Les magasins « zéro emballage » renaissent de Bordeaux à Berlin

De la lessive vendue au litre, des œufs à l’unité, des pâtes au poids… Certains d’entre vous en rêvaient, deux jeunes Bordelais s’apprêtent à créer un épicerie sans emballages jetables. Mi-avril, leur projet, baptisé La Recharge, a collecté plus de 4170 euros de dons sur le site de financement participatif Kisskissbankbank. Cette somme servira à acheter la pièce manquante de la boutique : une balance de caisse avec un système de tare adapté.

L’investissement était incontournable puisque les futurs clients viendront faire leurs emplettes avec leurs propres sacs, cagettes ou bocaux. S’ils les oublient, d’autres contenants non-jetables leur seront fournis. Pour les produits impossibles à déshabiller, comme les yaourts ou le lait, les pots et les bouteilles seront consignés.

Stratégie de réduction des déchets, le vrac est aussi une arme contre le gaspillage des denrées : il donne au client la possibilité d’acheter au plus près de ses besoins. Si le concept peine à s’implanter en Angleterre, il a fait ses preuves depuis 2011 au Texas. En Allemagne deux jeunes femmes s’apprêtent à ouvrir boutique Original Unverpackt, littéralement « sans emballage d’origine ». A voir lequel des deux binômes, le bordelais ou le berlinois, aura le plus de succès.