"Le temps de la destruction massive due au climat", "une nouvelle ère glaciaire dans vingt ans"... la presse anglo-saxonne s’affole depuis quelques jours. En cause, le rapport de deux futurologues américains du Pentagone, dressant un tableau apocalyptique des conséquences du changement climatique : rupture des barrages transformant certaines villes européennes en mers intérieures ; vagues de froid sibérien ; anarchie et famine pouvant déboucher sur des conflits nucléaires. Autant d’arguments pour les opposants à l’administration Bush, accusée de traîner les pieds concernant le contrôle des émissions de gaz à effet de serre. "Une tempête dans un verre d’eau", rétorque le porte-parole du Pentagone qui précise que ce ne sont pas des "prévisions", mais des "faits hautement improbables", nuance que n’aurait pas saisie les journalistes. Question : quel est alors l’intérêt de mener ce genre d’étude ? Celle-ci, explique l’un des auteurs du rapport, aurait en fait autant d’intérêt qu’une autre étude menée dans les années 90, sur la possibilité - à l’époque hautement improbable - que quelqu’un cherche à détruire le World Trade Center en le faisant percuter par deux avions...
Allez consulter le rapport de Peter Schwartz et Doug Randall
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