Si ce blog n’a pas l’attrait que l’on pourrait en attendre - puisqu’il se présente aux yeux de tous - je ne vais pas pour autant en demander pardon aux lecteurs qui se seront aventurés ici.

Certes, on ne m’avait pas forcé au silence et il était peux-être bon que je foute la paix au lecteur, jusqu’ici ! Surtout qu’il y a des personnes dont c’est le métier d’écrire et qui font ça très bien ! Dans TerraEco, du moins...

Alors, pourquoi ce blog ?

D’abord, parce que TerraEco a commit l’erreur d’en faire la demande. A vouloir jouer les acteurs de la démocratie et donner la parole à tous, ils se sont exposés à ça (tant pis pour eux), mais ils vous ont aussi entraîné dans cette galère. Vous savez maintenant à qui vous en prendre !

Ensuite, parce que, si j’ai un peu compris la façon dont les choses vont, rester discret dans son coin c’est participer à ce qu’il ne se passe rien. Or, j’ai conscience de ma responsabilité envers mon fils de 8 ans et sa génération, envers tous nos enfants d’aujourd’hui et de demain, et surtout envers toutes les générations à venir.

Enfin, j’ai ouvert ce blog parce que c’est gratuit (ça c’est le petit côté naïf que j’aime à entretenir) et que je ne cherche pas à vivre des droits d’auteur !

Mais je ne cherche pas non plus à échapper à mes devoirs. Et j’ai le sentiment de devoir faire en sorte qu’aujourd’hui, soient adoptés les comportements qui n’auront d’effets QUE sur leurs vies futures... Ceux sur lesquels nous n’avons pas plus "le droit de vie et de mort" que ne l’ont eu nos arrières grand-parents sur nous-même, mais qui n’auront d’autre choix que celui de faire avec ce que l’on aura bien VOULU leur transmettre...

Alors voila. D’autres font déjà bien leur part. J’essaie de faire la mienne comme je peux. Je crois, comme TerraEco, que c’est en faisant et en disant ce que l’on fait, que peut s’enclencher le mouvement général vers le développement durable. Et plus les témoignages seront nombreux, plus il sera difficile aux politiques (pas tous), aux financiers (pas tous) et autres décideurs (pas tous non plus) avides de rendements inconditionnels, de ne pas prendre en compte les aspirations à un mode global de fonctionnement qui soit à la fois vivable, viable et éthique !

Il y a déjà longtemps que je me suis fait cette réflexion. Que si une vie réussie se mesurait à l’aune de la fortune, du pouvoir ou de la célébrité, c’est que peut-être cela cachait une certaine frustration ; Celle de l’éternité ? Pour ma part, j’ai déjà renoncé à la vie éternelle, alors je ne risque plus rien !

Dépouillé de ces artifices (la fortune, la gloire et la beauté), je n’ai gardé que l’essentiel : mon amour de Père. (Je rends hommage ici à ma femme, à qui je le dois !)