nous si les populations d’oiseaux baissent, pas à cause des chats.

      28.07 à 01h03 - Répondre - Alerter
  • J’habite dans l’agglomération toulousaine ouest.
    Des moineaux domestiques sont venus pendant au moins 2 années...Et tous les jours, et ce dès le matin, midi et fin de journée.
    La mésange charbonnière vient encore furtivement.
    La bergeronnette grise est là, mais j’en vois qu’une alors qu’avant un peu plus.
    A cette même période, les moineaux étaient bien là.
    Et là, d’un coup plus rien du tout depuis fin octobre. Du moins très très peu de moineaux. Juste vers 15h (là on est fin décembre 2016) mais je ne suis pas sur place tous les jours.

    Auparavant je remplissais le ramequin quasi tous les jours, et là peut-être une fois par semaine.
    Il n’y a pas de pigeons ou autre.
    Je ne comprends pas pourquoi...ont-ils été dérangés ? ont-ils été malades ? (il y a bien eu des petits pendant 2 ans, car on a vue les parents leurs donner à manger dans le bec).

    Vivement qu’ils reviennent...

    28.12 à 08h53 - Répondre - Alerter
  • Bonjour..

    ici sur Dunkerque..

    Incroyable, l’ année dernière nous pouvions encore les entendre se batailler pour la femelle.

    et en ce 29 Avril 2016 , plus un cri de moineaux et tout se passe dans une indifférence totale.

    pourquoi : seulement le moineaux ??

    les autres ne disparaissent pas comme sa , oui bien sur ,il y en a de moins en moins..

    29.04 à 19h26 - Répondre - Alerter
    • RE..

      j’ ajouterais , que nous ne sommes pas envahie par les pies ni les corbeaux..
      que pendant les dernières années il y avait une cohabitation avec les goélands...
      - pas de tour relais de telephone...tout passe par la fibre..
      - circulation en baisse du à des travaux de voirie..

      2 observations :
      - depuis plus d’ une année ma femme se plein d’ avoir la nuit , des grésillements dans la tète donc des males de tète..

      - le survol de Dunkerque , par des avions à la queuleleux , dans un bourdonnement continu de nuit comme de jour...

      29.04 à 21h38 - Répondre - Alerter
  • Bonjour..

    Incroyable, l’ année dernière nous pouvions encore les entendre se batailler pour la femelle.

    et en ce 29 Avril 2016 , plus un cri de moineaux et tout se passe dans une indifférence totale.

    pourquoi : seulement le moineaux ??

    les autres ne disparaissent pas comme sa , oui bien sur ,il y en a de moins en moins..

    29.04 à 19h25 - Répondre - Alerter
  • L’architecture en béton , qui ne laisse aucun espace entre les constructions y est certainement pour beaucoup .

    6.04 à 05h19 - Répondre - Alerter
  • J’ai la chance d’avoir un jardin arboré sur la ville de L’hay-les-roses (94) non loin du parc de La Roseraie et j’ai constaté cette année qu’il n’y avait plus un seul moineau.
    Habituellement ils venaient picorer dans les jardins même en hiver et au printemps .
    Là plus rien.
    Heureusement, on entend encore quelques petites mésanges.
    En revanche il y a une recrudescence de pies et de corbeaux qui doivent être en partie
    responsables de la disparition des oiseaux plus petits, car prédateurs et carnivores.
    On aperçoit parfois aussi, depuis une dizaine d’années, des perruches.
    On se demande d’où elles viennent.
    Je ne sais pas si elles ont aussi chassé les moineaux, les rouges-gorges et autres petits
    oiseaux. En tout cas je trouve triste et inquiétant cette disparition brutale de vie, de nature
    et de chants d’oiseaux.

    14.03 à 11h11 - Répondre - Alerter
    • Il faut installer des nichoirs sur les balcons et mettre du pain humide à l’intérieur.
      J’habite Paris et les moineaux viennent depuis des années,leur nombre ne cesse de croire .
      Et c’est un plaisir d’être réveilleé le matin par leurs piaillements.

      28.04 à 18h33 - Répondre - Alerter
  • les moineaux ont deserte toulouse ses squares ses jardins et les rues. mais dans mon jardin en ville j’ai une population de 50 moineaux qui ont des petits a chaque printemps. hiver et ete je les nourris de semoule crue et de tres peu de pain.ils ont de l’eau pour boire qui ne salise jamais et un dessous de plat pour sa baigner...ils restent sauvages mais connaissent les moments de nourrisage.j’adore les mopineaux

