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innovation politique

Par Rodrigue Coutouly
19-05-2011

Le jour où le plein de ma voiture me coûtera 200 euros

(www.e-replica.fr)
L'arrivée du "peak oil", du pic pétrolier, celui où la demande excédent définitivement l'offre, ne saurait tarder. D'ic quelques années, malgré quelques tentatives de remplacement par les agrocarburants, nous allons être en manque de pétrole. Nous allons nous apercevoir en passant à la pompe : le prix du plein va monter atteignant 100 euros, puis dans les décennies à venir, deux cent puis trois cent euros. Il nous faudra nous adapter et trouver des solutions. Récit imaginaire de ce qui pourrait se passer et inventaire des différentes solutions dans le domaine de la mobilité des personnes.

Pour rester réaliste, les hypothèses formulées dans cette article s’appuie sur deux postulats :

- le prix des matières premières (métaux et plastiques) augmentent dans les mêmes proportions. L’augmentation des prix des voitures neuves s’accroît donc dans les mêmes proportions.

- les déficits publics et privés des pays européens ne soient pas résorbés. Le niveau de la dette interdit toute politique d’aide et de subvention pour aider les particuliers mais aussi toute politique d’investissement massif. Il n’y aura donc pas de développement massif de transport en commun sur rail (métro, train régional), pas, ou peu, de création de nouvelles infrastructures et lignes de transport.

1-Le jour où le plein de ma voiture me coûtera 100 euros :

Les ménages et les entreprises vont devoir faire davantage attention à leurs déplacements automobiles. Quand le plein d’une voiture moyenne coûtera 100 euros, on hésitera plus souvent avant de décider d’un déplacement. Faut-il vraiment prendre la voiture pour aller voir un coucher de soleil, ou manger dans un restaurant, à 30 kilomètres ? Pourquoi se rendre dans un centre commercial à la périphérie de l’agglomération alors que le supermarché du quartier permet d’acheter le nécessaire ? Dans les entreprises, on regardera aussi à la loupe le déplacements des commerciaux ou la fréquence de réunions des cadres. On verra la généralisation des réunions virtuelles par plate-forme informatique interposée, alors que celles-ci restent encore minoritaires. On envisagera aussi d’un autre oeil les déplacements en avion. Plus onéreux, les vacances à l’autre bout de l’Europe, pour un long week-end ou une semaine, ne seront plus possibles aussi facilement pour une partie des classes moyennes. La comparaison avec les tarifs des TGV tournera à l’avantage de ces derniers. Traverser en voiture la France ou l’Europe pour les vacances deviendra plus difficile, on préférera prendre le train et utiliser la location sur le lieu des vacances.

Ce premier palier sera celui de l’adaptation immédiate par la sobriété imposée.

2-Le jour où le plein de ma voiture me coûtera 200 euros :

Les personnes les plus touchées par "le plein à 200 euros" vont être les ménages qui ont fait le choix du résidentiel péri-urbain alors qu’ils travaillent en ville. Ce qui paraissait un choix judicieux (meilleure qualité de vie, immobilier moins cher) va leur poser d’énormes difficultés pour équilibrer leur budget. On verra donc le marché immobilier creuser les écarts entre une périphérie où les prix vont baisser alors que les logements situés au centre-ville, ou prés des transports en commun, vont voir leur prix flamber. Mais, coincés dans leur commune péri-urbaine, il faudra bien que leurs habitants s’adaptent. On verra donc l’explosion du co-voiturage de travail, la découverte de nouvelles solidarités entre voisins, se partageant et organisant collectivement leurs déplacements. Les maires de ces communes vont se retrouver en première ligne face à la désespérance de leurs administrés. Les plus entreprenants organiseront ou développeront les transports en commun reliant leur village au centre-ville. Ils pourront par exemple impulser la création de lignes d’autocars interurbains qui avaient disparu depuis 20 ou 30 ans. Mais, à terme, ces lignes d’autocars ne seront pas suffisants pour conserver nos modes de vie et de déplacement.

Ce deuxième palier sera celui de la remis en cause du modèle de l’agglomération basé sur l’extension spatiale et le péri-urbain.

