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16-11-2006

Nicolas Hulot est-il un produit recyclable ?

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Tout ce que la France compte de candidats avérés ou potentiels à l'Elysée recycle allègrement les idées de Nicolas Hulot. Mais les contradictions entre effets d'annonce et réalité du terrain montrent que peu d'élus ont pris la mesure des enjeux.
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  • Humour, politique et recyclage... Chronique actualité, cette semaine : NICOLAS HULOT :
    http://doudouille.hitmuse.com
    Ecoutez les titres MP3
    Bonne écoute...

    Voir en ligne : L’Actualité de Doudouille

    25.11 à 10h50 - Répondre - Alerter
  • Par Edouard Flam, journaliste à Terra Economica : Nicolas Hulot est-il un produit recyclable ?

    Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Ségolène Royal, DSK, jusqu’à Laurent Fabius qui dit vouloir en faire un Premier ministre et Philippe de Villiers qui tente de verdir son programme : tout ce que la France compte de candidats avérés ou potentiels à l’Elysée recycle allègrement les idées de Nicolas Hulot.

    Tant mieux : en mettant les questions de développement durable au devant de la scène, nos édiles mettent la main dans un engrenage dont elles ne sortiront plus. La surenchère écologique donnera nécessairement lieu, après l’élection, à un contrôle citoyen. Surtout si les médias font leur travail d’investigation. Il faudra, alors, tenir les promesses. C’est là que les choses se corsent.

    Les contradictions se ramassent à la pelle

    Il suffit, en effet, de suivre la chronique quotidienne des effets d’annonce et « petites phrases » pour comprendre à quel point la démarche environnementale de nos élus - de gauche comme de droite - ne tient globalement pas la route. Naïveté, méconnaissance des dossiers ou insincérité... ce sera aux électeurs de trancher.

    Premier exemple : lundi 13 novembre, le Premier ministre Dominique de Villepin annonce une série de mesures dans le cadre du plan climat de la France. Ce dernier est censé permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) comptabilisées sur le territoire français. Les propositions du Premier ministre vont dans le bon sens : taxe sur la consommation de charbon, augmentation des taxes sur les pollutions industrielles et les déchets, avantage fiscaux pour les travaux d’optimisation énergétique des logements anciens, etc. Mais dans le même temps M.de Villepin se montre incapable de questionner le transport civil aérien de masse, dont on sait qu’il est une des principales menaces pour l’environnement. Extrait : « Je crois dans la filière aéronautique et je crois dans l’avenir industriel de la France (...). Dans les mois qui viennent, je continuerai à défendre cette ambition »

    Nouvelle recette écologique : une dose de charbon, trois doses de produits toxiques

    Deuxième exemple, à gauche cette fois. Du côté de la Nièvre, le parti communiste milite depuis plusieurs années pour l’ouverture... d’une nouvelle mine de charbon. Le député PS Christian Paul s’est lui aussi emapré du dossier et, au nom de l’emploi, se félicite de cette perspective. Au nom de l’emploi la France relance l’exploitation d’un minerai réputé pour son bilan environnemental catastrophique (notamment en termes d’émissions de CO2). Dans le même temps, on demande aux industriels - notamment à ceux du secteur de l’énergie - de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Sans commentaire.

    Dernier exemple : M.Sarkozy tend la main à un autre Nicolas, Hulot, dans une tribune publiée dans le Figaro du 7 novembre : « Oui, notre avenir est ­menacé par le réchauffement ­climatique, la disparition de nombre d’espèces et l’impact sur la santé des pollutions diverses. » Or, sur les questions de santé, Mme Françoise Grossetête (UMP) compte au nombre des députés européens qui cherchent à réduire la portée de la directive Reach sur les produits toxiques (lire notre article La santé des Européens ne vaut rien). Comprenne qui pourra.

    Bilan des courses : Nicolas Hulot n’est pas encore recyclable dans les programmes politiques. Mesdames, messieurs les élu(e)s et les prétendant(e)s, encore un effort si vous voulez devenir écolo-républicains !

    Voir en ligne : http://www.terra-economica.info/a23...

    16.11 à 10h18 - Répondre - Alerter
    • Dommage pour les contradictions, n’est-il pas tout comme Madame Grosse Tête "soutenu" par L’Oréal dont les produits non suffisamment testés sont également dans l’escarcelle REACH ???
      cf : le site de Nicolas Hulot

      17.11 à 15h01 - Répondre - Alerter
    • Patrick Hubert - FinÆnviro : Des contradictions à surmonter

      Globalement d’accord avec le constat, mais je ne désespère pas que les 90% d’opportunisme des politiques se combine à 10% de vision ("gouverner, c’est prévoir")... donc je voudrais apporter 2 bémols :

      "le transport civil aérien de masse, dont on sait qu’il est une des principales menaces pour l’environnement"... Restons factuels : s’il est vrai que c’est la plus forte croissance du secteur transport, et que les avions émettent du CO2, ils sont encore loin derrière voitures, camions, bus et je ne sais pas où sont les bateaux mais ce ne doit pas être négligeable. De plus, il est probable que le transport aérien rejoindra le système européen d’échange de quotas d’émissions de GES avant 2010, ce qui permettra de faire apparaître le coût "climat" du billet d’avion. Enfin, Airbus/EADS a dans ses cartons depuis quelques années déjà une étude sur la possibilité de faire des "cryoavions" utilisant l’hydrogène comme combustible. Ils évaluent le surcoût pour le passager à environ 30%. Parmi les problèmes intéressants que soulève la mise en oeuvre éventuelle de ces avions "propres", citons l’origine de l’hydrogène (renouvelable, nucléaire ou fossile ?), et le rejet à haute altitude de vapeur d’eau qui est aussi un GES...

      "l’ouverture... d’une nouvelle mine de charbon (...) minerai réputé pour son bilan environnemental catastrophique (notamment en termes d’émissions de CO2)"... C’est vrai actuellement. Parmi les nombreux projets dont on parle actuellement, citons néanmoins la captation du CO2 à la sortie de cheminée, pour stockage. Je ne suis pas le dernier à avoir des doutes sérieux sur la question (notamment, le CO2 pourrait-il ressortir des puits géologiques où on l’aurait stocké ?), mais si on combine mine bien encadrée en termes environnmentaux, et centrale thermique à capture de carbone et qu’on fait une démonstration convaincante sur cette technique, pourquoi pas ?

      Je ne suis pas sûr que nos politiques avaient cela en tête quand ils parlaient de ces 2 dossiers, mais en l’occurence la possibilité existe que les choses ne soient pas si noires qu’on le craigne. Dans tous les cas, il faut pousser pour sortir du "business as usual", mortel aux plans de l’environnement et de la stratégie économique.

      P.H.

      17.11 à 16h10 - Répondre - Alerter
      • Nicolas Hulot ne devrait-il pas avant tout appliquer ses idées à lui-même ? Donner le "label" Usuhaïa à un 4*4 quand on sait ce que procurent ces engins en termes de gabegie énergétique est pour le moins paradoxal ... Et puis les déclarations de Patrick Le Lay soulignant les retombées économiques des produits estampillés Usuhaïa , je pense que tout cela assez éloigné de la défense de l’ environnement .

        19.11 à 14h48 - Répondre - Alerter
        • En quoi Nicolas Hulot serait-il détenteur du terme "Ushuaia" ???

          20.11 à 09h30 - Répondre - Alerter
        • bonjour,

          ushuaïa est le nom d’une ville, pas une marque déposée par n. holot, donc n’importe qui peut décider de donner ’ushuaïa" à un produit, sans que hulot soit consulté.

          20.11 à 10h01 - Répondre - Alerter
        • Bonjour
          A ma connaissance la marque "USHUAIA" n’appartient en aucune façon à nicolas U mais à des gens qui ont trouvés là un bon moyen de s’en mettre plein les fouilles !Genre TF1 ou du même acabie .

          28.11 à 18h38 - Répondre - Alerter
        • Nicolas Hulot n’a aucun pouvoir sur la marque Ushuaia, qui appartient à TF1, et dont Hulot est un simple salarié. Il n’a jamais voulu être producteur. Il y a quelques années, il avait protesté contre le fait que TF1 ait vendu une licence TF1 à une marque pas très éthique, et TF1 lui avait fait remarquer que cela n’était pas son problème, qu’il n’avait aucun droit sur la marque Ushuaia.

          30.11 à 10h28 - Répondre - Alerter
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