publicité
haut
Accueil du site > Actu > Nature > Ne plus manger d’animaux, ça vous tente ?

Ne plus manger d’animaux, ça vous tente ?

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Ne plus manger d'animaux, ça vous tente ?
(Crédit photo : FotoosVanRobin/Flickr)
 
Le dernier ouvrage de Jonathan Safran Foer relance le débat. Et vous, qu'en pensez-vous ?
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Faut-il manger les animaux ? : c’est le titre du dernier livre de l’écrivain américain Jonathan Safran Foer. Il y dénonce les excès de l’élevage industriel, et au-delà, s’interroge sur notre rapport à l’animal. Vous êtes déjà végétarien, vous voulez réduire votre consommation de viande ? Ou, au contraire, quelque soit l’impact sur l’environnement et sur votre santé, il est hors de question que vous vous passiez d’un poulet-frites le dimanche ou du rôti de porc aux abricots de maman ? Dites-le nous en laissant un message dans le forum au-bas de cet article.

A lire aussi sur Terra eco :

- Notre dossier 65 millions de carnivores
- Viande : comment se désintoxiquer en douceur
- Entretien avec la philosophe Vinciane Despret « Parler de différence entre l’homme et l’animal est nocif »

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Installée entre Paris et Nantes, la rédaction de « Terra eco » commet des enquêtes et articles originaux et « pilote » un réseau de 100 correspondants sur les 5 continents.

- Aimez notre page Facebook

- Suivez nous sur Twitter : @terraeco

- Rejoignez-nous : ouvrez votre blog en un clic sur Terraeco.net

- Terra eco vit principalement du soutien de ses lecteurs. Abonnez-vous à partir de 3€ par mois

43 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Mesdames, Messieurs les culpabilisateurs donneurs de leçons , je vous emmerde copieusement, j’aime la viande mais ne vous inquiétez pas comme je suis au RSA, j’ai très peu l’occasion d’en manger, ma misérable existence met vos amis à l’abri. Votre misanthropie doit être satisfaite... !

    31.05 à 11h23 - Répondre - Alerter
  • Je suis végétalienne depuis quelques années, et ravie de mon choix ! Je me fiche de passer pour une extra-terrestre, au moins j’ai ma conscience tranquille quand je dis que j’aime les animaux.

    3.02 à 18h54 - Répondre - Alerter
  • Je suis convaincue qu’au minimum, tout lecteur de Terra Eco, qui est par essence écolo et j’imagine au moins un peu alter mondialiste devrait être flexitarien (=pas tout à fait végétarien, qui consomme de la viande de manière très occassionnelle) Diminuer considérablement sa consommation de produits issus des animaux (viande/lait/oeuf), c’est le geste le plus simple et le plus efficace pour changer le monde, diminuer son empreinte écologique, et agir contre la faim dans le monde. Commencez par un jour sans viande par semaine, puis deux, puis trois... c’est pas si difficile que ça !

    J’ai commencé comme ça, pour des raisons écologiques et humanistes au départ, et puis au bout de quelques années, le végétarisme s’est imposé comme une évidence.

    30.01 à 10h52 - Répondre - Alerter
  • Je suis végétarienne depuis plus d’un an à présent, et je suis heureuse de voir que beaucoup ont fait le même choix que moi !
    Diminuer notre consommation de viande est devenu un enjeu essentiel pour l’environnement. C’est pourquoi je vous incite à exposer à votre entourage qu’être végétarien est un choix responsable, même essentiel pour les générations futures.
    Beaucoup de personnes me reprochent de faire un acte isolé pour l’environnement, que cela ne changera pas le monde, mais j’ai également réussi à en convertir d’autres ! Et le fait de voir que beaucoup sont devenus végétariens pour les même raisons que moi me conforte dans l’idée que nous arriverons à limiter les dégâts causés par l’homme ce dernier siècle, que ce n’est pas une peine perdue. Nous allons le changer ce monde !!!

    VIVE LES LEGUMES !

    21.01 à 21h04 - Répondre - Alerter
  • La viande : des souvenirs d’enfance à manger de la cervelle (beurk), du cheval (on me mentait), mon lapin (tiens première révolte contre les parents), en revanche, j’ai aimé le saucisson, rillettes et autres ....une vie de campagne
    puis dégoût de la nourriture, mais pas assez d’affirmation, bizarre de ne pas manger de viande mais j’étais seule... j’ai eu des difficultés à me convaincre...quelques années à gouter de temps en temps pour ne pas déranger mes hôtes...j’ai enfin décidé de mes choix de consommation
    Aujourd’hui être végétarienne est un choix clair, engagé. C’est aussi montrer mon refus du système, l’afficher, faire poser des questions ! Je suis Anormale, on se moque de mon sentimentalisme animal (1er argument), les légumes aussi ils sont mal (ahaha). Mais c’est notre conscience qui doit avoir mal !! La "modernisation" nous a coupé de notre part animale, on ne sait même plus comment on les traite... Maintenant les animaux en batterie sont coupés du monde humain, que des machines pour les faire pousser, les couper en tranches, les emballer, il est beau le supermarché, il évite de se poser des questions...Quelle envie d’acheter un Kg de porc, poulet en barquette pour ... seulement 3 euros. je suis ecoeurée, je ne veux plus manger de choses de ce type !
    Et nos fameux animaux domestiques, si on rapproche 30 millions d’amis et certains pays où les gens meurent de faim, une belle indécence ...

    Eating animals ou la dernière séquence du ’nom des gens’ vont j’espère apporter quelques pierres au respect que nous devons à notre environnement, à notre rapport philosophique à la vie et à notre système de vie ... respectons nous !

    21.01 à 14h21 - Répondre - Alerter
  • Du point de vue biologique, nous sommes équipés pour manger et une certaine quantité de viande, tout comme nous tendons a faire des réserves lorsque nous absorbons quotidiennement plus de calories que nécessaire. Manger de la viande est plus un choix philosophique, voir métaphysique, que biologique.

