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innovation politique

Par Rodrigue Coutouly
15-03-2011
Mots clés
Energies
France

« On ne peut pas sortir du nucléaire »

« On ne peut pas sortir du nucléaire »
(Crédit photo : Fred Niro / Wikimedia Commons)
Discussion en arrivant au bureau ce matin : « Tu as vu le Japon, c'est terrible, hein !? » « Oui, et en plus, le nucléaire, on ne peut pas s'en passer à moins de revenir à la bougie. » Et pourtant !

Dans les médias, les interventions du personnel politique et des experts, on retrouve la même dualité entre les pro (« le nucléaire est sûr et indispensable ») et les anti (« c’est dangereux et on peut passer à autre chose »). Et si on prenait un peu de hauteur pour comprendre que tout cela est plus compliqué et un peu moins manichéen ?

1 - Les « anciennes » énergies :

S’ il fallait caractériser les énergies que nous utilisons pour produire de l’électricité, on peut dire que le nucléaire est la plus récente et la plus sophistiquée des sources d’énergies que l’on peut qualifier d’« anciennes énergies ». Celles-ci se caractérisent par trois aspects :

- il s’agit de centrales, d’usines compactes produisant une grande quantité d’électricité sur une petite surface. L’électricité est diffusée de manière centralisée sur l’ensemble du réseau.

- ces centrales dégagent de la pollution, pollution instantanée de l’air dans le cas des centrales thermiques ayant des conséquences immédiates sur l’atmosphère, pollution à long terme par la radioactivité pour les centrales nucléaires.

- ces centrales nécessitent un combustible qui est, par définition, limité en ressources.

Pour le cas spécifique du nucléaire, notons quelques particularités :

- les centrales compactes, fonctionnant à l’énergie atomique, sont d’une très grande puissance

- la pollution à long terme nécessite une organisation particulièrement rigoureuse pour gérer le risque, le confiner, prévenir les fuites et accidents, gérer les déchets à très long terme, assumer les éventuels accidents aux conséquences catastrophiques et coûteuses comme le démontre l’actualité japonaise. Le coût de ces protections est très important et surtout difficile à contingenter à cause du risque d’accident et de l’avenir des déchets. Le coût apparent du nucléaire n’est pas le coût final pour l’Humanité, impossible à quantifier.

- le combustible, l’uranium, est limité et devrait, d’après la plupart des estimations, disparaître d’ici la fin du siècle. Il va devenir rare et cher au fur à et mesure que les pays vont s’équiper en centrale nucléaire. Sans compter le coût géopolitique, comme le démontre l’affaire des otages au Mali.

Il faut comprendre la part toute particulière de l’atome dans la culture française. L’origine de cette industrie, dans les années 50, doit être cherchée dans l’alliance entre les milieux scientifiques et politiques français, dans une tradition colbertiste caractéristique de notre pays. Je recommande à ce propos la lecture de l’excellent ouvrage de mon ami Alain Leridon : L’Atome hexagonal, histoire de la relation de la France avec le nucléaire, publié aux éditions Aléas, en 2009.

Enfin, pour conclure, dans la situation actuelle de la France, nous ne pouvons pas nous passer du nucléaire parce que notre système de production est majoritairement d’origine atomique. Mais rien ne nous oblige, dans les années et décennies à venir, à continuer à investir dans une énergie qui possède autant de défauts.

2 - Les énergies alternatives :

Pour la majorité des citoyens de notre pays, leur opinion est faite : il n’existe pas d’alternatives viables. Pourtant, quand on creuse la question, on s’aperçoit que les solutions existent, même si elles sont mal connues et souvent déconsidérées.

L’alternative consiste dans un système qui possèdent les caractéristiques suivantes :

- l’énergie est récupérée sur les productions naturelles de la planète : les déplacements de masse d’air (les vents, les vagues), de masse d’eau (les chutes d’eau, les courants), la chaleur produite par le soleil (panneaux solaires). Pour pouvoir exploiter l’ensemble de ces forces, les capteurs doivent être dispersés et variés. On est donc dans l’opposition aux « anciennes énergie s » qui étaient concentrés dans quelques centrales. Ici, on utilise et exploite de multiples unités. Cela présente un avantage : l’installation et la gestion de ces multiples capteurs d’énergies nécessitent une main d’œuvre importante. Contrairement aux « anciennes » centrales, c’est une économie créatrice d’emplois.

