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30-09-2011
Mots clés
Energies
France

Les candidats au crible énergétique

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Les candidats au crible énergétique
(Crédit photo : Datagif pour Greenpeace)
 
Energies renouvelables, fossiles, nucléaire… Greenpeace a classé les prétendants à l’Elysée selon leurs positions sur ces questions. Trois s’en sortent avec les honneurs.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Progressiste ou conservateur ? Dynamique ou franchement mollasson ? Le bilan du classement des présidentiables selon leurs positions sur la question de l’énergie, réalisé par Greenpeace, n’est pas brillant. Sur les 17 hommes et femmes engagés dans la course à l’Elysée, 7 sont jugés franchement « rétrogrades », 7 autres mollement « attentistes ». Seuls 3 remportent la couronne d’« engagés » : la socialiste Martine Aubry, l’écolo Eva Joly et l’anticapitaliste Philippe Poutou.

Avant de distribuer bons et mauvais points, Greenpeace a interrogé les candidats selon trois grandes thématiques : l’avenir du nucléaire, la dépendance aux énergies fossiles et le développement des alternatives.

Le PS en plein dans le flou

Une majorité de prétendants s’est pliée à l’exercice. Pour les autres, Greenpeace a dû se contenter des déclarations publiques diffusées ça et là. Résultat : un Parti socialiste plutôt attentiste, à l’exception de Martine Aubry. Car la maire de Lille a pris clairement position pour une sortie – progressive certes mais « effective » – du nucléaire et pour l’interdiction totale des gaz et pétrole de schiste.

Quid des autres ? « François Hollande, Ségolène Royal et les autres candidats socialistes se refusent encore à faire un choix clair en faveur d’un autre modèle énergétique », affirme l’ONG. Le premier défend la construction de l’EPR de Flamanville et de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes près de Nantes (un chantier soutenu par Martine Aubry également). Tandis que sur le dossier nucléaire, son ex-compagne, certes favorable à une diminution de la part de l’atome, a précisé qu’il fallait « garder une ou deux centrales [qui] serviront d’appui ». Il faut dire que la marge de manœuvre des candidats socialistes est, sur la question énergétique, très large. En effet, le programme de leur parti demeure très flou sur le sujet puisqu’ils se contentent de proposer de « sortir de la dépendance du nucléaire et du pétrole ». Comment ? En développant « massivement les économies d’énergie et les énergies renouvelables » et en mettant en place « une Communauté européenne des énergies ».

Au centre, ni François Bayrou, ni Jean-Louis Borloo ne se sont pliés à l’exercice du questionnaire et leurs prises de position ont été « rares » sur le sujet. Aussi l’ONG les envoie-t-elle directement au coin avec leurs amis « rétrogrades ». Et à droite ? C’est variable. Dans le camp des mauvais élèves : Nicolas Sarkozy et son « obsession nucléaire ». Dominique de Villepin en revanche, qui prône une sortie du nucléaire « à horizon de cinquante ans », est récompensé d’un « attentiste », comme Christine Boutin.

Le Pen et Arthaud à l’index

Enfin, au tableau d’honneur, on trouve – sans surprise – Europe Ecologie - Les Verts. Favorable à l’abandon du nucléaire d’ici à vingt ans, à l’instauration d’une taxe carbone, à l’interdiction des gaz et pétrole de schiste et des plateformes offshore, Eva Joly s’attire les faveurs de Greenpeace. Quant à Marine Le Pen et Nathalie Arthaud, elles sont tout bonnement exclues du jeu, le Front national et Lutte ouvrière étant jugés « antidémocratiques » par l’ONG.

A sept mois de la présidentielle, Greenpeace dresse un premier constat, forcément subjectif : « Rares sont les candidats qui ont pris conscience de la possibilité, de la nécessité et de l’urgence d’orienter la France vers la transition énergétique. Hormis pour les éternels rétrogrades qui sont à leur place, c’est globalement le manque d’ambition et d’engagements concrets qui pénalisent la majorité des candidats. » Mais les postulants à l’Elysée ont encore moyen de redorer leur blason. Le classement « a vocation à évoluer (…) afin de suivre l’évolution possible des candidats à l’élection présidentielle de 2012 », précise, encourageante, l’ONG. —

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