    Souvenons-nous que l’élevage existe depuis plus de huit mille ans, et que les peuples d’éleveurs ont souvent développé un certain respect de la vie, soit en considérant l’animal comme sacré (animisme, monde des esprits), soit comme un dieu, soit en le voyant comme un don d’un dieu (ou de Dieu). Ce respect se retrouvait aussi chez de nombreux chasseurs. Dans les deux cas, les rites et autres cérémonies témoignant de ce respect étaient très courantes (et le sont toujours, même si c’est nettement moins vrai dans les pays très riches).

    Après, il existe l’élevage industriel, qui ne respecte plus la vie animale et transforme les animaux en moins que des êtres vivants, en un simple matériau transformable en produits finis et visant un maximum de profit. Ce modèle est complètement hors de toute réalité, car il conduit à faire des choses totalement contre-natures qui se sont retournées (cf les farines animales) ou se retourneront contre nous (par ex se faire reproduire les vaches par insémination artificielle et pratiquer de plus en plus de césariennes parce que les veaux deviennent trop gros).

    De plus, nous, consommateurs de viandes des pays riches, mangeons plus de viande que nécessaire, viande souvent d’une qualité plus que douteuse. Quel mal y aurait-il à manger un steack de bœuf n’ayant mangé que de l’herbe ou du foin, ou une cuisse de poulet élevé en plein air et/ou Label Rouge ?

    Du côté de chez les végétariens et végétaliens, un argument souvent mis en avant pour combler le manque de protéines animales, protéines indispensables au bon fonctionnement de l’organisme : il est possible de retrouver toutes ces protéines dans les végétaux (ou encore dans le lait et les œufs).
    Sauf qu’il y a un hic. Je passerai rapidement sur le fait que tout le monde dans le monde ne peut pas digérer le lait pour me concentrer sur l’empreinte écologique du végétarisme et plus particulièrement du végétalisme. En effet, les 8 acides aminés indispensables ne sont pas présents en quantité équivalente selon les céréales, légumineuses, ou graines oléagineuses. Il est donc nécessaire de diversifier notre alimentation, ce qui passe par une augmentation de la production de ce genre d’aliment alors que toutes les terres ne sont pas reconvertibles pour ce genre de cultures et par une augmentation des importation des produits ne pouvant être produits localement (vous imaginez pouvoir cultiver du riz en Beauce pour faire du tofu, vous ?). Les pollutions engendrées, émissions de CO2 et de méthane comprises, seraient-elles significativement inférieures à celles d’un élevage "désindustrialisé" plus respectueux de l’environnement et de la souffrance animale couplée à une réduction de notre consommation (et de nos dépenses) ? J’en doute sérieusement.
    Imaginez alors que toute la planète devienne végétarienne, voire végétalienne ! Nous aurions encore de nombreux problèmes environnementaux, des famines et des guerres (pour l’eau, pour les terres cultivables). Bref, laisser tomber la viande ne rendra pas forcément le monde meilleur.

    Enfin, je proposerais une alternative intéressante : nos chers insectes. Ils grandissent plus vite que la plupart des vertébrés habituellement dans nos assiettes de consommateurs et consomment nettement moins de ressources, que ce soit en eau ou en nourriture, et requierts aussi moins de soins. De nombreuses recettes existent pour les accomoder à nos papilles.
    Dégoûtant dites-vous ? Et si je vous disais que cela constituait l’essentielle ressource de protéines animales de nos ancêtres (l’homme de Cro-Magon n’est personne d’autre que nous même, souvenez-vous) et que cela continue de se faire dans de nombreux pays du monde ? Et comment croyez-vous qu’un Africain fera de la nuée de criquets s’abattant sur ses cultures et détruisant à la fois ses revenus et la principale source de nourriture ?

    Alors prenez donc un criquet en brochette bien dodu, local, et non pollué, puis régalez-vous !
    Et si vous ne pouvez vraiment pas parce qu’il vous rappelle trop Jimini Cricket, alors je ne peux plus rien pour vous...

    20.01 à 12h01 - Répondre - Alerter
    • Petit correctif : je voulais plutôt dire "Ne pas manger de la viande est plus un choix philosophique, économique, voire métaphysique, que biologique.

      21.01 à 10h18 - Répondre - Alerter
        • Il est tellement sympa et constructif de voir une réponse épidermique m’accusant grosso modo de faire de la propagande alors que j’exprime simplement une opinion quelque peu différente... Mais peut importe, voyons ce qui peut poser problèmes dans les interprétations :
          "économique" : consommer moins signifie dépenser moins pour ce type de nourriture et en frais de santé (tu parlais bien des cancers du colons, non ?), même si consommer bio ou labellisé est souvent plus cher. CQFD
          "philosophique" : littéralement, la philosophie est « l’amour de la sagesse » Choisir ce qui est sage de manger ou ne pas manger est donc philosophique.
          "métaphysique" : nos habitudes sont souvent conditionnées par la religion et autres courants spirituels. Or les croyances sont un domaine d’étude de la métaphysique.

          Et quand j’évoque le fait que la biologie n’est pas la raison première qui alimente (ou devrait alimenter) le débat, j’entend le fait que l’homme a la capacités biologiques pour digérer de la viande. Donc dire que l’homme n’est biologiquement pas conçu pour manger de la viande est tout simplement une erreur.

          J’aurai même pu ajouter que la psychologie avait aussi un rôle important dans nos motivations pour manger ou non un peu/beaucoup/pas du tout de viande (être traumatisé après avoir appris que vous veniez de manger votre lapin adoré que vos parents ont abattus sans que vous le sachiez et sans vous demander votre avis, par exemple).

          Bonus (par rapport au titre de mon commentaire) :
          "écologique" : je ne parlais pas de l’élevage industriel que nous connaissons aujourd’hui, mais de la viande issue d’un élevage de type pré-industriel, raisonné. Cela nécessite une réforme des méthodes d’élevage et des habitudes de consommations dans nos pays riches. Cela inclus aussi mon plaidoyer pour se mettre à manger des insectes comme dans d’autres pays du monde.

