Alors qu’un bambou lui pousse inexplicablement dans le coccyx, un jardinier se retrouve en cavale avec Maïa, une libertine cleptomane, qui ressemble aux personnages de Marie Trintignant dans les films de Pierre Salvadori. Le couple trouve refuge auprès d’un cirque, puis au Muséum d’histoire naturelle, où le monstre éveille l’intérêt de scientifiques et d’entreprises. On aime beaucoup l’humour et la poésie du roman, le traitement original de la métamorphose, plus heureuse que chez Kafka ou Cronenberg, et les réflexions sur la condition d’homme-plante. Seul bémol : le côté thriller écolo, avec un industriel dans le rôle du gros vilain, est très attendu. —
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions