Il supprimera l’attribution de dividendes aux actionnaires. En remerciement de leur soutien, chacun d’eux se verra offrir une boîte de chocolats pour son anniversaire. Deux boîtes en cas de résultat exceptionnel.
Chaque employé aura droit à une demi-heure de conversation téléphonique quotidienne - aux frais de l’entreprise - avec ses proches, parents, enfants ou conjoint.
Le patron laissera sa place de parking, celle bien située près de l’entrée, attribuée d’office à la personne qui touchera le plus bas salaire de la société.
Le patron instituera le CGE, le Contrat Garantie Embauche par lequel le patron s’engage à garder l’employé pendant au moins deux ans.
Il laissera ses employés faire la sieste pendant une demi-heure en début d’après midi. Une sieste organisée en roulement par équipes pour assurer la bonne marche de l’entreprise. Demi-heure de sieste cumulable bien entendu avec la demi-heure de téléphone avec ses proches.
Lors des négociations salariales avec les représentants syndicaux, négociations longues et souvent tardives, le patron devra offrir un choix d’au moins trois menus différents ( japonais, pizzas et végétarien). Il prendra les commandes lui-même. Si les discussions se prolongent très tard dans la nuit, il offrira le taxi à ceux qui n’ont pas de véhicule.
En plus de ces négociations salariales annuelles, il instituera une fois tous les trois ans une loterie de l’augmentation des salaires. A gagner, des hausses pouvant aller jusqu’a 10% d’un coup, le plus petit lot étant 1% au-dessus de l’inflation. Tout le personnel, ouvriers, administratifs et cadres est convié, chacun achetant des tickets (pas plus de trois par employé) à des prix proportionnels à son salaire. L’argent récolté est offert à une association caritative locale.
Il ne gagnera pas plus de quatre fois le plus bas salaire de son entreprise. S’il veut être augmenté, il devra augmenter tout le monde.
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