3-L’industrie automobile, déclin et adaptation :

Avant d’aller plus loin, il faut s’intéresser au modèle industriel à l’origine du développement de l’automobile individuelle. Avec des matériaux dont le prix de revient aura augmenté fortement, le modèle fordiste aura vécu. On ne pourra plus envisager le modèle de la voiture pour tous, modèle qui aura montrer, sur le long terme, tout son pouvoir de nuisance (pollution, engorgement des villes, ...). La voiture moyenne à l’obsolescence programmée, capable d’amener 4 personnes et des bagages à 800 kilomètres, pesant une tonne, consommant 3 ou 5 litres pour 100 km, mais transportant 90% de son temps, une seule personne sera un modèle condamné. Tout d’abord, les personnes en difficulté financière, qui conservaient une voiture d’occasion pour se déplacer, vont devoir s’en séparer, la mort dans l’âme, car ils ne pourront payer le carburant. Les classes moyennes vont hésiter à acheter une voiture neuve de petite taille, même si l’ancrage du modèle de la voiture individuelle va rendre difficile ce renoncement. Devant cette baisse des achats, les constructeurs automobiles vont devoir explorer plusieurs pistes pour faire évoluer le marché et s’adapter. Leurs choix stratégiques vont avoir des conséquences sur l’évolution des mobilités. Plusieurs pistes vont s’offrir à eux et il est probable que ces différentes stratégies vont se compléter plutôt que s’opposer.

Faisons un sort à l’hypothèse auquel on pense spontanément quand on évoque l’après-pétrole, celui du développement de la voiture à propulsion électrique qui remplacerait sur les chaînes de montage fordiste nos voitures à essence. Certains évoquent aussi le modèle équivalent de la voiture à hydrogène. Pourquoi la simple transformation du mode de propulsion ne marchera pas ? D’abord, parce que l’efficacité énergétique des moteurs électriques n’est pas équivalente à celle des moteurs à explosion. Même si d’énormes progrès ont été fait, et seront fait à l’avenir, on ne pourra plus se déplacer à l’électricité sur 1000 kilomètres avec nos bagages. Mais surtout la généralisation du modèle de la voiture électrique individuelle pour tous se heurtera au prix croissant des matériaux de construction (et particulièrement des batteries). Autrement dit, le schéma que nous avons connu pour d’autres progrès est impossible : non, la généralisation de la voiture électrique ne va pas entraîner une baisse des prix qui va la rendre abordable. Ce cercle vertueux ne se produira plus car le marché où il a lieu n’est pas limité à l’Occident mais à l’ensemble du monde. Par exemple, la demande exponentielle de batteries pour tous les nouveaux véhicules, fera augmenter les prix de même que la concurrence pour les matériaux de carrosserie.

4-Le jour où le plein de ma voiture me coûtera 300 euros :

A partir de coût aussi élevé du carburant, alors que le prix d’une voiture individuelle neuve aura augmenté pour atteindre 20000 à 30000 euros. Le modèle de la voiture individuelle pour tous aura perdu de son attrait.

C’est le troisième palier : celui où l’on va inventer et installer de nouveaux systèmes de mobilités qui ne seront ni nos anciens modes de transport en commun, ni nos voitures individuelles.

Comment alors envisager d’autres systèmes de mobilités ?

5-Les différents modèles de mobilité de substitution :

Les constructeurs automobiles devront être inventif pour construire des business modèle efficaces. Listons les différents modèles de mobilités qui vont apparaître et considérons-les pour ce qu’ils seront : des modèles complémentaires plutôt que concurrents, s’adressant à des publics et à des usages différents.

Le modèle fordiste classique : il va perdurer pour les classes favorisées pour lesquels de nouvelles technologies vont permettre de conserver leurs déplacements individuels en voiture privé dans des véhicules neufs. La technologie de l’hydrogène est la plus prometteuse à cet égard. Les anciens véhicules essence verront progressivement leurs ventes baisser. Mais leur attractivité restera car le moteur à explosion gardera d’énormes avantages pour déplacer des charges lourdes grâce à la puissance de leur moteur. Ils ne seront plus adaptés pour les déplacements individuels quotidiens et nous devront perdre l’addiction naturelle du déplacement automatiquement en voiture. Mais ils resteront intéressants pour chercher du ciment ou transporter des matériaux lourds, les entrepreneurs et transporteurs y resteront attachés.

Le modèle de l’auto électrique : Habituées depuis longtemps aux déplacements en véhicule individuel, les classes moyennes vont s’intéresser à la toute petite voiture individuelle, à propulsion électrique, utile à l’intérieur des agglomérations, avec une autonomie de quelques centaines de kilomètres, déplaçant 2 personnes maximum. Ce marché intéressera particulièrement les jeunes retraités issus de la génération née à la fin des trente Glorieuses, génération qui garde un pouvoir d’achat conséquent.