- ces capteurs multiples sont parfaitement au point techniquement. Le seul reproche qu’on a pu leur faire était l’intermittence de la production d’énergie par la nature. Mais les systèmes de production alternative comprennent des éléments de régulation : pompage-turbinage, batteries, pile à combustible, ... C’est un véritable progrès par rapport au XXe siècle : on sait maintenant parfaitement produire et gérer de manière décentralisée et intelligente l’électricité (système smart grid). On passe d’une logique de centrale à une logique de système décentralisé.

- ces systèmes de capture ont un énorme avantage : ils ne dépendent plus de ressources du sous-sol limitées, pour lesquelles la concurrence ne va faire que s’exacerber. On a seulement besoin de ces ressources pour construire ces différents capteurs. Le coût de ces systèmes va passer essentiellement dans la main d’œuvre pour les construire, les installer et les entretenir. c’est donc un coût qui a des répercussions positives sur l’emploi et donc l’économie.

- enfin, contrairement aux idées reçues, on peut largement produire toute l’électricité dont nous avons besoin avec ces technologies.

Si vous doutez de l’existence de ces technologies, de leur fiabilité et de leur cohérence, je vous conseille vivement d’aller surfer sur le blog Objectif Terre de mon collègue Olivier Danielo : son site recense et décrit l’ensemble des technologies et de leurs possibilités d’organisation et de développement économiques : il y plus de 3 500 articles, c’est un monument !

Si vous doutez encore, c’est sans doute que vous vous trouvez en quelque sorte dans la situation de ces personnes qui, à la fin du XIXe siècle, préféraient la machine à vapeur au moteur électrique. La première était sale et polluante mais on la connaissait bien, on l’avait adoptée. Le moteur électrique paraissait compliqué et cher, il était trop nouveau et mal connu, il était déconsidéré.

3 - Passer d’un monde à l’autre

Nous avons donc actuellement besoin du nucléaire pour produire notre électricité. J’espère vous avoir convaincu qu’il fallait passer à autre chose. Mais comment réaliser cette transition en deux décennies ?

La méthode est simple : taxer de manière très légère (quelques dizaines de centimes sur une facture les premières années) toute l’électricité produite à partir de sources non renouvelables. Utiliser entièrement cette taxe pour financer les investissements nécessaires pour acheter et installer des capteurs (éolienne, solaire, hydraulique). Augmenter cette taxation au fur et à mesure que le potentiel du renouvelable prend de l’importance. Cette méthode, dite des contributions incitatives, permet de réaliser cette transition tout en stimulant l’économie du pays qui réalise cette révolution énergétique.

Le nucléaire, nécessaire aujourd’hui, va devenir de plus en plus coûteux demain pour deux raisons : parce la pollution cumulée va coûter de plus en plus cher et parce le combustible va augmenter de façon exponentiel. Sur une planète où la concurrence pour l’accès aux ressources se développe, disposer de ressources renouvelables à l’infini sera, à l’avenir, un atout essentiel.

Mots-clés : Energies
COMMENTAIRES ( 20 )
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  • Tout ceci est très bien, mais l’auteur n’a tout simplement pas démontré la possibilité à l’heure actuelle de sortir du nucléaire en le remplaçant par des énergies renouvelables
    En effet, son argumentation ne repose sur aucune donnée chiffrée - et pour cause....
    simplement sur des affirmations.
    donc je ne suis absolument pas convaincu.
    malgré ses défauts le nucléaire a au moins l’avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre. (cf le charbon en allemagne)
    D’autre part, il existe d’autres sources de combustibles nucléaires et la recherche avance sur le sujet.
    Ce n’est certes pas l’idéal - Je vous parie le champagne que l’objectif de 50 p cent de nucléaire à la place de 80, ne sera pas tenu (on a le temps de voir, me direz vous !)

    11.12 à 14h06 - Répondre - Alerter
    • On aura effectivement beaucoup de mal à redescendre à 50%, tellement le lobby du nucléaire est puissant en France : tous les conseillers en matière d’environnement du gouvernement sont des ingénieurs des mines, convaincus des bienfaits du nucléaire.

      Je n’ai peut être pas démontré que l’on pouvait sortir du nucléaire, mais personne n’a démontré que le nucléaire allait rester l’énergie la moins onéreuse !
      Tous les indicateurs indiquent le contraire.