          En conclusion, je me demande en quoi il y a désinformation, alors que je ne fais qu’exprimer ce que je sais ainsi que mon opinion ?

          Cordialement.

          24.01 à 14h18 - Répondre - Alerter
    • hello nicolas, c’est bien beau ce long discours mais apparemment, tu ne t’y connais pas assez en agriculture, nutrition ou mathématiques pour convaincre les provégé de faire machine arrière...
      regarde notamment les chiffres et info sur le cancer du côlon et les rôts des vaches... par contre, réduire la viande serait déjà pas mal, nous sommes d’accord...

      24.01 à 03h21 - Répondre - Alerter
      • Il semblerait que ma réponse n’a pas été comprise : je ne cherche en aucun cas à inciter les provégé à ce qu’ils fassent marche arrière. Je souligne juste que baser toute leur argumentation sur l’élevage industriel (type d’élevage dont le suis le plus opposé comme je le dis dans mon premier commentaire) est tellement simpliste que cela relève de la vérité tronquée (que ce soit consciemment ou non), parce qu’elle occulte le fait qu’il existe des types d’élevages nettement plus écologiques, et même qu’il est possible de produire des protéines animales tout en polluant beaucoup moins (cf les insectes), et que ce sont surtout les excès de la consommation de viande par rapport au "régime des cavernes" qui est nocif.
        Certes, les pets et rôts de vaches (par exemple) polluent, mais il y avait aussi des rôts et pets de vaches avant la révolution industrielle, alors qu’il n’y avait pas particulièrement de réchauffement climatique à l’époque, que je sache... C’est surtout l’augmentation de cette consommation, due à un lobbying important des compagnies agroalimentaires, qui ont conduits les émissions de GES à augmenter au niveau que nous connaissons aujourd’hui (et aux problèmes de santé causés par la surconsommation de viande de vertébrés, viande étant de plus de mauvaise qualité). Est-ce pour autant une raison pour partir dans l’extrême opposé ?

        De plus, contrairement à une idée reçue, la consommation d’insectes par l’homme existe encore de nos jours, tout comme elle existait avant l’agriculture, même s’il persiste encore quelques préjugés à propos d’une consommation de viande provenant essentiellement des vertébrés (d’un point de vue calorique), alors que la part accordée à l’époque aux insectes étaient plus élevées. Je rappelle que l’élevage d’insectes est actuellement le moins polluant et consomme moins de ressources que l’élevage plus classique, plus particulièrement bovin.

        Entendons-nous bien : je suis pour un rééquilibrage des sources de protéines nécessaires à notre bon fonctionnement biologique, contre l’industrialisation à outrance (et nocive) de notre alimentation, mais je suis absolument pas pour les solutions extrêmes qui revient pour moi de passer d’un déséquilibre à un autre (tours par apport à l’alimentation préhistorique et proto-historique). Car comme je l’avais dit dans mon premier commentaire, abandonner massivement et/voire totalement la viande tout en essayant de conserver l’apport en acides aminés nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme comporte aussi des dangers.
        Après, en ce qui concerne notre alimentation carnée, je suis évidemment pour une réévaluation de l’importance des espèces prenant place dans nos assiettes, notamment le bœuf, très consommateur en ressources et animal émettant le plus de GES à cause de sa taille et de son métabolisme. Mais je ne suis pas pour une éradication totale de l’élevage raisonné (régime alimentaire aussi proche que possible de celui existant avant l’industrie agroalimentaire, produire localement et pas plus que nécessaire par rapport au régime alimentaire préhistorique, qui est pour moi la référence, cf plus bas).

        tu ne t’y connais pas assez en agriculture, nutrition ou mathématiques pour convaincre les provégé de faire machine arrière... regarde notamment les chiffres et info sur le cancer du côlon et les rôts des vaches.

        1. Comme je l’ai déjà dit, être végétarien/lien est un choix. Mais il faut se demander si cela ne comporte pas des risques, et peut-être quantifier chacun d’eux via différentes études scientifiques et indépendantes (pour éviter l’influence des lobbying, tout en gardant l’esprit que les chiffres sont souvent instrumentalisés et parfois mal interprétés (confusions dans le type de variables utilisées, de la nature de ce qui a été calculé, etc.). Si tu connais des études qui en parlent et qui ne me sont pas parvenues, tu peux toujours les indiquer ici, ce qui serait utile non seulement à moi, mais aussi aux autres lecteurs qui seraient intéressées, afin de pouvoir continuer à débattre de façon sereine. Je ne dénonce ici que l’utilisation tronquée des arguments écologiques, alors que cette idéologie est plus fondée sur la souffrance animale et sur le débat concernant l’exploitation animale pour son alimentation. Des différences d’opinion, d’accord, mais pas d’utilisation aussi grossière/simpliste de l’écologie qui risquent de mener à des dérives idéologiques ("l’humanité est mauvaise, donc...", etc.), merci.
        2. Il s’agit là d’un magnifique argument ad hominem puisque tu ne sais rien de moi. (à titre d’information, je suis étudiant géographe)
        3. Enfin, tu présupposes qu’il faut absolument des chiffres, alors que a) il suffit de voir la culture intensivo-industrielle des plantes telle qu’elle est aujourd’hui est nocive (accaparement de ressources, érosion des sols, émissions de GES liés à toute la chaîne de production et de transport) et b) on fait souvent dire aux chiffres ce que l’on veut bien qu’ils disent (cf le point 1).
        4. Je pense que tu as en tête une comparaison élevage/culture des plantes, alors que lorsque je parlais d’émission de GES massives dans le cas de la généralisation du végétarisme/lisme toujours lié à l’industrie agro-alimentaire par rapport à l’élevage raisonné dont je parlais plus haut. Après, bien sûr qu’en considérant des modes de productions équivalents la filière viande continuera à émettre plus que la culture des végétaux puisque la première filière est en bout de chaîne. Mais arrêtons de vouloir faire des coupes d’émissions n’importe comment et concentrons-nous plutôt sur les différences entre la période pré-industrielle et aujourd’hui afin de voir précisément ce qui coince avant de s’avancer sur d’autres terrains qui n’ont plus rien à voir avec les dérives de l’industrialisation et de l’écologie.

        par contre, réduire la viande serait déjà pas mal, nous sommes d’accord...

