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Enfants + Ecologie = joli défi

Par Famille_toulousaine
9-11-2013

Pour quoi l’homme est-il fait (être frugivore, végétarien, carnivore...) ?

Loin de moi la prétention de répondre à cette question (un titre est juste un titre !) mais plutôt l’envie de partager avec vous quelques réflexions à ce sujet.

Comme déjà expliqué dans d’autres billets, j’ai décidé de continuer à manger de la viande, mais pour autant je ne cesse de m’interroger sur sa consommation.

Nous avons eu l’occasion d’échanger, parfois vivement, sur le végétarisme, sujet de débat qui divise énormément la communauté, entre "carnivore éthique" et végétarien. Du coup je me suis posée la question : sommes-nous oui ou non "des animaux omnivores" comme le dit l’un, ou au contraire "fait pour être végétariens / frugivores comme nos ancêtres" comme le dit l’autre ?

J’ai donc eu envie de lire un ouvrage qui serait écrit par quelqu’un qui, je l’espère, pourrait amener un éclairage dépassionné sur ce sujet.

La lecture de "Mangeurs de viande - de la préhistoire à nos jours" (408 pages) aux Editions Perrin, de Marylène Patou-Mathis, Préhistorienne et Directrice de recherche au CNRS, m’a apporté un certains nombre de réponses. Je vous conseille bien sûr sa lecture complète, mais pour vous donner envie vous cite ci-dessous quelques extraits :

1. Citations concernant la consommation de la viande à travers les âges, introduisant sa thèse

- "la consommation de viande avec son apport élevé de protéines fournisseuses d’énergie [...] a favorisé l’innovation technologique et modifié les comportements sociaux" (p.22)

- "chez les animaux, les espèces herbivores passent 75% de leur journée à manger (au sens large) et les espèces carnivores seulement 15%" (p.22)

- "essentiellement végétariens, les 1ers hominidés seraient devenus plus omnivores en même temps qu’ils colonisaient la savane" (p.35)

- l’auteur explique ce qu’est un omnivore opportuniste (comme les Australopothèques) (p.34) ; ce qu’est le charognage passif et actif (p.40) et indique que la pratique du charognage est attestée depuis au moins 2 millions d’année (p.44). A mes amis végétariens : le tacle "charognard" à destination des carnivores est donc synonymes de "ancêtre" :-))

- l’auteur détaille les comportements qui varient selon la saison : saison humide = consommation de végétaux ; saison sèche = augmentation du charognage (les bêtes se regroupant autour des points d’eau, cela facilite leur chasse) (p.44)

- l’importance du Néolithique, une époque charnière "passage d’un économie de prédation à une économie de production. Apparition de nombreuses innovations, compétitions accrues pour les ressources et les territoires annoncent des problèmes des sociétés modernes" (p.146)

2. Une citation synthétisant la thèse de l’auteur développée dans le livre En résumé, la thèse de l’auteur est la suivante (p.148) "il n’est pas impossible que la consommation de viande ait eu un rôle essentiel dans l’émergence progressive de l’Humanité, mais c’est probablement l’acte de chasse et ses conséquences tendant à la socialisation qui en a été le catalyseur : coopération, partage, répartition des tâches" (p.153)

3. Passages intéressants traitant du rôle de la femme
- l’auteur souligne que l’hypothèse d’une alimentation plus riche en viande qui serait à l’origine de notre lignée reste controversée. Des anthropologues s’opposent à cette vision et à leurs présupposées machistes en mettant au 1er plan l’importance des végétaux et le rôle moteur non du mâle mais des femelles dans l’évolutions humaine

- "les études anatomiques des squelettes de Néanderthaliens ne montrent aucune différence de développement musculaire entre homme et femme, les deux sexes ont une musculature puissante, ce qui tend à penser qu’ils effectuaient les mêmes tâches [...] La division sexuelle du travail ne peut donc être qualifiée d’originelle ; elle semble relever plus de la culture (tradition sociale) que de la nature" (p.174)