Mais pour les générations de travailleurs plus jeunes, fortement endettés à cause de l’immobilier, ayant des salaires moins intéressants, ce type de véhicule deviendra inabordable. Ces générations devront se déshabituer du confort de la voiture personnelle que l’on prend quand on en a envie. Cela leur coûterait trop cher.

Il n’est pas sûr d’ailleurs que la voiture électrique s’impose. La réduction du poids des carrosseries (en fibre plutôt qu’en métal) et les progrès sur les très petits moteurs à explosion peuvent permettre à la petite voiturette (type sans permis) de conserver son importance à la voiture individuelle pendant une phase transitoire.

Quel modèle peut-on envisager alors ? Comment les constructeurs automobiles et les particuliers pourront-ils vivre, les premiers conservant leur marché, les second leur mobilité ? Deus modèles, complémentaires, vont s’offrir à eux, deux modèles basés chacun sur l’usage des technologies mobiles, du téléphone mobile relié à Internet, où le mobile est au service de la mobilité : celui de l’autolib’ d’une part, celui du taxi collectif d’autre part.

6-Le modèle de l’autolib’ : Puisque chaque ménage ne pourra plus s’offrir une voiture individuelle, alors, on pourra développer des systèmes de location à la demande de voiture électrique en auto-partage, à la demande. Progressivement, grâce à une fiscalité adaptée, seront développés sur les espaces de stationnement publics, sur les parking des service publics et des centres commerciaux, dans les parcs de stationnement des résidences et immeubles, des stations de locations de véhicules électriques à la demande. Sur le modèle du vélib’, expérimenté avec des fortunes diverses, dans les grandes villes, ce service permettra de prendre une voiture et de la déposer dans une autre station. Le modèle se démultipliera avec des déclinaisons en vélo et scooter électriques. Par rapport au vélib’, il y aura trois différences qui représenteront d’énormes progrès :
- les véhicules rechargeront leur batteries sur les stations, ces recharges détermineront leur disponibilité. La présence de batteries éliminera l’énorme défaut du système vélib’ : les gens ne voulaient pas prendre les vélos pour monter les côtes !
- les véhicules seront sous la propriété de leur constructeur. le Bussness modèle ne sera plus sous le modèle d’un afficheur qui a le monopole du système et qui possède une délégation de service public. Ces délégations seront conservées pour les stations, par contre, les véhicules dépendront de leur constructeur qui devront organiser la maintenance de leurs véhicules loués. Cela évitera le risque d’obsolescence programmée.
- le locataire, pourra, grâce à son mobile et à internet, connaître la localisation des stations, la disponibilité des véhicules, réserver à distance un véhicule, etc... Les usages changeront alors : débarrassé de l’investissement coûteux dans l’achat d’un véhicule de plus en plus cher au fur et à mesure de l’augmentation du prix des matériaux, l’usager verra son rapport à la mobilité changer. Il gagnera en liberté en n’ayant plus à gérer un véhicule (trouver un stationnement, gérer la sécurité et la responsabilité, faire l’entretien, payer l’assurance, etc...). Il utilisera, quand il en aura l’utilité, un véhicule approprié. Dans ces flottes de véhicules en autopartage, il restera des véhicules essence puis hydrogène pour partir en vacances ou en week-end. Mais, la majorité des véhicules seront à propulsion électrique, ils seront donc à faible autonomie, limité aux déplacements intra-agglomération. Devant l’augmentation du coût de ces véhicules, la location de ceux-ci restera relativement élevée. Il s’agira donc d’une solution qui ne s’adaptera pas à toutes les bourses et à toutes les situations. Les taxis collectifs viendront alors compléter l’offre de mobilité.