      Pour les chiffres, ils sont tellement faciles à manipuler ! Mais, si vous êtes amateurs, vous trouverez plein de chiffres à partir des liens de mon article : il n’y a pas que les pro-nucléaires qui ont le monopole de la manipulation (au sens positif du terme) des indicateurs et des graphiques.
      Pendant ce temps, l’Allemagne se donne les moyens de sortir du nucléaire et, en passant par une phase transitoire, elle va -en plus- limiter comme nous les émissions de gaz à effet de serre.
      Vous êtes "Réaliste" ? ... ou aveuglé par la "supériorité" du nucléaire ?

      11.12 à 16h35 - Répondre - Alerter
  • Bravo, c’est bien dit et j’en ferais la pub. Merci aussi à tous les contributeurs constructifs. C’est un vrai débat.

    12.12 à 00h12 - Répondre - Alerter
  • merci pour cet article,
    en France et certainement ailleurs, il y a des rivières qui avant l’electricité etaient couvertes de moulins pour moudre le grain afin de faire du pain. l’electricité les a fait disparaitres.
    de nos jours, ne pourrait on pas faire en sorte de restaurer ces moulins et y installer des turbines. pres de chez moi il y a un particulié qui alimente 300 foyers avec ce procedé.

    23.03 à 18h32 - Répondre - Alerter
  • @chaterneau ! merci pour la culture G ;-)

    21.03 à 15h34 - Répondre - Alerter
  • si nous pouvons sortir du nucléaire

    ou du moins le réduire,mais toujour

    l’argent le reste tous le monde s’en fou

    et bien continuer à détruire notre

    planète et toute vie sur cette

    merveilleuse planète bleu qui nous

    apporte (tout) dommage pour les

    génération qui nous suivent.

    21.03 à 13h09 - Répondre - Alerter
  • 1POçIBLE N’EST PAS FRANçAIS mr le français de souche d’orijne bretonne pdt répu repu de franSS élu faSSon chelou selon la rumeur, pas de fumée 100 feu balladur/bettencourt et argent sale de kdafi

    gaffe argument pro-foSSile la résiste des anti amn à des ktastrofes

    GRÈVE GNÉRALE
    IM’ÉDIATE JUS’K RÊT C.N

    grand dbat, référendum truqés d’avance organiz longue o bon vouloir soporific à SUPR-MAN DICTATO/DIABOLO
    aide la révolution liby-n emprisonne des anti-kpitaliste franSS

    CECI N’EST PAS 1 SPAM

    RENOUVE OUI / exploitassion-pollussion NON
    http://feeds.feedburner.com/LesEner...

    arrêt i-médiat de tous réactor du monde

    arrêt i-médiat "construction" en cours des new réactor
    mm kpables à 100% de cqrit à 100% des k

    arrêt i-médiat de tous projets nuclér civilo/militr militr payés à ri1 fr oui mais cs la bricole/complex 6tm d’armes et mo1 complex

    stop i-d dans le nuclér civilo/militr etc
    boson de higgs
    lazr mégajoule
    iter, epr ..... r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-r-

    a-c de bricole/complexitude q’1poz 1 mode de vie o contrr de la nature - en - d’spas : __o monte __terres irradiées __fachisme 1dustril __qlture 1tensive ex : huile de palme

    de ktastrof en ktastrof

    __tmi 1979 __25/36 avril 1986 tchrnobyl/clinton __kniqle 2003 __marée noire golf mexic __hivrs 2010/2011 __japon 2011 ;
    - je croyais l’atome sûr vous aviez tout prévu 1 tchrnobyl plus poSSible cible !! rél contrr, soit voyant à ql bricolages est recouru pour grer la chooz preuve tout est pas prévu la sur’t atomic ; 1 mot et, qi prends des doz mortl crtes pas poches pln l’exprte crachouillerie du microfone

