Le lin est une culture fragile, qui ne supporte ni la sécheresse, ni l’excès de pluie, ni les basses températures. Dans les champs normands, qui fournissent 40 % de la production mondiale, les agriculteurs scrutent la météo avec anxiété. La pluie et le beau temps raconte aussi d’autres aléas. Depuis que la Chine est devenue le principal acheteur du lin normand, les prix se négocient âprement sur un marché mondialisé, tandis qu’à l’autre bout de la chaîne, de jeunes ouvrières tissent le fil de leur vie entre les murs austères d’une filature. —
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions