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18-02-2009

La main à la pâte

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La main à la pâte
 
Une petite compagnie de chocolat britannique pousse ses efforts jusque dans les villages de ses cultivateurs.
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« Il n’y a presque plus de chocolatiers qui s’impliquent dans la culture du cacao. La plupart l’achète tout prêt auprès de spécialistes », insiste le site internet d’Hotel Chocolat. La compagnie britannique, elle, a voulu mettre la main à la pâte. Pour un objectif double : s’assurer de la qualité de ses cultures et donc de son produit fini, mener aussi à bien un projet éthique et social dans les pays cultivateurs de cacao.

Née il y a quinze ans dans la caboche d’Angus Thirlwell et de Peter Harris, Hotel chocolat est parti d’un constat simple. A côté des bouquets de fleurs de la fête des mères, des stylo ou sacs cadeaux réservés aux clients d’entreprise, une alternative existe : les colis de chocolat. Aussi la petite compagnie a créé un service internet de livraison de douceurs et fondé un club d’amateurs éclairés qui recoivent chaque mois une sélection de nouveautés chocolatières. Jusque là rien de bien original.

Sauf que voilà. Pour garantir la qualité de ses produits, les deux fondateurs ont aventuré leur regard du côté de leur fournisseurs. S’apercevant que leurs cultivateurs ghanéens peinaient à acheminer des plants fragiles depuis les lieux de culture, ils ont instauré des “crèches” pour cacao autour des plantations. Très vite, les locaux se sont emparés de l’opportunité, ouvrant leurs propres structures. Ailleurs, c’est la santé des exploitants souvent dépourvus d’assurance maladie qui a retenu l’attention d’Hotel Chocolat.

Emissions polluantes

Grâce aux contributions généreuses de ses membres, la compagnie a aidé des centaines d’agriculteurs à accéder au jeune programme d’assurance maladie ghanéen, finançant leurs contributions pendant les cinq premières années, à un tarif dégressif. Au terme du contrat, les Ghanéens doivent payer eux même leurs frais. Une procédure qui permet aux agriculteurs d’apprendre à budgéter pour leurs cotisations et à « comprendre les bénéfices d’une assurance maladie ».

Mais l’ambition de l’entreprise ne s’est pas arrêté aux frontières du Ghana. Car Hotel Chocolat a voulu cultiver sur ses propres terres. Direction : Sainte Lucie, au coeur des Antilles. Là, elle a acheté des terrains, remis au goût du jour la culture du cacao, employé et formé des agriculteurs locaux à une culture de qualité contre la garantie d’acheter leur récolte 30 à 40% au dessus des prix du marché. Mieux, sur place, Hôtel Chocolat a instauré sa propre usine de transformation de cacao afin que l’économie locale profite d’une culture à forte valeur ajoutée, habituellement réservée aux pays développés. Enfin, pour acheminer ses produits vers la Grande Bretagne et ses clients, la compagnie s’est engagé à opter pour la voie maritime... histoire de limiter la quantité d’émissions polluantes rejetées dans l’atmosphère.

Sources de cet article

Le site d’ Hotel Chocolat

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