- "le partage de la nourriture est fréquent chez certains carnivores sociaux. Elle renforce la cohésion du groupe et créer une plus grande interdépendance économique, qui impact le statut des femmes. Elles sont d’autant plus dépendantes que le régime est riche en viande ; plus autonome si le régime contient plus de végétaux" (p.176)

4. Citations concernant le canibalisme L’auteur décrit dans le détail le cannibalisme à travers l’espace et le temps. Aux végétariens qui traitent les mangeurs de viande de "cannibales", j’opposerait ce qu’écrit l’auteur : "que le cannibalisme n’est nullement une preuve d’archaïsme au sens évolutif du terme, ni le reflet d’une nature ensauvagée" (p.314). Si l’on veut dénoncer la consommation de viande de nos jours, mieux vaut donc choisir d’autres mots :-) ("êtres cruels", "être inconscients", "être insensibles", "être égoïstes" par exemple).

5. Citations en guise de conclusion pour moi L’auteur écrit à la fin que "entre l’homme et l’animal, il existe une différence de degré et non de nature. C’est en respectant l’animal que l’Homme garde son humanité...Nous élevons des animaux pour les manger mais nous ne voulons pas les voir souffrir ou mourir ; les abattoirs sont des espaces clos où l’on tue des bêtes hors de notre vue et, la plupart du temps sur les étales de nos boucheries, la viande ne reflète plus l’animal dont elle provient". (p.357)

Je finirai (enfin !!) par cette phrase écrite au tout début du livre : "l’homme n’est pas un prédateur ordinaire, mais un être de culture" (p.9) Cette phrase me va bien, car comme je le disais en introduction, on entend tous les arguments et leurs contraires pour justifier la consommation de viande ou au contraire démontrer son caractère immoral. Convenons juste que c’est notre héritage culturel qui fait qu’on mange ou pas de la viande et que rien ne nous oblige à suivre aveuglément la culture qu’on nous a transmise. Ayons l’humilité de reconnaître que nous sommes tous bien incapables d’affirmer avec une quelconque certitude autre chose.

COMMENTAIRES ( 9 )
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  • Bonjour,
    Je ne vais pas rentrer dans la polémique entre végétariens, carnivores et omnivores car c’est insoluble et je ne pense sincèrement pas qu’une personne aussi instruite et savante soit-elle connaisse la vérité indiscutable, je dis bien indiscutable, bien que ma formation scientifique et mon expérience me place du côté d’un végétarisme équilibré.
    Mais aujourd’hui, il y a un plus grave que cette polémique citée, ce sont les additifs alimentaires et les résidus phytosanitaires qui se retrouvent dans nos assiettes chaque jour. Toutes ces molécules de synthèse sont de véritables poisons cellulaires mais on continue de les utiliser. Le grand scandale et la grande tromperie c’est que dans les préparations dites biologiques avec le label AB on retrouve des additifs de synthèse. Prenons le cas des préparations à base de soja, on y trouve des gélifiants et des agents de coagulation obtenus par synthèse, on se moque vraiment des consommateurs. Je pense qu’aujourd’hui le label bio ne veut plus dire grand chose. IL serait grand temps que les consommateurs apprennent à lire la composition de ce qu’il achètent et se documentent sur les différents additifs utilisés dans l’alimentation humaine et animale car les aliments pour les animaux sont bourrées de ces poisons.
    J.TURCHET