    16.01 à 14h49 - Répondre - Alerter
  • Je cherche les moineaux de mon enfance depuis un an et demi. Vivant dans le centre de Paris, j’en avais décourvert deux DEUX ! dans un massif de pitosporum Bd Raspail, le jour du marché. Un marchand m’a dit qu’ils étaient là tout le temps. Malheureusement, j’y suis retournée plusieurs fois depuis, les ai revus une seule fois, depuis, silence. J’en ai vu deux autres dans un coin de verdure,petit jardin privé,d’un hotel, vers la rue Visconti. Toujours dans un buisson. Deux autres dans un buisson au pied de la Tour St Jacques. j’ai acheté des graines ecologiques pour les nourrir, mais ne les ai pas toujours dans ma poche. Encore quleques uns tôt devant la mairie du 14ème... Mais sinon c’est le désert. J’ai lu quelque part qu’ils étaient victimes des faucons crecerelles introduits sciemment en ville pour détruire les pigeons.. pigeons, mon oeil.
    On a tué l’esprit de Paris. J’ai encore en mémoire les petits congrès qu’ils faisaient en piaillant, devant les restaurants, quand on secouait les nappes.. Ils se regroupaient alors a découvert, pas besoin d’être toujours SOUS les fleuilles.
    Mme Hidalgo veut reverdir la ville, il serait temps. Plus un seul chant d’oiseaux ! sauf les croassement des corbeaux. Et les mouettes.Je suis tres triste.Il faut absolument recreer des endroits refuges, des massifs buissonnants. J’ai été très choquée de voir le Parc de la Villette.. nu, sans buissons, arbustes, etc. Quelques arbres maigrlets.. des étendues qui pourraient être transformées par des arbustes, en hâvres pour ces petits oiseaux. Pour le plaisir de tous.

    Mais que faire ? si quelqu’un

    18.12 à 23h50 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je me trouvais à Paris la semaine des événements du 13 novembre, et, comme on dit, "je relativise".

    Cependant, j’ai été effaré AUSSI par la disparition inouïe des moineaux.

    Au Jardin du Luxembourg, le seul endroit où j’en ai vus (et nourris, bien que ce soit interdit), fut entre le buste de Gustave Flaubert et les statues des femmes de l’Histoire de France les plus proches de ce buste. Ils se cachaient dans les buis qui vont du buste à ces statues, et pour plus de précision, près de la statue allégorique en bronze brandissant un masque à l’effigie de Victor Hugo.

    Sinon, de quelque côté que m’ont mené mes promenades, il est vrai constamment Rive gauche, j’ai été frappé de n’avoir vu de moineaux nulle part.

    Amitiés, Fr. Jeandé.

    18.11 à 15h42 - Répondre - Alerter
  • envahie par les pies on en voie partout ce sont ces prédateurs qui en sont la cause

    31.10 à 02h07 - Répondre - Alerter
  • plus de moineaux quelle tristesse .nous ne sommes plus réveillé par leurs chants.serait ce a cause des corneilles que l on trouve de plus en plus dans nos jardins et qui parfois sont agressives.

    30.09 à 10h56 - Répondre - Alerter
  • Les moineaux ont disparu de nos villes, mais qu"en est il en campagne ? serait ce le même déclin ? D’autre part, que deviennent nos hirondelles, qui désertent également les cieux urbains ?

    2.09 à 15h10 - Répondre - Alerter
  • Inciter à rénover, remplacer, construire en ville des toits en terrasse verger et potager.
    Ruches, abris pour oiseaux, la politique doit inciter dans ce sens.

    22.06 à 11h39 - Répondre - Alerter
  • bonjour à tous, Je suis partie en 2000 à la Martinique, je suis de retour depuis le 1er janvier 2014, depuis je n’ai vu qu’un seul moineau, j’ai lu diverses probabilités à ce sujet, mais aucune n’a l’air de tenir la route, j’ai même lu qu’il pourrai s’agir du froid alors que si on regarde en arrière, les hivers étaient plus rigoureux, quant à la pollution il me semble que de gros efforts s’opèrent depuis quelques années déjà. Je suis réellement déçue, j’aimais beaucoup entendre leurs gazouillements, mais j’aimais également les observer et les voir voler en totale liberté, c’est aussi pour cela que j’ai renoncé depuis déjà de nombreuses années de ne plus acheter d’oiseaux pour les faire vivre leur vie entière dans une cage.

    13.03 à 13h14 - Répondre - Alerter
  • Il y a toujours un élément plus qu’important que tout un chacun préfère ignorer : Les oiseaux ont de la magnétite (comme les abeilles) dans le cerveau pour repérer leur chemin, ils sont donc extrêmement sensibles aux ondes des antennes GSM, wifi, etc... Maux de crâne, étourdissement, troubles du repos.... exactement comme les humains ! Les humains se laissent cuire à petit feu, les oiseaux et insectes désertent...

    4.04 à 13h23 - Répondre - Alerter
    • Bonjour, enfin une personne qui pense comme moi, effectivement les ondes wifi sont des ondes millimétrique et donc ils rentrent en résonance avec la petite taille des oiseaux, mais en plus ils doivent certainement les rendent stériles .
      La solution serait dans un premier temps de couper le wifi quand on ne s’en serre pas , déjà pour notre santé et celle des oiseaux.
      cdt Fab

      7.04 à 14h09 - Répondre - Alerter
  • Dommage ! Pour ma part je me demande pourquoi les humains communiquent si peu avec les oiseaux qui me semblent intelligents, aptes a communiquer et captant pleins de trucs.

    Le specisme est a mon avis une sorte de racisme qui nie l intelligence et le langage aux animaux.