7-le modèle du taxi collectif : Nous avons dit plus haut qu’il est vraisemblable que le plein à 2OO euros entraîne le développement du co-voiturage. Malheureusement, celui-ci ne sera pas forcément suffisant, d’une part parce qu’il est très contraignant pour ceux qui l’utilisent (trouver des personnes ayant les mêmes horaires et trajets, partager son véhicule avec des inconnus, ...) d’autre part parce que les propriétaires de voiture conserveront les inconvénients de ceux-ci, particulièrement leur coût de plus en plus élevé. On verra apparaître alors les réseaux de taxis collectifs. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de gros taxis ayant une capacité de 8 à 12 places (type Espace), d’abord à propulsion essence puis hybride et probablement hydrogène à terme. Ces taxis se déplacent en continue sur le réseau et chargent les personnes à la demande. C’est ici que le téléphone mobile permettra une véritable révolution. Il suffira à l’usager de saisir son trajet sur le réseau pour que les centrales de réservation pointent son trajet et déportent immédiatement un taxi, ayant un trajet similaire pour le récupérer. Si au début, cette méthode sera peu performante, cela sera très différent quand un seuil quantitatif suffisant sera franchi. Il suffira alors, en ville, d’appeler un taxi pour, dans les quelques minutes qui suivent, voir apparaître un taxi à la demande. Cette révolution sera facilitée par l’évolution des plate-formes mobiles. Jusqu’à présent, la voiture individuelle pouvait paraître comme le summum du tout-confort de déplacement car on était isolé "dans sa bulle", avec le sentiment d’être protégé. Malheureusement, la conduite d’une automobile n’est pas compatible avec une autre activité (à part écouter la radio). Elle est fatiguante et chronophage. L’usage du taxi collectif va permettre au citadin mobile d’utiliser son temps de transport pour surfer sur internet, travailler, lire, écrire, écouter de la musique, il gardera donc sa bulle (avec son écran et ses écouteurs) tout en faisant des tâches utiles et agréables dont le conducteur ne pouvait pas profiter. L’usage des tablettes mobiles va donc faciliter l’explosion de ces modes de transport.

Conclusion : Nos "réflexes" de mobilité, installés depuis des décennies sont installés dans nos poches et sacs à main : nous prenons nos clés de (nos) voitures pour nous rendre où bon nous semble. Nous avons oublié les coûts faramineux de ce modèle de liberté : le coût de nos voitures, nos soucis d’entretien, de stationnement, mais aussi les dégâts environnementaux de ce modèle. Dans nos mobilité à venir, nos réflexes seront différents : nous allumerons nos mobiles pour chercher où se trouve le prochain vecteur de transport à proximité : existe-il un taxi collectif adapté à notre trajet qui arrivera dans les 10 minutes à venir ? Où se trouve la borne d’autolib’ la plus proche ? Un véhicule est-il disponible immédiatement ? Notre mobile affichera toutes ces informations et le coût de chacun option : notre liberté sera préservée, sans soucis et nos facilités de déplacement seront conservées. Notre mode de déplacement habituel depuis des décennies, la voiture individuelle personnelle, est définitivement et inexorablement menacé : il va disparaître. Pour beaucoup d’entre nous, cette perspective est insupportable. En réalité, nous avons le potentiel technique et les capacités organisationnelles d’inventer un autre système de déplacement, tout aussi performant, qui préserve notre liberté et limite fortement les dégâts sur l’environnement.

Pour aller plus loin : mobilités

COMMENTAIRES ( 8 )
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  • C’est étonnant car il n’a pas été fait mention de l’idée de "déménager" plus près de son lieux de travail (ou de changer de travail dans le même but), ni même les solutions que sont le vélo ou la marche à pied.

    Les néerlandais font plus de 50% de leurs déplacements en vélo tandis qu’en France, moins de 10% de nos déplacements se font ainsi...

    Axel

    26.05 à 08h24 - Répondre - Alerter
  • La solution des taxis collectifs existe déjà depuis bien longtemps...dans les pays pauvres !! (Afrique par exemple). A chacun d’en faire les déductions qu’il veut !

    24.05 à 09h29 - Répondre - Alerter
  • Article idiot. Le prix n’atteindra jamais ces sommets, parce qu’à ce niveau là, 80 % des emplois sont perdus.
    On repasse immédiatement au local (à pied ou au maxi, en vélo) pour tout. Se déplacer devient le cadet des souçis, le principal étant de manger.
    Comme la bouffe, c’est du pétrole, la société, à ces niveaux de prix, a disparu, une autre s’est reconstituée.
    C’est le moyen-âge, avec une réduction de la population des 2/3.

    23.05 à 17h13 - Répondre - Alerter
    • Merci pour ce commentaire super positif : autant se suicider tout de suite !
      Certes, le peak oil aura aussi des conséquences économiques graves que je n’ai pas traité dans cet article : il faut envisager des solutions tant qu’il est encore temps. Ceci dit, tout dépendra aussi de la rapidité de la montée des prix.

