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8-03-2007

"L’économie solidaire est un levier inexploité"

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L'ancien secrétaire général de la CFDT Edmond Maire, aujourd'hui président de la société d'investissement de France Active veut donner aux régions des outils de développement de l'économie sociale et solidaire.
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  • M. Maire, vous êtes le président de la société d’investissement du réseau France Active qui a lancé il y a quelques mois le Manifeste S’investir. Vous avez présenté ce texte aux candidats à la Présidentielle. Comment ont-ils réagi ?

    Très bien. Nous avons senti chez eux une réaction très positive par rapport au Manifeste. Ils ont le sentiment d’avoir à portée de main un levier de création d’emplois et de richesses inutilisée. Ségolène Royal explique, à travers des exemples pris en Poitou-Charentes, combien l’économie solidaire est déterminante pour le développement régional. François Bayrou insiste sur la capacité d’innovation de l’économie solidaire face au défi de la mondialisation. Marie-George Buffet voit dans l’économie solidaire un moyen de rapprocher les salariés du développement économique. Dominique Voynet, enthousiaste sur la portée de l’économie solidaire, estime qu’elle offrira demain la majorité des emplois. Quant à Nicolas Sarkozy, il nous a confirmé son soutien à France Active, et rappelle la très grande importance qu’il accorde au développement d’une économie solidaire forte .

    N’avez-vous pas le sentiment tout de même que cette économie sociale et solidaire est absente de la campagne ?

    Elle n’est pas très présente, c’est vrai. Pour autant, vous savez, le concept avance, se développe. D’ailleurs chez nos voisins, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie ou en Belgique, l’idée d’économie solidaire progresse au même rythme qu’ici. Nous ne sommes ni en retard, ni en avance, mais je suis confiant, car politiques et citoyens sont en quête de nouvelles pistes, et celle-ci est pleine de promesses, j’en suis convaincu.

    Vous venez de proposer aux régions françaises de créer des fonds d’investissement solidaires (FRIS). Pour quoi faire ?

    L’objectif avec ces fonds est de créer 20000 emplois en trois ans. Deux régions, les Pays de la Loire et Provence Alpes Cote d’Azur sont les premières à avoir répondu à notre initiative. Quelle est la philosophie ? Chaque région dégage une réserve financière qu’elle va destiner aux entreprises solidaires implantées sur son territoire et la société d’investissement de France Active (Sifa) s’engage à intervenir à ses côtés à une hauteur minimum de cinq fois ce capital investi. Pour financer ces fonds, (de 1 à 2,5 millions d’euros par fonds), la Sifa doit trouver 40 millions d’euros de ressources. Je pense que ces mesures montrent combien, à travers le réseau France Active, la société civile est capable de s’investir au service de l’homme et de l’emploi.

    * David Solon est Rédacteur en chef à Terra Economica

    7.03 à 20h54 - Répondre - Alerter
    • mais qu’est ce que cette ESS ?

      - en partie, une structure de recherche et développement de l’économie ordinaire (financière) dans des secteurs peu immédiatement rentables
      (comme, par exemple, les énergies renouvelables... au pays du nucléaire roi)

      - une relève possible d’un artisanat traditionnel en capilotade,
      (voir la campagne des scops sur la reprise des entreprises artisanales menacées de fermeture par la disparition de leurs dirigeants fondateurs)

      - et enfin, et surtout ?, un transfert des fonctions de l’état social, celui qui coûte du fait des ses travailleurs à statuts (fonctionnaires et quasi-statutaires), au secteur associatif, avec ses particularités, positives (participation) et négatives (précarité) . En fait, l’impossible réforme de l’Etat est en cours, enfin pas aux impôts, mais à la Sécu, dans la prévention et l’action sociale au sens large ...

      Il y aurait donc intérêt à définir précisément ce "concept" et discuter sérieusement de ces effets, ce qui ne veut pas dire rejeter l’ESS, mais bien savoir de quoi l’on parle et ce que l’on engage.

      8.03 à 12h14 - Répondre - Alerter
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