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29-11-2006

Notre avenir est dans l’assiette

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Certes l'industrie agroalimentaire grossit parfois sans scrupule. Mais les consommateurs ont aussi un rôle à jouer.
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  • Par Serge Guégan * : Nouvel article

    La question traitée dans l’édition N°29 de Terra Economica (et bien traitée d’un point de vue "médiatique" !) mériterait un approfondissement très important : c’est un sujet extrêmement grave. Vous vous adressez à des lecteurs jeunes... On est au coeur d’un des problèmes les plus importants que notre société aura à résoudre dans les années à venir...

    1- Le consommateur doit aussi se prendre en charge !!! A lui aussi de maîtriser son alimentation et de mieux se nourrir. l’Enfer c’est d’abord soi-même. Je crois qu’il faut en finir avec cette idée que le consommateur n’est qu’une victime débile et pas un acteur intelligent responsable.

    2- Je suis d’accord pour dire comme le suggère Jean Marie Le Guen que les jeunes (enfants et jeunes ado) ne devraient pas pouvoir être l’objet de manipulations/sollicitations télévisuelles et autres comme c’est le cas aujourd’hui... Mais il faut faire très attention ! Car à force de tout réglementer notre vie va devenir impossible et surtout, de toute façon, les puissants (donc les grands groupes alimentaires) sauront toujours s’adapter et utiliser les nouvelles règles. Plus on normalisera plus on concentrera... Je ne veux pas dire qu’il faut être fataliste : Je crois à la vertu de l’information et de l’explication (si elle est diversifiée !), je crois en la nocivité de la norme : elle tue la liberté, la diversité, le sens de la responsabilité, l’initiative... Je trouve très triste qu’aujourd’hui il faille passer dans tous les domaines par l’interdiction (source de financement via les amendes, ce qui explique son usage immodéré). Je ne dis pas, s’agissant du tabac, par exemple, qu’il ne faut pas faire quelque chose : mais peut-on interdire tant qu’on n’a pas tout fait sur le plan de la prise de conscience ?
    Le temps aurait réglé le problème : le tabagisme aurait culturellement disparu de lui-même ! Et l’homme en serait sorti grandi alors que toutes ces interdictions nous infantilisent !

    3- Je vous accorde enfin, que le consommateur manque de bases solides en matière de "manger sain". Les jeunes en particulier, mais pas seulement... La nutrition et la santé en générale doivent faire partie du socle de connaissances primaires dans notre système éducatif... Mais je crois que ce qu’il faut surtout qu’on nous apprenne quand on est jeune, c’est à développer notre personnalité/spécificité individuelle, notre capacité à être et à rester nous-mêmes... et à ne pas se laisser influencer trop facilement. Notre système éducatif ne doit pas former des loups et encore moins des moutons...

    Voilà le véritable enjeu : éviter d’être transformés en marionnettes !

    * Serge Guégan est le fondateur du cabinet Food Intelligence

    29.11 à 18h10 - Répondre - Alerter
    • Je suis d’accord sur l’assertion que le consommateur doit se prendre en charge mais pas sur le rejet de la réglementation. Le tabac illustre bien la faiblesse de l’argument : en attendant la disparition très lente des fumeurs, beaucoup de non-fumeurs auront également souffert.

      L’article se concentre sur la santé personnelle. Et la santé de la planète et de ceux qui habitent les régions moins réglementées alors ?

      Agir de façon responsable en tant que consommateur, c’est beaucoup plus que préserver sa propre santé et montrer qu’on n’est pas une marionnette. C’est le respect d’autrui et de l’environnement. Chacun qui a une conscience sur les plans humanitaire et environnemental se trouve obligé de faire de plus en plus de recherches personnelles sur les origines de ce qu’il ou elle achète.

      Il est évident qu’on doit boycotter tous les produits jettables qui ne sont pas biodégradables ou qui proviennent de sources non renouvelables (ex. mouchoirs en papier fabriqués à partir de la forêt vierge canadienne).

      Il faut éviter également de manger les espèces de poisson - et il y en a beaucoup - qui sont surexploitées au point de se trouver menacées de disparition.

      Il faut refuser d’acheter des fruits, légumes et céréales qui ont été produits à l’aide de pesticides qui polluent les eaux de ceux qui n’ont pas la possibilité de boire autre chose et qui font disparaître les animaux et les oiseaux des zones affectées, menaçant beaucoup d’espèces de disparition.

      La plupart de la viande vendue en Europe a été produite à l’aide de soja (dont beaucoup GM) produit par les géants américains de l’agro-alimentaire sur des terres obtenus soit en détruisant de la forêt vierge amazonienne soit en dégageant de façon pas très honnête des paysans (qui finissent dans les bidonvilles et les rues des grandes villes). Si nous mangeons cette viande, nous soutenons financièrement cette devastation.

      En Europe, donner du lait en poudre à un bébé n’est peut-être pas très sain mais il ne comporte pas un grand risque. Là où l’eau est infectée, ce n’est pas le cas. Mais pour protéger les victimes du marketing sans scrupules de ces produits inadaptés, il ne suffit pas de ne pas acheter du lait en poudre. Il faut chercher plus loin et boycotter tous les autres produits des multinationaux qui participent à cet infanticide - ce qui devient très difficile avec tous les fusions, OPAs, changements de noms, changements de marques, etc. dans le monde des grandes affaires.

      Avant d’achèter du bois non FSC, il faut se rappeler que la moitié de la forêt vierge qui restait dans les années 1970 n’est plus là !!!!

      C’est malheureux à dire mais nous sommes une petite minorité à prendre connaissance des dégats de notre économie moderne. La bonne santé de certaines entreprises sans moralité et la faible demande pour les produits bio/commerce équitable en témoignent. Même si nous respectons à la lettre nos principes et incitons notre entourage à nous suivre, la progression de cette conscience sera bien trop lente, face au pouvoir de l’argent (à travers la propagande et même la corruption) des multinationaux, pour préserver la planète avant qu’il ne soit trop tard.

      Pour lutter contre les pires excès de l’économie non bio et non équitable, il faudra, à court terme au moins, passer par la législation. La Chine nous montre ce qui se passe quand une économie se développe sans législation de protection pour l’environnement et pour les défavorisés parmi ses habitants.

      30.11 à 12h52 - Répondre - Alerter
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