    http://observ.nucleaire.free.fr/c-z... / http://www.sortirdunucleaire.org

    ojourd’hui/dem1 :
    chooz schiste gazhuiletrol’p NON

    GGAZAZ DEDE S SCHISTECHISTE ? S ? SURTOUTURTOUT PASPAS !!
    De nombreux permis de prospection en vue de l’extraction du gaz de schiste
    ont été octroyés à des multinationales dans plusieurs régions de France dont
    les Cévennes. Discrètement, en 2010, par le ministre de l’Écologie. Les
    couches de shale enferment ce gaz hermétiquement dans le sous-sol.
    Extraction : forage vertical puis horizontal (parfois en étoile) jusqu’à 3500
    mètres ; fracturation de la roche (shale) en injectant dans le forage environ
    15000 m3 d’eau sous pression, du sable et un composé de près de 600
    produits chimiques polluants et toxiques. Défilés de camions « 35 tonnes »
    pour transporter le matériel, l’eau, les produits chimiques... le gaz. Tous les
    300 mètres environ, vaste site de forage, avec derrick, réservoirs de gaz,
    bassins d’évaporation du mélange eau, produits toxiques, matières
    radiocatives (50% au moins reste dans le sous-sol). Fuites, explosions et
    incendies parfois,. Pollution majeure des eaux et de l’air - dégâts irréversibles
    sur la santé (Theo Colborn, endocrinologue, Gasland [Josh Fox, USA]).
    http://gazschiste.wordpress.com/
    ©Libres-Ailé(e)s, licence libre Creative Commons, SA — Ne pas jeter sur la voie publique
    http://cri-ac.org/?p=1717

    www.deleaudanslegaz.com

    STOP énrj foSSile

    STOP é1/4 entre :
    sdf 100 ri1 et milliardr ox multiples palaSS

    NANOTECHNOLOGIES ET RISQUES : RESPONSABILITÉS ET ASSURANCES ?"
    INFOS PRATIQUES :
Le mardi 22 mars 2011 de 08:30 à 10:30
    Paris
    Restaurant " Le chien qui fume", Châtelet Les Halles

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/...

    par maj ; ml de ces corrspondants o-t de ma liste

    combustible marine dvelopmans/24h durable
    aiea andra areva asn qe de a como par azar albrta, manqe 1 ici : asn
    irsn
    politecnic
    ulm

    21.03 à 12h36 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    Cet article est intéressant mais il manque à mon avis l’essentiel : les économies d’énergie.
    Pourquoi toujours raisonner à périmètre constant.
    J’ai lu quelque part "si on voulait remplacer nos réacteurs nucléaires par des éoliennes, il en faudrait 87 000".
    Peut-être, mais a-t-on vraiment besoin de toute l’électricite produite pour vivre ?
    Notre consommation globale (pas que d’électricité d’ailleurs, mais c’est un autre sujet) ne cesse d’augmenter depuis des decennies, avec un coût environnemental effrayant. Commençons par contrôler cette frénésie suicidaire !

    21.03 à 09h12 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,
      je suis parfaitement d’accord avec vous. Dans cet article, je ne parle que du problème de la transition d’un monde à l’autre. Mais le problème de la sobriété est tout aussi important. Il faut y réfléchir : je vous propose de lire à ce propos un article faisant des propositions sur les économies d’énergies dans les logements anciens.
      http://www.fiscalite-environnementa...

      21.03 à 15h05 - Répondre - Alerter
  • Je trouve cet article particulièrement bien réalisé, en effet, il est bien de constater que le nucléaire n’est pas une fatalité. Seulement, comment un citoyen peut-il agir ? Maintenant et tout de suite pour empêcher cette volonté politique et non citoyenne du "tout nucléaire" ?
    Et bien comme vous le savez probablement le marché de l’électricité libéralisé depuis 2007 ! (ou en cour de libéralisation pour EDF)
    Maintenant je vais vous parler d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) oui cela existe :-) et à but non lucratif
    Cette coopérative répond aux objectifs suivant

    -> Promouvoir les énergies renouvelables (hydraulique, éolienne, photovoltaïque et biogaz),

    -> Défendre la maîtrise de la consommation d’énergie,

    -> Décentraliser la production (National => en Région) Ex : http://www.enercoop-bretagne.fr/

    -> Offrir à chaque citoyen la possibilité de s’approprier l’accès à l’énergie. (Sociétaire)

    Plus d’information sur la Coopérative
    Site web : http://www.enercoop.fr/

    “Avec EDF, mon argent allait au nucléaire et aux actionnaires
    Avec Enercoop, il va aux énergies renouvelables et à l’économie solidaire”

    Un sociétaire

    20.03 à 15h11 - Répondre - Alerter
  • Tout à fait d’accord avec l’auteur !
    Un petit rappel en plus
    Le nucléaire, ce n’est que 2,5 % de l’énergie finale mondiale et 5% de son énergie primaire ; c’est donc complètement marginal et on nous assène qu’il serait impossible d’en sortir ? Une politique de maitrise de l’énergie à elle seule le permettrait facilement !

