L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a mis en ligne une carte interactive qui recense les 210 anciens sites d’exploration et d’extraction de l’uranium français. Abandonnée en 2001 pour des questions de coût - et déplacée notamment au Niger avec les conséquences connues [1] - l’extraction de 76 000 tonnes d’uranium pendant cinquante ans soulève de nombreuses questions. Notamment celle de l’impact environnemental et sanitaire.
Inventaire détaillé
Si ce n’est pas l’ambition première de la carte, cette dernière a le mérite de fournir une fiche synthétique des sites, avec mention des communes concernées, dates d’exploitation, tonnage extrait, dispositif de surveillance, résidus miniers laissés sur place, informations sur l’environnement du site, etc. Il s’agit donc d’un inventaire détaillé qui répond à l’attente des associations. Les sites les plus importants, ayant produit des quantités supérieures à 1000 tonnes, sont au nombre de 15 à 20. Ils sont concentrés dans le Limousin, les Pays de la Loire et la Vendée, ainsi qu’à Lodève, dans l’Hérault.Cette base de données a été réalisée dans le cadre du programme MIMAUSA (Mémoire et Impact des Mines d’urAniUm : Synthèse et Archives), lancé par l’IRSN en 2003 à la demande du ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.
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