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26-11-2007

Rouler au gaz est-il écolo ?

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Le gaz naturel pourrait se substituer au pétrole pour faire rouler les voitures. Moins polluant, moins cher, plus disponible, il ne présenterait que des avantages. Problème, il ne met pas tout le monde d'accord.
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"Je roule au gaz naturel". En France, cette étiquette est collée à l’arrière de quelque 700 autobus. D’ici à 2010, ils devraient être 3 000 étiquetés, plus 1 200 véhicules de propreté et 100 000 voitures de particuliers si l’Association française du Gaz Naturel pour les Véhicules (AFGNV) atteint ses objectifs. GNV, ces trois lettres sont désormais sur toutes les lèvres, celles des gaziers, des municipalités et des constructeurs automobiles en particulier. L’heure est à la diversification énergétique. Le gaz naturel pour les véhicules se développe donc sur le terreau fertile d’un pétrole déclinant. Car les réserves de gaz, elles, sont encore largement abondantes [1].

De l’eau dans le gaz

L’AFGNV souhaite qu’on donne un coup d’accélérateur à l’utilisation du gaz naturel en tant que carburant automobile. Pour eux, le GNV est l’alternative idéale au pétrole. Composé à 90% de méthane (CH4), le gaz naturel ne possède qu’un atome de carbone, là où le GPL en a trois, et le diesel et l’essence une dizaine. Par rapport à l’essence, il émet 25% de gaz à effet de serre de moins et allège la facture de 40%. En plus d’être "écologique", il serait donc économique et disponible partout puisqu’il s’agit du gaz distribué par Gaz de France. GDF, qui est logiquement un des premiers promoteurs du GNV, a fortement intérêt à ce que cette filière se développe. Le nombre d’abonnés au gaz diminue, les carburants automobiles constituent donc un nouveau débouché à ne pas négliger.

Les constructeurs y trouvent aussi leur compte. Pour respecter les contraintes imposées par l’Europe et pour soigner leur image, ils doivent concevoir des véhicules qui émettent moins de gaz à effet de serre. Et les voitures qui roulent au gaz sont plus faciles et plus rapides à développer que les autres technologies.

Mais est-il vraiment durable de favoriser le développement d’une filière qui repose sur des carburants fossiles ? C’est la question que pose les détracteurs du GNV. Et si le méthane (CH4) ne possède qu’un atome de carbone, le dihydrogène (H2) n’en a aucun, renchérissent-ils. Alors pourquoi lui préférer le GNV ? Pour eux, les arguments environnementaux des promoteurs du gaz naturel ne serviraient qu’à se donner bonne conscience et justifier le développement d’un carburant plus avantageux économiquement qu’écologiquement.

— 

Chaque jour, jusqu’au 12 décembre 2007, Planète Terra s’associe au Forum Mondial de la mobilité Durable et explore pour vous l’avenir de nos déplacements.

[1] Les réserves de gaz découvertes au 1er janvier 2005 s’élevaient à 180 téramètres cubes (=162 gigatonnes équivalent pétrole) soit une durée de vie de 60 ans. Trois pays en possèdent plus de la moitié : Russie, Iran et Qatar. Depuis 2000, les réserves mondiales de gaz ont augmenté de 15% grâce à la découverte de nouveaux gisements en Asie et en Océanie notamment. (source : Institut français du pétrole)

Sources de cet article

- Pourquoi accélérer le développement de la filière GNV ? (Vincent Tissot-Favre, secrétaire général de l’AFGNV)

- Le GNV, gaz naturel pour véhicules est-il un bon carburant automobile ?

- Le Touring Club Suisse (TCS)

- Lire aussi : Le mythe de la voiture propre

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