    13.07 à 12h28 - Répondre - Alerter
    • @ jacques TURCHET
      Bonjour,
      Je suis heureux de voir enfin quelques commentaires mesurés concernant cette question de véganisme/omnivorisme. Généralement, les commentateurs mettent tant de chaleur dans leurs convictions. Comme vous, je suis mesuré, et je pense qu’il n’est pas possible actuellement de trancher la question de façon absolue. Je préfère l’aborder sur un plan plus éthique que biologique. Nous perpétrons aujourd’hui une authentique Shoah animale, et rien ne peut justifier ceci. J’ai aussi eu quelques cours de paléobiologie, et la seule certitude que j’ai, c’est que l’humain consomme en tout cas beaucoup trop de viande. Ce qui est déroutant avec le genre homo, c’est son aptitude à utiliser l’outil comme aucune autre espèce. La présence de canines n’est pas un facteur déterminant. En effet, avez-vous vu les mâchoires des gorilles ou des ours des cavernes ? Ils sont/étaient pourtant strictement végétariens. Nous pouvons aussi nous référez à notre relatif le plus proche, le chimpanzé, qui consomme de la viande uniquement à l’état sauvage, et dans des quantités très faibles. Mais même ce constat n’est pas déterminant. Nous évoluons constamment, et notre mâchoire s’atrophie par rapport aux premiers sapiens. Les dinosaures carnivores les plus connus sont les Coelurosauridés dont le clade se déclinera pourtant en de nombreux herbivores. Ceci pour dire que s’il arrive au chimpanzé de manger de la viande, ceci ne signifie pas que nous devons en faire autant. L’humain à cette habitude de considérer à tort que l’évolution découle d’une suite logique irréversible aboutissant à un but initial. La nature est un chaos. Un caractéristique acquise peut se perdre. Nous l’avons constaté avec les oiseaux par exemple (autruche, émeu, dodo...). Je crois que ce qui nous caractérise surtout, c’est notre adaptabilité. Nous pouvons admettre que nous sommes des omnivores sur le plan biologique, mais ceci laisse à penser que la viande est facultative, et ne résout pas la question éthique.

      1er.10 à 10h23 - Répondre - Alerter
      • Bonjour,

        J’étudie la créature humaine depuis plus de quarante ans et je dois dire que plus le temps passe et plus je suis étonné voir dérouté par son comportement. De toutes les autres créatures c’est bien la seule qui se comporte comme elle le fait, l’humain peut être capable du meilleur mais aussi du pire et malheureusement c’est vers le pire qu’il se dirige de plus en plus, pour s’en convaincre il n’y qu’à simplement regarder ce qui se passe chaque jour. L’orgueil, la vanité, la jalousie, la convoitise, la prétention, la trahison et j’en passe remplacent l’humilité de plus en plus. Nous avons façonné un modèle de société contre nature où l’humain n’est plus considéré comme tel mais comme une simple valeur économique qu’il faut pressurer pour en tirer un profit maximum durant un temps donné et quand le rendement n’est plus au rendez vous on la remplace par une autre plus jeune, plus rentable et plus malléable sans se préoccuper du devenir de la personne, voilà la triste réalité.
        Je pense que cette vie trépidante, stressante au maximum pousse les humains vers ces comportements désinvoltes et dangereux. La vie dans notre société devient un véritable calvaire car l’argent domine tout et partout ce qui pousse à la corruption dans les plus hautes hiérarchies y compris celles qui gouvernent on en voit l’exemple chaque jour.
        Notre alimentation devient aussi de plus en plus en plus contre nature également, dévitalisée, antispécifique, remplie d’additifs de synthèse, de phytosanitaires, d’herbicides, d’engrais de plus en plus forts et dangereux ce qui engendre des troubles dans notre biochimie métabolique originelle qui engendrent à leur tour des pathologies très graves et incurables avec ce que l’on connait actuellement car pour les traiter on s’éloigne encore de la nature pour utiliser des produits de synthèse ayant tous des effets secondaires sur la santé.
        Je ne vais me relancer dans la polémique de l’alimentation carnée car c’est inutile et rien ne changera mais je voudrais signaler au passage ce que j’ai pu constater durant ma carrière professionnelle sur différents territoires étrangers où j’ai pu étudier différentes coutumes alimentaires et différents comportements humains.
        Les peuples s’alimentant de produits naturels et spécifiques à notre biochimie métabolique sans aucun tripatouillage agroalimentaire et sans phytosanitaires vivaient pratiquement sans maladies très vieux, ce sont peuples sont accueillants, pacifiques et respectueux de la vie.
        Les peuples ayant quitté leur vie naturelle pour épouser notre système deviennent exactement comme nous avec les mêmes comportements, les mêmes tares et les mêmes pathologies.
        L’humain croit tout connaître, tout contrôler, tout régenter mais reste incapable de guérir définitivement un simple rhumatisme, une simple arthrite et arthrose alors avant de vouloir prétendre à être des surhumains apprenons à être des humains tout simplement.

        Jacques TURCHET

        1er.10 à 14h06 - Répondre - Alerter
  • Merci pour ce très bon article.
    Je me méfie toujours des arguments naturalisants du type "on est fait pour" ceci ou cela. On peut faire dire ce que l’on veut à une "nature" toujours fantasmée parce que tellement complexe...

    Être végétarien est d’abord un choix éthique et politique. C’est cette éthique qu’il faut défendre.

    10.09 à 09h40 - Répondre - Alerter
  • Nous pouvons manger et digérer de la viande, certes, mais est-ce suffisant pour accepter moralement de tuer un animal ? La question est plutôt : pouvons nous NE PAS en manger ? et la réponse est OUI ! Partant de là, tuer un animal pour le manger devient un choix. Ce n’est pas une nécessité. A méditer : chaque mangeur de viande fait le choix conscient de tuer des animaux alors qu’il n’en a pas besoin.

    12.11 à 20h24 - Répondre - Alerter
    • Oui, nous avons en effet entièrement le choix.
      Dans mon article je voulais juste montrer les limites des phrases du type "l’homme est fait pour..." très souvent avancé par les uns ou les autres pour justifier ou au contraire rejeter la consommation de viande.

      12.11 à 21h00 - Répondre - Alerter
    • Le regime alimentaire OMNIVORE existe bel et bien.
      Je suis un homme qui pense âvoir un regime alimentaire omnivore. Je trouve tout à fait ma place dans le maillon de la chaine alimentaire.
      Je ne mange que tres peu de viande, le plus souvent la viande est presente lors de repas de fete dirais-je. La viande que je consomme je sais exactement d’ou elle vient, bien souvent j’ai vu les animaux vivants. et lorsque je consomme cette viande j’essaie de le faire avec toute ma conscience, et en silence je remercie la terre et ces animaux de nous nourrir si bien.

      9.07 à 16h53 - Répondre - Alerter
    • Qui peut me décrire de manière certaine le monde dans lequel nous vivrions si l’homme n’avait jamais été chasseur, n’avais jamais conquis de territoire au dépens d’autres espèces ? Si nous n’étions pas prédateur, nous serions très certainement proie, car la nature est faite ainsi. L’évolution serait totalement différente, nous se serions même pas la en train de lire cet article, nous aurions été incapable d’inventer tout ce que nous avons inventer etc. Je ne dis pas que le monde serait moins bien, mais il serait en tout cas différent.
      De même, si aujourd’hui l’homme s’arrête de chasser et de tuer des animaux, qui sait ou cela va mener ? 7 milliard d’humains voire plus peuvent vivre en parfait harmonie avec autant de lions, rinhoceros, loups, ours, etc. Pour ne citer qu’eux ? Sans parler de la déforestation encore plus massive qu’elle ne l’ait aujourd’hui pour nourrir l’humanité ?
      Bref, ne plus manger de viande n’est de mon point de vue pas si simple et pas sans conséquence. Mais c’est un beau débat !