    19.03 à 13h09 - Répondre - Alerter
  • "Cela présente un avantage : l’installation et la gestion de ces multiples capteurs d’énergies nécessitent une main d’œuvre importante"... Depuis quand la faible productivite est-elle un avantage ?
    Je ne suis pas contre les creations d’emploi, mais si c’est vraiment l’objectif, alors pourquoi ne pas simplement embaucher des centaines de millers de cyclistes pour actionner des dynamos ?

    Deuxieme remarque : l’uranium devrait disparaitre avant la fin du siecle. C’est possible, et effectivement un inconvenient de toute strategie non-renouvelable. Ceci dit, vous jugez les choses d’apres l’etat actuel de la technologie, et il faut reconnaitre au nucleaire de porter des promesses d’ameliorations sur ce plan. ITER n’est pas pour demain, mais on a beaucoup de cartes en main pour resoudre ce probleme bien avant la fin du siecle.

    18.03 à 16h24 - Répondre - Alerter
    • cher Yann, Un peu malhonnête, non ? Comme argumentaire, le truc des cyclistes ! .
      Créer des emplois ne veut pas dire forcément créer de la faible productivité ! Il s’agit d’échanger plutôt un coût inutile, celui de la ressource non renouvelable contre des emplois utiles. L’économie et les personnes qui (re)trouveront du travail y gagneront.

      quant à ITER, c’est une hypothèse ! Dans les années 60, on pensait aller sur Mars dans les années 2000. On ne peut anticiper sur une hypothèse : les virages sont trop importants pour prendre ce risque.

      19.03 à 09h35 - Répondre - Alerter
      • Et surtout, ITER c’est de la fusion nucléaire, ça n’a juste rien à voir avec la fission. On aura beau construire autant d’EPR qu’on veut, ça ne fera pas avancer d’un seul jour la recherche sur la fusion.

        19.03 à 11h54 - Répondre - Alerter
      • ITER souffre également de deux problèmes. La mise à l’échelle tout d’abord. Ce n’est pas parce qu’on arrive à produire de l’électricité avec ITER qu’on saura le faire "grandeur nature". Donc passer du labo à la production demandera encore quelques décennies de plus.
        Et le second, c’est que démarrer un hypothétique réacteur à fusion nucléaire, nécessitera la puissance d’un réacteur à fission, tant le démarreur est gourmand. Et d’ici là, il est fort possible qu’on ait épuisé nos derniers grammes d’Uranium.
        C’est ballot. On sera à côté d’une techno super, mais sans démarreur...

        20.03 à 22h58 - Répondre - Alerter
  • le moteur éléctrique ? a la fin du XIX ? vous voulez sans doute parler du moteur a explosion !

    18.03 à 16h11 - Répondre - Alerter
  • il devrait être évident pour tout le monde que le principal inconvénient de produire de l’électricité en grande quantité (nucléaire ou pas) pour la distribuer loin est la perte d’energie par effet joule. on devrait donc privilégier de petites unités de productions et surtout réduire nos besoins qui semble t’il sont illimités, com’ notre égo d’ailleurs....

    18.03 à 15h49 - Répondre - Alerter
    • Excellent article...

      On voit de la statistique reproduite ci-avant (le nucléaire, 2,5% de l’énergie finale pour 5% de l’énergie primaire), que 50% de l’énergie nucléaire produite est dispersée par effet joule (c’est à dire chauffe les câbles et l’air, mais n’apporter rien de nouveau), là où l’auteur montre que les énergies renouvelables sont toujours à proximité (emploi local et efficacité énergétique).

      J’avais même en tête que plus de 60% de l’énergie nucléaire produite ne sert pas à la consommation finale. Ce chiffre augmente encore quand l’on intègre dans le calcul le coût énergétique de la fabrication et du démantèlement.

      Je me suis permis d’insérer l’article sur ma revue de web post-Fukushima : http://www.technoscopie.info/2011/0...

      20.03 à 21h48 - Répondre - Alerter
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