        En effet. :)

        J’ajouterai pour conclure ces articles sur Internet qui m’ont directement ou indirectement influencés, sachant qu’il n’y a pas que ceux-là :
        Slate : Maigrir avec le régime homme des cavernes
        Terra Eco : Le steak d’insectes, certifié durable
        Terra Eco : Les insectes, remède contre la faim au Laos ?
        Hominidés.com : Alimentation dans la préhistoire (à noter qu’il y a ici une erreur dans le schéma au niveau de la consommation d’insecte, et qu’il a finit par y avoir d’importantes variations locales liées à la culture et aux traditions)
        Sauvons le climat : riziculture et méthane (à noter que la culture que je critique est celle de al révolution agricole, qui standardise les variétés et les techniques sans tenir compte des réalités sur terrain, et que d’autres cultures actuelles sont énormément émettrices en GES, comme celles sous serres).

        24.01 à 13h36 - Répondre - Alerter
  • Oui, même si c’est bon un poulet bien grillé ! Je voudrais apprendre à cuisiner végétarien. Déjà je ne mange qu’une fois par semaine de la viande , et cela ne dépasse jamais 120 gr par portion. J’essaie de compenser par des protéines végétales.
    Stop à tous ces élevages en batterie, à la souffrance que l’on inflige aux animaux. Au moins à l’époque de nos grands mères, le prélèvement était selon un besoin quantifié. De nos jours, beaucoup se "goinfre" ! Sans parler du gaspillage ! Cela me fait honte de voir autant de nourriture à la poubelle ( cantines, restaurants.....) Il faut d’abord changer notre fonctionnement, notre relation à la nourriture. On mange pour vivre, et non l’inverse. L’animal n’est pas une chose. C’est la vie et ils nous apportent énormément de bonheur. Ils sont l’équilibre, La Nature ne serait rien sans eux.

    20.01 à 10h39 - Répondre - Alerter
  • Véto en élevage (à la retraite) j’ai vu exploser techniquement et commercialement l’industrie de la bidoche !

    En 15 années, on devrait plutôt parler "d’usinage" plutôt que d’élevage ! Quand au prix et à la réglementation le lobbyisme de la distribution (et la FNSEA) a fait le reste.
    Je n’évoque pas les situations éthiques de production dont je fus témoin, qui perdurent et auxquelles je n’ai jamais pu m’habituer après 40 ans de pratique.

    De ce qui arrive dans une assiette, il ne subsiste que le qualificatif de "viande" et une image surannée de ce qu’est la réalité de sa production...

    20.01 à 08h23 - Répondre - Alerter
  • J’ai perdu goût à la viande assez tôt, entre 5 et 10 ans : simplement du dégoût.
    Peu à peu, j’ai rationalisé ce dégoût et je le ressens beaucoup moins, mais d’autres arguments sont venus prendre le relais : mauvaise efficacité (énergie, eau, etc.) de la production de viande notamment, et le oucis de préserver ma très bonne santé devant la piètre qualité que m’inspirent les rayons de viande ; je fais en moyenne de 8h de sport d’endurance par semaine et je n’ai jamais été pénalisé de quoi que ce soit du fait de mon alimentation. De plus, l’argent économisée est beaucoup mieux allouée vers des légumes et céréales de meilleurs qualité pour l’environnement et pour soi-même : un bon tiers de mon alimentation est biologique pour un budget inférieur à mes amis carnivores.

    Au maximum, je mange l’équivalent d’une ration de viande par mois (d’excellente qualité quand l’occasion se présente) depuis 20 ans et je ne comprends même pas pourquoi toutes ces discutions sur de supposés dangers ou inconvénients du régime végétarien.

    19.01 à 19h01 - Répondre - Alerter
  • C’est un bon signe que cette question commence à se poser un peu de tous côtés !
    Contrairement à ce qui nous a été inculqué depuis la petite enfance, la viande n’est pas indispensable à notre équilibre.
    Parfois et surtout en grande quantité elle n’est carrément pas bonne pour la santé.
    Dans tous les cas elle n’est pas bonne pour la planète : il faut environ 100 fois plus de surface cultivée pour produire la même quantité de proteines animales que des proteines végétales !
    Oui la planète pourra nourrir en bio 10 milliards d’individus.
    Non la planète ne pourra pas fournir de la viande à ces mêmes 10 milliards et surtout pas avec l’agriculture intensive actuelle ;
    http://blog.biocomtout.com/les-pets...
    apprenons tous à manger moins de viande

    19.01 à 16h44 - Répondre - Alerter
  • gatsauce : Dégoûté !

    Voila plus de 25 ans que je caresse le doux rêve d’être sobrement végétarien. Ceci, uniquement en raison de la souffrance animal. Les paranos de l’empoisonnement alimentaire m’exaspèrent profondément. Néanmoins j’ai beau faire des efforts une andouillette grillée, une cote de porc, j’ai du mal a résister.

    J’aimerai bien me délecter de légumes mais à part quelques plats indiens je suis toujours étonné de voir les gens se régaler de nourritures qui me semblent insipides. Je mange beaucoup de légumes mais ne sait pas vraiment faire des plats végétariens vraiment goûteux. Je trouve que la vie n’est pas si drôle que ça et si en plus on doit s’emmerder devant l’assiette ... Quand à passer des heures en cuisine ...

    Et pour finir, je suis gavé de ses préparations dites végétariennes pleines du sang des orang-outans que l’on chasse pour planter des palmiers à huile qui profitent à mon cholestérol.

