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14-03-2009

Mayonnaise de cultures

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Mayonnaise de cultures
 
Dans les usines de Dillinger Hütte, géant allemand de l'acier, on s'appuie sur les particularités culturelles des employés pour améliorer la qualité des produits.
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S’inspirer des forces de chaque nationalité. C’est sur ce principe que Dillinger Hütte construit - une partie - de sa réussite. « Si vous mélanger le jaune d’un oeuf avec de la moutarde et de l’huile sans prudence, vous risquez d’obtenir quelque chose de peu excitant. Mais si vous prêtez attention aux détails, vous pouvez obtenir la meilleure des mayonnaises », confie Paul Belche, président du directoire des aciéries de Dilling, dans les colonnes du Financial Times. En conformité avec sa métaphore culinaire, l’homme a décidé de combiner la force pratique des Allemands et la puissance théoricienne des Français (10% de la main d’oeuvre) dans son usine allemande plantée aux frontières de la France et du Luxembourg. Aux 5500 employés mélangés en équipe, on conseille donc d’apprendre les uns des autres.

Mieux, le groupe organise des visites de clients dans les usines pour admirer les deux aspects. D’un côté, ceux-là assistent à des démonstrations concrètes des processus de fabrication, de l’autre à des séminaires scientiques où sont brassées les idées. L’objectif de mettre l’accent sur les deux terrains ? Réaliser des produits efficaces qui répondent mieux au besoin des clients. « Les plus grosses dépenses (...) viennent des produits qui ne sont jamais développés ou des tarifs (de certains aciers) que vous n’atteignez jamais parce que vous n’êtes pas parvenus à les vendre », assure Paul Belche. Autant donc faire le plus de travail en amont. Et s’inspirer de la richesse des cultures. L’idée tient aussi en dehors des heures de travail. A Dilling, l’usine sonne la sirène de fin de repas à 15h, soit une heure après ce qui se fait traditionnellement dans les usines allemandes. « Ca nous donne du temps pour un bon repas », souligne Belche, qui épouse sur ce sujet l’importance toute française accordée aux repas.

Sources de cet article

L’article dans le Financial Times

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