    18.03 à 08h52 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    En effet ils désertent. J’ai un grand balcon à Paris. Jusqu’à environ 4 ans, les moineaux et quelques mésanges se battaient pour venir en hiver picorer la boule de graines/graisse que j’installais. De moins en moins les années suivantes. J’ai retiré la boule, intacte, l’année dernière et n’en ai pas remis depuis.
    En revanche j’ai des abeilles...

    17.03 à 10h14 - Répondre - Alerter
  • si je n’est pas la réponse je tiens à vous rassurer,et mème si vous pouviez prélever quelques un de tous ceux qui me percent les tympans tant ils piaillent en ce printemps ;ils nidifient dans la haie bordant le prés de mon voisin ;l’autre coté du chemin.

    15.03 à 22h39 - Répondre - Alerter
  • J’habite en centre ville de Toulon et j’ai une très grande terrasse arboré au 7eme étage.
    Il n’y a pour ainsi dire presque plus de moineaux, la cause : Pigeons, goélands, corneilles, pies, pollution ?.... Malgré tout, je reçois la visite de rouge-queue, mésanges, fauvettes, bergeronnettes, rouge gorge, tourterelles qui viennent d’un parc boisé situé à 500 m à vol d’oiseau (!). J’entends quelquefois des moineaux sur les toits avoisinants - très peu - j’aimerai avoir leur visite et j’ai remarqué ce déclin.
    Que pourrais je faire ? J’adore ce piaf, il est vif, curieux, drôle mais tellement adorable !
    Si quelqu’un a une idée, une solution.... Merci !

    15.03 à 08h57 - Répondre - Alerter
    • Quand j’étais enfant en 1942, j’avais un plaisir immense de voir au fond de mon jardin situé en ville, où se trouver de grands pins, des envolés de moineaux le soir un peu avant la tombée de la nuit des nué de moineau venir dormir dans ces pins ou ils grouillaient dans tous les sens, de l’autre côtés de la maison, côté rue au printemps nous regardions les hirondelles faire des vols planés au raz de la route et s’arrêter dans les ruisseaux qui coulaient toutes l’année alimentée par les fosses septiques, elles venaient prendre de la boue pour faire leurs nids sous le balcon de la salle à manger, c’était un beau spectacle de voir arriver les parents hirondelles à tour de rôle apporter la becquet à leur petits qui se précipitaient sur le bord du nid au risque de tomber, de temps à autre des enfants leur jeter des pierres et cassés les nids. voyant cela j’avais pris la décision de bâtir une protection au dessous des nids, il y en avait un de chaque côté et au printemps on attendait avec impatience leur arrivé. et puis lorsque la protection a été faites on ne les a plus revue, ni dans le ruisseau prendre de la boue, ni au dessus de la route faire des vol planés, je ne sais pas si les moineaux sont toujours là, mais je serai surpris si c’était le cas ! Quel dommage, cette disparition correspond à l’arriver des voitures ! C’est ce que je regrette le plus de mon passé.

      15.03 à 19h02 - Répondre - Alerter
    • Vous avez beaucoup de chance...

      17.03 à 10h16 - Répondre - Alerter
  • Est ce que la prolifération des pies et corneilles n’y serait pas pour quelque chose ?
    J’ai remarqué dans mon jardin que si le nombre de pies diminue le nombre de moineaux augmente. De même, les merles ont déserté l’endroit où ils nichaient pendant des années à la suite d’une attaque et destruction de leur nichée à laquelle j’ai assisté.

    14.03 à 08h53 - Répondre - Alerter
    • Peut-être est-ce en effet une des causes. J’ai remarqué aussi dans ce 9e arrdt de Paris, en plein centre donc, qu’il y a des couples de corneilles plus nombreux qu’autrefois, et que les merles que j’entendais siffler au début du printemps ont disparu ; de cause à effet ? Quant aux moineaux, si nombreux il y aquelques années, ils ont aussi disparu.

      17.03 à 10h19 - Répondre - Alerter
      • il en reste un peut dans Paris ; dans les parcs ou ils y a beaucoup de touristes, qui leur donne popcorn et autre nourriture
        alors pourquoi ne plus avoir le droit de leur donner à manger (je crois interdit par la loi des verts) comme auparavant ils y avaient des papis mamies dans tout les squares qui donnaient, graines etc ; car les pelouses sont tondus et plus de graines.
        et de toute façon la majorité des personnes ne veule plus entendre les chants d’oiseaux le matin.

        3.05 à 15h27 - Répondre - Alerter
    • Il est vrai que les pigeons mangent tout et chassent les petits oiseaux, cela étant pour vivre dans une résidence arborée où beaucoup d’espèces nichent, je constate qu’ils cohabitent, en revanche ya des gens qui ne les aiment pas, et si par malheur une graine tombe sur leur balcon ils ont vite fait de chercher un coupable. Ce n’est pas le moineau le souci mais la graine, telle un chien elle peut rebondir a la gorge d’un bébé. Un chien agressif dont le maitre sème les defections sur les pelouses, a coté c’est pipi de chat ! Espérons que les p’tits passent l’hiver.

      12.10 à 11h31 - Répondre - Alerter
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