    Au secours ! Qui voudra bien me faire découvrir les secrets d’une cuisine végétarienne vraiment savoureuse et pas seulement nutritionnelle ?

    19.01 à 15h06 - Répondre - Alerter
    • Nicolas BONNIOT : Assumer sa consommation

      Durant Notre voyage autour du monde (nature-construction.com), nous avons vécu avec des végétariens et des purs carnivores... Mais l’une de ces personnes nous a confié un jour qu’on ne devrait manger que la viande "qu’on est capable de tuer". Pourquoi ? Par respect pour l’animal d’abord, mais aussi pour tenter de retrouver ce lien à la terre que l’on perd de plus en plus.
      Ce n’est possible pour tout le monde. Alors attachons-nous au moins à limiter notre consommation de viande !

      20.01 à 09h55 - Répondre - Alerter
    • slv92 : Dégoûté !

      les steacks de soja ou paillassons de légumes par exemple. les ackees aussi, haricots ressemblant à de l’oeuf.

      24.01 à 03h13 - Répondre - Alerter
    • Binette : Dégoûté !

      Les légumes sont bons et savoureux s’ils sont "de saison" et cultivés dans d’excellentes conditions. Vous voudriez qu’ils soient délicieux après une longue punition au frigo, et vous vous étonnez qu’ensuite ils se répandent en eau ! Frais cueillis, à peu de distance de votre assiette, simplement cuisinés à la vapeur douce, ils peuvent être dégustés, même sans sel et autres artifices, avec autant de plaisir que celui procuré à nos papilles gourmandes par la meilleure andouillette grillée. Les protéines qui nous sont nécessaires ne sont pas qu’animales.

      Moi aussi, je me désespère de voir disparaître l’univers de la faune au profit de la production d’huile de palme. Pour ne pas contribuer à ce génocide, qui est aussi le nôtre, je n’achète aucun produit en contenant. Je refuse de cautionner l’enrichissement de l’industrie agro-alimentaire qui veut nous faire payer cher l’appauvrissement des ressources et des nutriments. Pour cela, il faut consacrer du temps à lire les étiquettes ! Mieux vaut donc faire ses propres préparations culinaires avec des produits de base achetés dans de petites structures.
      On devient créateur de son plaisir gastronomique, on y gagne en condition physique, on fait des économies sur le budget et les emballages inutiles. Ce qui n’empêche pas de craquer de tant à autre et sans état d’âme pour .... (au choix)

      28.01 à 10h46 - Répondre - Alerter
  • n’importe-quoi

    mais de la viande de [très] bonne qualité bien sûr

    19.01 à 15h00 - Répondre - Alerter
  • personnellement je ne mange plus de viande (ou très très peu) depuis 1 an car je suis convaincue que de manger de la viande est nocif à plus d’un niveau : la mort et la souffrance des animaux mangés, la quantité de céréales consommée par le bétail qui serait 3 fois plus efficace si elle était consommée directement, la pollution qu’entraine les grands élevages (gaz nocifs pour la couche d’ozone, urines et excréments nocifs pour la terre et la nappe phréatique). J’avoue, cela ne me plait guère, gustativement parlant, le goût de la viande et celui qu’elle donnait aux légumes ayant cuit avec, l’odeur fumée de la charcuterie, tout cela me manque, mais cela faisait au moins 5 ans que je voulais le faire et je suis ravie de m’être décidée et de vivre enfin en accord avec mes convictions. Et J’espère que bientôt nous serons très nombreux

    18.01 à 18h23 - Répondre - Alerter
  • Cela a commencé bêtement : un jour, j’ai perdu le goût pour la viande (je consommais surtout du poulet, un peu d’agneau en curry, parfois), et ensuite est partie aussi l’envie de manger du poisson..
    Je n’ai fait personnellement aucun effort pour cela, mais à mon avis et si on est motivé, en se forçant au départ, on peut arriver exactement au même résultat parce que le goût ça s’éduque. On peut se désintoxiquer de tout aliment.
    Cela fait pas mal d’années déjà (15 voire plus ;..) et je n’ai aucun regret. C’est comme lorsqu’on a arrêté de fumer, on finit pas se demander qu’est-ce qui allait si de travers en nous pour se bourrer de telles choses... Maintenant, lorsque je vois des vaches ou des moutons qui broutent dans les prés, cela me touche. Honnêtement, je ne pourrais plus consommer d’animaux. D’autant plus que lorsqu’on achète de la viande, c’est vraiment de la viande, je veux dire, un truc mort, autrement dit, c’est du cadavre...
    Je souhaite à chacun la prise de conscience dont il a besoin pour arrêter ce que je qualifie de "trafic d’animaux", également générateur énorme de pollution.

    18.01 à 15h09 - Répondre - Alerter
  • J’aime trop la viande pour pouvoir m’en passer. J’ai lu les mythologies de Barthes et je pense que le sang rouge de l’animal me nourrit de sa force...
    Sans rire, je suis très mince, malade. Je ne peux pas me priver de l’apport calorique de la viande. Je suis assez affligée de voir par ailleurs que nous sommes incapable de nourrir tous les humains comme il faut, et que pourtant nous allons dépenser autant d’argent à l’entretien de nos animaux domestiques, qui ont des psys, des croquettes allégées, j’en passe et des meilleurs. Je suis pour un certain relativisme en la matière : occupons-nous de nourrir les êtres humains, ensuite peut-être que nous pourrons nous affliger de la manière dont on abat les animaux dans les abattoirs.

    18.01 à 14h05 - Répondre - Alerter
  • Merci à Terra Eco d’écrire de tels articles. Mon ami et moi sommes un jeune couple de 23 ans et avons décidé de freiner notre consommation de viande depuis presque 2 ans maintenant. Au début, c’était pour des raisons pécuniaires liées à notre statut d’étudiant, et puis, petit à petit, gustativement ça répondait de moins à moins à nos attentes, jusqu’à ce que nous réalisions que nous aimons trop les animaux pour les manger. Aujourd’hui nous ne consommons quasiment que du jambon et nous finirons par ne plus en manger non plus. Je suis enceinte et cela ne me fait pas peur de manger moins de viande, je mange beaucoup de légumes à côté qui sont nettement plus bénéfiques pour le corps humain. Y’a pas à dire : être végétarien c’est manger mieux et manger plus raisonné. Il faut arrêter cette tuerie !