      1er.08 à 10h55 - Répondre - Alerter
    • Si d’aventure une loi internationale voyait le jour ,une loi qui dise :"STOP !AUJOURD’HUI IL EST INTERDIT DE FAIRE DU MAL, DE TUER UN ANIMAL DE QUEL QUE FAÇON QUE CE SOIT ,POUR QUEL QUE RAISON QU’IL SOIT ,QUE CE SOIT POUR MANGER OU MEME POUR LUI PRENDRE LA VIE ", notre belle humanité ,qu’elle soit végétarienne ,végetalienne,omnivore et même cannibale serait bien (et je vais dire le mot) emmerdée ! Le simple fait de laisser la prédominance animale prendre le dessus sur la place de nos humains devenus passif . Hé oui , qu’ils soient ou non végétariens ,nos chers humains ,se refusant une régulation du peuple animal , pleurerais l’envahissement de son espace privé . Nous voyons déjà le cas sur les agriculteurs se plaignant aux autorités et aux fédérations de chasse ,pour des dégâts sur leurs cultures ! Les particuliers ne sont pas épargniés,car,là aussi il faut dire que des millions d’euros sont distribués aux plaignants chaques années ! Pauvre humanité que tu es !, tu as voulu dominer le monde, tu as voulu le maitriser,mais aujourd’hui tu as atteint le point de non retour avec ton peuple animal ! Le malheur est sur toi car deux règnes ne peuvent continuer a se côtoyer sans céder le pouvoir ! Dans ton orgueil ,restera une seule solution :"TE REGULER TOI MEME SI TU VEUX POURSUIVRE ET PARTAGER AVEC LE REGNE ANIMAL". Sommes nous plus humain ainsi ? Car l’homme a toujours voulu un mode de vie dans son espace privé et confortable et on imagine mal qu’un sanglier ou même un lion (en prenant l’extrême ) vienne chercher sa pitance dans votre jardin ou encore en ville ! Imaginez un seul instant ,en Australie ,la prolifération des alligators changeant de terrains de chasse pour aller dans les écoles !! Chez nous ,le renard,est un porteur de rage saint s’il n’est pas régulé de graves maladies prendront place sans compter sur les dégâts des sangliers , des cerfs et chevreuils sur les cultures et forêts.Certes c’est la nature me direz vous mais mettre une culture de blés ou de maïs ou autre encore devant cette nature c’est comme mettre un gros paquet de bonbons devant un enfant ,croyez vous qu’il n’y touchera pas ? Voyons la réalité en face , être végétarien reste le choix de tout un chacun ,omnivore aussi, mais restons humble devant le choix d’autrui respectons nous avant de critiquer les régimes des uns et des autres.Tout les règnes restent des êtres vivants qu’ils soient végétal ou animal chaque règne est pourvu d’une conscience car pour preuve le fait scientifique ,deux plantes identique, l’une quel’on délaisse de tout commentaires een l’arrosant chaque jour et l’autre que l’on carresse en lui parlant tout en l’arrosant ,nous a démontré que celle qui était délaissée se meure beaucoup plus rapidement que la seconde ! Ne parlez jamais du règne végétal comme d’un règne dépourvu de conscience !car nous sommes tout autant de grands prédateurs du règne végétale que ce soit en abattage des arbres qu’en consommant notre salade ou nos aubergines .Ne me dites pas "c’est pas pareil !"c’est exactement la meme chose car tout et je dis vraiment tout végétal est pourvu de conscience et ce n’est pas parce que ce regne ne peux exprimer sa souffrance qu’il n’en est pas affligé ! ’Commençons simplement a nous respecter les uns et les autres !Comme je l’ai dis plus haut ,le point de non retour a été franchi il y a longtemps et notre éveil trop tardif aura bien du mal a imposer ses solutions . Trop d’intérêts politiques , financiers sont en jeux pour faire marche arrière et tout ces gents ,en haut de la pyramide, nous contrôlent comme des marionnettes .Si vous pensez être libre de vos gestes,vous vous trompez....mais ceci est un autre suget..... A bon entendeur et dans le respect de tous, Bien a vous.....

      6.09 à 00h22 - Répondre - Alerter
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