      23.05 à 21h24 - Répondre - Alerter
  • Article infondé et peu réaliste... Sans même parler des fautes d’orthographe qui le décrédibilisent grandement, voici quelques réflexions :

    1. Je ne pense pas que nous verrons le pétrole à 300 euros le litre. Pourquoi ?
    - les pétroles bitumeux et autres énergies fossiles non conventionnelles vont se développer. Les gens sont prêts à soutenir l’environnement, mais jusqu’à un certain point : leur confort personnel et leurs petites habitudes, qu’ils n’abandonneront pas. Sans parler du lobby ultrapuissant des compagnies pétrolières.
    - les réserves non exploitées aujourd’hui (Arabie Saoudite et certaines régions non explorées).

    2. En quoi le véhicule électrique est-il une solution ? D’où viendra l’électricité qui leur permettra d’avancer ? Si le développement des véhicules électriques ne va pas de pair avec le développement massif des énergies renouvelables, ça ne changera rien ni au problème des émissions de gaz à effet de serre, ni au coût de ces technologies : les prix du charbon, du gaz naturel et de l’uranium vont augmenter aussi... Or, en considérant l’hypothèse de départ (pas d’investissements publics massifs), on peut supposer qu’il n’y aura pas de développement des énergies renouvelables. Donc voiture électrique chère et polluante.

    Je pense donc effectivement qu’il y a d’autres scénarios et solutions plus réalistes que ceux proposés dans cet article. Pour moi, pour répondre au pic pétrolier et à la hausse du prix de l’essence :
    - développement massif des énergies renouvelables (créatrices d’emploi donc de croissance).
    - développement massif des transports en commun (pareil), en particulier dans les campagnes et banlieues mal desservies.
    - changement progressif des mentalités (point sur lequel je suis d’accord avec l’article) : prendre le train plutôt que l’avion, marcher, prendre le vélo, partir en vacances moins loin, éviter les déplacements inutiles ; dans les entreprises : développement des visioconférences et autres réunions à distance, surveillance des trajets inutiles des cadres...

    Malheureusement pour tout cela il faudrait des politiques courageux (interdiction des gaz de schiste, politiques d’aides au développement massif des énergies renouvelables, taxation écologique intelligente, éducation...), pas pourris par les lobbys pétroliers, et convaincus de la nécessité de changer tout ça...

    23.05 à 09h45 - Répondre - Alerter
    • Pour l’orthographe, je ne suis pas parfait mais cela n’a rien à voir avec la crédibilité. Et puis, seul ceux qui écrivent en font !
      Ceci dit, je suis d’accord : il faut des politiques publiques volontaristes, utiliser les ENR et revoir les systèmes de transport. C’est ce que je préconise sur mon site où je réfléchit depuis 5 ans aux démarches réalistes pour trouver des solutions. http://www.fiscalite-environnementa...
      Concernant les pétroles bitumeux et autres énergies fossiles : c’est un matelas qui va limiter le peak oil mais pas faire disparaître ses effets. Pas d’illusions là-dessus !

      23.05 à 21h29 - Répondre - Alerter
  • Ceci ressemble surtout à une stratégie de constructeurs de voitures individuelles.
    C’est intéressant,

    Mes réflexions me poussent plus à une autre stratégie, parfaitement utopique, car plus solidaire dans son organisation.

    Développement des vélos électriques et formes proches - scooters, micro-voitures.
    développement des transports publiques gratuits, permettant d’éviter l’explosion du foncier qui coute très cher à toute l’économie.
    développement du télétravail et ou multiplications des mini-ateliers/bureaux de proximité, évitant les transports de plus 30 mn.
    pour les transports longs et lourds, les trains.
    Inutile de chercher, le train est fiable et peu cher à condition de ne pas trop lui en demander, c’est à dire de devenir un avion.

    En passant :
    Il existe une forme très peu couteuse de transport en agglomération, c’est le câble.
    Des cabines s’accrochant à un cable aérien.
    emprise au sol faible, sureté bien plus importante que le déplacement de surface, fiabilité, investissement très faible en regard des moyens actuels équivalent métro, tram, autobus, cout d’exploitation très faible.
    Une des solutions réalistes pour les agglomérations.

    23.05 à 09h15 - Répondre - Alerter
  • "Pour rester réaliste, les hypothèses formulées dans cette article s’appuie sur deux postulats"

    "S’appuient"

    Mais bon c’est pas grave.

    23.05 à 07h53 - Répondre - Alerter
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