    18.01 à 13h53 - Répondre - Alerter
  • Etudiant de 23 ans, au début de mes études, en découvrant la vie autonome, j’allais acheter toutes les semaines au supermarché du coin la boîte de steacks hachés surgelés, "pour la dose de viande quotidienne".

    Depuis, ça a bien changé, et avec ma fiancée, on pense de plus en plus à supprimer définitivement la viande de notre réfrigérateur ! Nous venons de faire 1 an en AMAP viande, mais les quantités sont trop importantes pour 2 (embouteillage dans le congélateur), les viandes ne correspondent pas forcément aux goûts de chacun (mademoiselle n’aime pas l’agneau), et le prix est un peu élevé pour un budget étudiant...Nous arrêtons donc l’AMAP pour le moment, mais nous y reviendrons sans doute quand la famille sera agrandie et les études terminées.

    Bref pour terminer, le problème des gens de ma génération est que la viande est devenue un objet complétement dénaturalisé, personne ne voit l’animal derrière le steack de la barquette, et c’est la raison principale pour laquelle la consommation de viande augmente toujours plus. Si chacun allait faire une petite visite à l’élevage et/ou à l’abattoir, les "carnivores" seraient vite calmés et le nombre de végétariens augmenterait en flèche !

    C’est simplement une question de respect de la vie, et d’humanité. Encore plus en ce qui concerne la viande d’agneau et de veau, quelle horreur de tuer des enfants pour les manger !

    18.01 à 13h45 - Répondre - Alerter
  • Depuis toute petite mon grand père m’appelait mademoiselle salade, mon corps adoraient les crudités végétales, après, j’ai appris que les grands anatomistes comme Cuvier Linné, Buffon étaient végétariens, nous avons le même organisme que les animaux qui ne mangent que des végétaux, par exemple un intestin très long alors que celui des carnivores est très court et ils peuvent ainsi bien digérer la viande.

    L’animal est aussi sensible que nous par rapport à la souffrance et les hangars d’élevage intensif où ils vivent (si on peut appeler ça vivre) sont des lieux horribles de torture avant d’aller à une mort cruelle dans les abattoirs, mais ceci dit comme l’avait publier "le canard enchaîné"
    Si vous avez un rhume prenez un steak, il vous guérira, il est plein d’antibiotique et de bien d’autres produits chimiques.

    18.01 à 12h39 - Répondre - Alerter
    • Donc nan ! par contre, on peut produire différemment !

      18.01 à 14h36 - Répondre - Alerter
      • "depuis 4 millions d’année on mange de la viande..."

        Ha, ha, ha. La réalité est toute autre et nos origines sont plutôt végétariennes que carnivores.

        19.01 à 14h04 - Répondre - Alerter
        • Je voudrais justement lancer le débat sur la théorie des groupes sanguins du Dr Dadamo qui explique que selon notre groupe sanguin, on est naturellement attirés par tel ou tel genre d’aliments.

          Par exemple les O (issus des chasseurs cueilleurs) doivent manger de la viande car leur sang contient des leptines qui les digèrent bien (et leur estomac produit bcp d’acide chlmorydrique ce qui fait que ce groupe a plus facilement des ulcères).

          Nous serions en meilleure santé si nous suivons les prédispositions de notre groupe sanguin

          Or mon groupe sanguin est O, et dans ma famille, on mangeait peu de viande (viande et poisson 1fois/semaine ), et ensuite j’ai continué à manger peu de viande et plutôt des oeufs, de la volaille, puis des protéines végétales, tempeh, seitan, tofu.
          Je pense que mon organisme s’est adapté à cette évolution.

          Il est évident que nous devons cesser de consommer de la viande produite industriellement, et que nous devons décider ensemble de comment partager les ressources communes (la bio est encore une niche, pour combien de temps ?).
          Manger moins et mieux pour partager est encore possible, à condition que la prise de conscience se fasse aussi chez nos agrimanagers et décideurs politiques.

          19.01 à 15h08 - Répondre - Alerter
        • "Nos origines sont plutôt végétariennes" ?

          Je vous invite à lire cette article qui vous éclairera peut-être sur nos ancêtres : http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_s... .
          J’éviterai donc de vous envoyer sur l’article de l’australopithèque qui est une variante de la branche homo mais légèrement plus vieille.

          Maintenant peut-être que 200 000 ans ce n’est pas assez vieux pour vous ?

          Serez-vous d’accord pour dire que la grosse différence entre Homo-Sapiens et nous c’est que nous avons eu une petite de réflexion philosophique sur la condition de l’homme et ensuite de l’homme avec son environnement... Ce qui s’appelle l’économie (au sens "noble" du terme, c’est-à-dire non limité au commerce et à la finance).
          Or, soyons objectifs 2 petites minutes, à l’époque de nos ancêtres (disons que nous nous limitons à cro-magnon -30 000ans environs), celui-ci se nourrissait en effet de racines et cueillette mais aussi de viande... Dans des proportions qui vont dans le sens des premiers plutôt que du second, il est. C’est un "choix" économique (je le rappelle qui veux dire de rapport à son environnement) qui est certainement beaucoup plus dû au fait qu’il est plus facile de chasser une carotte plutôt que même une chèvre ou un lapin...

          Lorsqu’on veut parler de "réalité", on parle de faits et non d’interprétations métaphysiques.

