justicelux |
Par REblog |
25-07-2015
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Le groupe de Flavio Becca est-il construit sur du sable ? |
L’envers du décor
En apparence seulement. En effet, l’empire Becca est constitué de plus de 85 sociétés dans les domaines des services financiers et des biens immobiliers. Chaque entreprise est relativement petite pour passer outre la réglementation imposée aux grandes sociétés. Si cette stratégie peut s’avérer payante dans certains domaines, dans d’autres elle pose problème. Ces compagnies ne sont pas assez importantes pour soumissionner les gros contrats. Ce fut le cas pour le projet pharaonique du stade national au Luxembourg. Flavio Becca possédait déjà une partie des terrains… Pourtant, le stade qui aurait dû être construit en 2011, n’a jamais vu le jour. Les autorisations de construction ont sans cesse été reportées par les autorités luxembourgeoises, et ce, malgré les appuis politiques dont Flavio Becca se targue. Son partenaire dans ce projet, le Groupe Guy Rollinger, s’est senti floué par les multiples promesses non tenues et a porté plainte contre son ancien associé. En outre, Guy Rollinger a déclaré que de nombreuses factures n’ont jamais été payées par Flavio Becca. Pire, le groupe Becca n’avait pas la trésorerie pour mener ce projet à terme. Il a dû émettre 500 millions de prêts hypothécaires garantis par seulement 600 millions d’actifs.
Ces derniers n’ont manifestement pas compris que le château de cartes risquait de s’effondrer sur eux…