D’un côté, 3,5 millions d’enfants pourraient être sauvés tous les ans de diarrhées et de pneumonies mortelles. Les principales maladies infantiles, affirme l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, peuvent en effet être réduites de 40% en utilisant du savon et de l’eau propre. De l’autre côté, aux Etats-Unis, 4,6 millions de chambres d’hôtel jettent tous les jours 2,6 millions de savonnettes, à peine utilisées par leurs clients. Pour Derreck Kayongo, le calcul est vite fait : il faut recycler ce savon et l’acheminer là où les populations en ont un besoin vital. Pour ce faire, cet Ougandais, qui a fui son pays et la tyrannie de son dictateur Amin Dada, a lancé en 2009 le « Global Soap Project ». Aujourd’hui, plus de 600 hôtels américains y participent et leurs dons sont plus que conséquents. Les savonnettes qui parviennent à Derreck Kayongo sont triées par parfums et compositions, lavées puis remodelées. Destinataires : les réfugiés, les orphelins ou encore les populations victimes de catastrophes naturelles. Jusqu’à ce jour, quelque 250 000 « barres » de savon ont été envoyées et distribuées par les ONG dans plus de vingt pays, en Haïti, en Ouganda, au Sud-Soudan, au Honduras, au Guatemala, en Afghanistan, en Ouzbékistan… —
Impact du projet
600 hôtels américains participent au programme
250 000 « barres » de savon envoyées dans 21 pays
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