          Je vous rassure, je n’ai rien en particulier contre le végétarisme mais il faut être clair c’est une philosophie et il n’y a aucune raison d’essayer de la justifier avec des pseudo-considération biologique fondée sur des comparaisons plus ou moins justifiable... En général, les biologistes tentent d’établir des familles et des classes (et cela a du sens, je ne le nie pas) de manière à établir une chronologie dans la théorie de l’évolution. Mais la nature est bourrée d’exception ou alors vous nier l’existence de l’ornithorynque et de Michael Jackson... Et, l’homme en est une aussi sur pleins de critère... On parle, ont est sur deux pattes et, en plus, on parle et on rigole...

          Maintenant, PERSONNELLEMENT, je suis un bouffeur de viande et les animaux sont là pour être dans ma chaîne alimentaire. Je ne suis pas un amoureux des phoques parce qu’ils sont meuhgnons mais parce qu’ils sont utiles à la biosphère. Ma remarques avec donc ce sens de dire que nous ne devons pas arrêter de manger de la viande mais repenser notre mode de consommation et de production.

          Prenons l’extrême inverse... que pensez-vous qu’il arrivera si plus personne ne trouve une valeur économique (encore une fois au sens noble du terme) à élever des vaches, des poules et des cochons... Et bien, je pense que, comme Perrette, nous pourrons leur dire : "Adieu !"

          Bien à vous

          19.01 à 16h59 - Répondre - Alerter
          • Correct. J’ai interprété vos dires de façon trop radicale. Il est vrai que nous mangeons de la viande depuis toujours en effet. Je voulais seulement m’élever contre cette image d’Epinal qui nous montre les hommes préhistoriques en train de dévorer une cuisse de mammouth rôtie... La proportion entre notre végétarisme et notre carnivorisme a donc évoluée. La question est de savoir si notre estomac (et tout ce qui va avec, enzymes etc.) a eu le temps de s’y adapter... Bien à vous.

            19.01 à 20h25 - Répondre - Alerter
            • Vous avez bien raison, il y a des gens qui se focalisent trop sur les films de J.-J. Annaud. Mais bon, à Lascaux, il y a quand même des scène de chasse...
              Vous avez raison de dire qu’il faut voir au niveau de la théorie de l’évolution comment évolue l’homme. Par contre, il faut faire attention, à la manière de tourner les discours. C’est à mon avis une des grosses incompréhension de la population sur l’évolution. Nous n’évoluons pas en tant qu’individus mais en tant qu’espèce... L’exemple classique concernent une espèce de papillon (dont j’ai oublié le nom) qui existe en blanc et en noir. D’après la naturaliste, la version blanche était prédominante avant la révolution industrielle et ensuite c’est la noire qui s’est imposée... Bien entendu, il s’agit d’un effet directe de la pollution des cheminées qui a mis des poussières noirs sur les arbres et autres supports rendant plus visible la version blanche pour les prédateurs... Il ne s’agit nullement d’une évolution (au sens de la théorie donc de l’espèce) mais d’une évolution de la répartition des phénotypes... De même dans le cas ici présent, il me semble logique (mais je peux me tromper) de supposer que l’espèce humaine à favoriser les phénotypes capables d’assimiler le mieux la viande mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas des individus capables de mieux assimiler les végétaux... L’étude risque donc d’être biaisée d’avance (zut, ça ne va pas tellement dans mon sens ça... ).
              Personnellement (ben oui, c’est moi à près tout que je connais le mieux), je m’interroge beaucoup sur mon alimentation ayant justement quelques difficultés d’assimilation et je n’ai pas peur d’examiner mes selles. Et bien je peux vous dire, qu’elles sont plus consistantes et moins nombreuses (donc il y a eu plus d’assimilation de ma part) quand je mange 200g de viande que 200g de végétaux. Il y a aussi plus de satisfaction pour me sentir satisfait d’un repas où il y a de la viande il me faut environ 250g de viande et 200g de patates (par exemple, mais je mange aussi d’autres végétaux) tandis qu’un repas purement patates, il me faut entre environ 800g de patates (oui je suis un gros mangeur...) sans parler de l’apport en protéine animal qui ne pourront jamais être remplacées par du soja (en plus, c’est pas bon... ;o) ) et les vitamine E et les bons oméga 3 (qui ont la cote en ce moment) du beurre dans lequel je fais cuire mes steaks... Maintenant on peut discuter du cycle de vie (je n’aime pas vraiment parler de bilan carbone qui est souvent compris comme une consommation d’énergie fossile seule) de la différence qu’il y a entre 250g de viande et 600g de patates mais à condition de prendre en compte tous les autres facteurs.

              24.01 à 17h23 - Répondre - Alerter
              • "L’exemple classique concernent une espèce de papillon (dont j’ai oublié le nom) qui existe en blanc et en noir. D’après la naturaliste, la version blanche était prédominante avant la révolution industrielle et ensuite c’est la noire qui s’est imposée..." Avouez quand même que le cycle du papillon est vachement plus court que le nôtre, admettant que leur "variabilité" dans les gênes soit la même, ils vont évoluer 40-50 (?) plus vite dans le temps que nous. Y a-t-il un généticien dans la salle ?

                24.01 à 21h11 - Répondre - Alerter
  • “The greatness of a nation and its moral progress can be judged by the way its animals are treated".
    Mahatma GANDHI
    Traduction :
    "On mesure le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux".

    "Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des guerres " Léon TOLSTOI

    Tout est dit de notre "degré de civilisation" quand on constate les horreurs perpétrées, les souffrances infligées par l’humain à l’animal !

    Bravo à ce e-magazine original qui ose dire les choses.

    18.01 à 11h27 - Répondre - Alerter
  • "Il y dénonce les excès de l’élevage industriel"... plutôt l’élevage industriel tout court.

    L’élevage est fondamentalement inacceptable dès que l’animal devient un outil, et plus son objet, ce qui est le propre de l’élevage industriel.
    On pourrait débattre de l’éthique de l’élevage, si on prenait en considération les besoins réels des animaux, ce qui ne peut évidemment pas être le cas d’un élevage industriel.

