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21-12-2006

La dinde (de Noël)

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Chaque Français consomme près de 5 kilos de dindes par an. D'où viennent ces volailles qui atterrissent dans les assiettes, notamment pendant les fêtes ?
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Direction l’ouest de la France. Au cœur des régions Bretagne et Pays de la Loire se concentrent près de 70 % des effectifs de dindes de l’Hexagone [1]. Les poussins destinés à l’élevage industriel prennent possession de leur poulailler alors qu’ils ne pèsent que quelques grammes et n’affichent qu’une journée de vie au compteur. L’existence d’une volaille dite "industrielle" est relativement courte : 13 semaines pour une femelle, 17 pour un mâle. Nourrie à doses très régulières (elle est même réveillée la nuit toutes les deux heures pour manger), elle atteint un poids de 4 à 8 kilos au moment de son abattage. Protégé des maladies à coup d’antibiotiques au cours de sa croissance, l’animal est confiné à l’intérieur du poulailler et ne connaît pas la lumière du jour. Il est ensuite abattu, puis transformé et commercialisé, principalement dans la grande distribution.

Depuis quelques années, la consommation française de dindes connaît une baisse régulière, accentuée en 2006 - les chiffres ne sont pas encore disponibles - par l’épidémie de grippe aviaire. Néanmoins, la filière s’en sort plutôt bien, notamment pendant la période des fêtes. Et ce, grâce aux dindes certifiées, Label rouge ou Agriculture biologique. D’après les prévisions fournies par le Comité interprofessionnel de la dinde française, un Français sur trois dégustera une volaille pendant les vacances de Noël.

[1] 25,8 millions de dindes et de dindons en 2005.

Sources de cet article

Le Comité interprofessionnel de la dinde française (Cidef)

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  • Trés réducteur et partisan.
    Tout d’abord il faudrait revoir vos chiffres :
    - si la Bretagne et les Pays de Loire représentent 70% de la production cela veut dire environ 50 millions de dindes car la production nationale annuelle est d’environ 70 millions de dindes.
    - le poids des dindes est de 6 kg et des dindons de 12 kg environ à 13 et 17 semaines mais les dindes de noël sont des dindes spéciales de 4 kg à 10 semaines.
    - le marché de la dinde ne cesse de baisser en France car le consommateur malgré sa volonté de meilleure qualité préfère acheter au plus bas prix et ce n’est pas l’agriculture bio qui résoudra le problème (3 fois plus cher que du standard) mais plutôt le Brésil et la Thailande.

    Signé : Un éleveur de dinde standard, certifiée et fermière car le monde n’est pas manichéen et le marché est segmenté !

    4.01 à 09h30 - Répondre - Alerter
    • Bonjour

      Nous recherchons 1 male ,nous sommes situés dans les cotes d’armor merci de nous répondre et bonne journée.

      Cordialement Cathy MAILLY

      20.07 à 11h09 - Répondre - Alerter
  • Guillaume Chocteau : La dinde

    Continuons, continuons à produire de cette façon. Votre article est superbe, laissant juste le "haut le coeur" au dessus de la lèvre, devant tant d’idioties de production. Et après, les filières se demandent pourquoi les ventes baissent.

    Avez vous déjà mangé une volaille élevée "normalement" ? Càd dans son champ, mangeant quand elle veut, de bonnes céréales, quelques vers et quelques feuilles glânées par ci par là... Non ? Eh bien, courrez dans une ferme et claquez 15 euros dans une bonne volaille plutôt que d’acheter le dernier jouet plastique à votre gamin, il en sera aussi content et vous lui apprendrez à manger.

    Et cerise sur le gâteau (Le dessert après le plat), vous aurez probablement fait un heureux dans le ferme car il aura vendu une partie de sa production, content d’avoir bien produit, bien vendu, il continuera et prouvera là encore que la nature sera toujours meilleure que le conditionné.

    Donc, bon appétit en cette période où il ne fait pas bon être un galinacé !

    A l’année prochaine.

    Voir en ligne : Ressources Solidaires (Rubrique Bio)

    21.12 à 10h06 - Répondre - Alerter
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