    L’élevage industriel est une aberration écologique, éthique et économique, pour peu qu’on ne réfléchisse pas qu’en matière de PIB, ou toute catastrophe est positive économiquement parlant.

    Je suis effectivement végétalien, mais pour moi, il n’est nullement nécessaire de l’être pour admettre et défendre que l’industrie de la viande doit simplement disparaitre. Elle est une aberration historique, une mauvaise solution temporaire trouvée au problème de nutrition de la population humaine, une mauvaise voie sur laquelle il convient de revenir d’urgence.

    18.01 à 10h58 - Répondre - Alerter
  • que suggérez-vous quand on vit avec un mari qui considère qu’il n’a pas mangé s’il ne trouve pas un steack, une côte de veau ou de mouton ou un morceau de poulet dans son assiette ?
    Divorcer ?

    Dans ce cas, je suis sûre de manger des nouilles et des patates jusqu’à la fin de mes jours...
    (Eh oui ! Les femmes sont moins payées que les hommes...)

    18.01 à 10h41 - Répondre - Alerter
    • J’ai à peu près le même problème... sauf que mon mari est passé par une période végétarienne dans son adolescence et comme il n’était, et n’est toujours pas fan de légumes, il se nourrissait principalement de pommes de terre... C’est l’armée qui l’a fait redevenir carnivore car tous les plats qui y étaient préparés avaient de la viande. Il n’a pratiquement rien mangé sa première semaine et est finalement tombé malade... Pour survivre au service militaire, il a dû retrouver ses crocs ! Aujourd’hui, c’est une viande, un féculent et un légume par jour. J’ai même réussi à intégrer les nuggets et les cordons bleus végétariens. Mais il ne démord pas de sa viande et je crois que j’aurais du mal a instaurer plus d’une journée végétarienne par semaine... Quant à divorcer... relativisons !

      19.01 à 21h22 - Répondre - Alerter
  • Cela fait plus de 20 ans que je ne mange plus d’animaux, cela me paraît évident. 90% des gens seraient incapables de les tuer, alors comment peuvent-ils continuer à les manger ?

    18.01 à 10h09 - Répondre - Alerter
  • Ce que je reproche aux gens en général, surtout ceux des nouvelles générations c’est de consommer qu’une partie de l’animal : les muscles.
    Pour moins si l’on consomme la chaire de l’animal il faut l’honorer dans son intégralité. Les abats et les pièces moins nobles sont boudés par beaucoup de personnes.
    On m’a appris à tout gouter dans l’animal, pour moi c’est un respect envers l’animal que de le manger entièrement.

    Ceci dit Je réduit de plus en plus ma consommation de viande, et je paye le prix en passant par des fermes qui tuent leur animaux avec un peu plus de respect.

    Voir la peur dans le regard des animaux qui sentent leur dernier instant dans les abattoirs me dégoute profondément.

    Peut-être faudrait-il tuer un animal soit-même, le préparer et le manger pour prendre conscience que manger de la viande devrait être plus "sacralisé".

    Alors oui ne plus manger d’animaux me tente de plus en plus face au regard bovin des gens devant les côtelettes d’agneaux qui ne voient pas l’animal dernier le cellophane.

    18.01 à 09h50 - Répondre - Alerter
    • Rassurez-vous, tout ce qui n’est pas muscle est consommé sous forme de croquettes ou autres.

      De plus, je crois qu’il est illégal pour un éleveur de vendre de la viande d’un animal qu’il a abattu lui-même. Cela doit être réservé à sa consommation personnelle. Sinon, il doit passer par un abattoir.

      Enfin, je ne suis pas sûr que le regard d’un porc dont la carotide se vide dans la cour d’une ferme soit plus détendu que s’il avait été égorgé dans un abattoir.

      27.01 à 22h06 - Répondre - Alerter
  • Je ne mange plus de viande depuis que je l’ai décidé, j’avais alors dans les... 5 ans je crois ! Ca a été progressif mais j’ai éliminé toute viande de mon alimentation depuis plus de 20 ans (j’en ai 33). C’était d’abord par goût puis j’ai trouvé ça très bien et en accord avec mon amour des animaux de ne pas en manger. Je me porte très très bien, j’ai toujours fait du sport et je ne passe pas pour autant mon temps à compter les graines germées que je pourrais mettre dans mon assiette pour "combler" ce manque de protéines. Je mange normalement, sans viande c’est tout. Je ne suis pas contre la conso de viande en général, chacun fait ce qu’il veut et l’homme est omnivore. Mais je suis à 100% contre l’élevage, le transport et l’abattage industriel. Il faut juste que les gens arrêtent de penser qu’il faut manger de la viande à tous les repas (et du coup de la viande de merde disons le) ou même seulement une fois par jour et qu’ils découvrent enfin la saveur et les gouts finalement bcp plus variés des légumes. Un peu d’imagination que diable !

    18.01 à 08h31 - Répondre - Alerter
  • Je découvre le bonheur de manger végétarien,recettes extraordinaires où l’on découvre des saveurs inconnues ou méconnues.

    Nous produisons des céréales en quantité phénoménale pour nourrir des animaux destinés aux abattoirs,la moitié du monde crève de faim, pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre qu’une fois de plus les pays riches consomment la nourriture des pauvres.

    Ces cultures intensives détruisent la biodiversité et manger de la viande n’est très bon pour la santé.

    Les citoyens peuvent changer les choses à condition d’accepter de changer leurs habitudes.

    18.01 à 08h25 - Répondre - Alerter
  • Kimbout : Bonne idée

    Je pense que vu la façon dont nous traitons les animaux aujourd’hui, c’est une bonne idée. Je mange déjà beaucoup moins de viande. Dans une société où nous traitons les animaux ainsi, nous n’avons aussi aucun respect les uns envers les autres (voir le film "Food Inc.").

    18.01 à 00h04 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d'indiquer ci-dessous l'identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n'êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

[Connexion] [s'inscrire] [mot de passe oublié ?]

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas