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10-01-2013
Mots clés
Consommation
Europe

L’aspartame sans danger ? A vous d’en débattre

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L'aspartame sans danger ? A vous d'en débattre
(Crédit photo : Mais Beeder - flickr)
 
L'Autorité européenne de sécurité des aliments vient d'ouvrir une consultation publique du rapport qu'elle rendra en mai sur l'innocuité de l'aspartame. Les citoyens sont appelés à commenter ces résultats.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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L’aspartame présente-t-il un danger pour la santé ? Les experts scientifiques de l’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, répondent pour le moment par la négative. Ils doivent rendre leur avis définitif en mai prochain mais, avant cela, l’Efsa invite les citoyens et associations européens à consulter et à commenter leur rapport (en anglais uniquement). Ils ont jusqu’au 15 février pour s’exprimer. Les commentaires pertinents seront publiés voire inclus dans l’avis définitif.

Les experts de l’autorité européenne estiment que la substance connue sous l’appellation E-951, et présente dans 6 000 produits de consommation courante et 500 médicaments environ, est sans risque pour la santé à la dose journalière autorisée (DJA) dans l’UE, qui est de 40 milligrammes par kilo de poids corporel par jour – soit l’équivalent d’une trentaine de canettes de boisson light.

Des risques pour certaines femmes enceintes

Toutefois, ils reconnaissent que la phénylalanine, un des composants de l’aspartame, peut présenter un risque de fausse couche pour certains femmes enceintes, frappées par la phénylcétonurie, maladie génétique rare mais grave.

La réévaluation complète de la sûreté de ce produit chimique était à l’origine prévue pour 2020, mais la mobilisation d’associations, de scientifiques et de politiques européens a permis de la débuter en septembre 2011. En France, le Réseau environnement santé a alerté sur le fait que la DJA actuellement fixée est fondée sur des études du laboratoire américain Searle datant des années 70 qui ne sont pas validées scientifiquement, car elles n’ont jamais été publiées dans un journal scientifique. Ces données n’auraient donc jamais dû être prises en considération pour fixer une DJA. L’Efsa a promis la publication des 112 documents originaux sur l’aspartame soumis lors de la demande d’autorisation en Europe au début des années 1980.

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  • Il me semble qu’on oublie un élément crucial dans la consommation de l’aspartam.
    En effet, celui-ci est un substitut au sucre, comme nous le savons tous, au même titre que la stévia.
    Certes, ils ne sont pas produits de la même manière et l’un des deux ne pousse pas dans les champs !
    Or, quel est l’inconvénient d’un succédané du sucre dans la consommation ?
    Juste que les récepteurs "connectés" au cerveau y établi d’emblée, via les papilles gustatives, qu’il s’agirait de sucre. Contrairement à une cuillerée de miel ou de confiture, ce n’est donc pas du bon et gros glucose qu’on va absorber.
    Néanmoins, la chimie organique se met en branle pour se préparer à l’arrivée de ce sucre dans le sang.
    Rappelons-nous que le cerveau se nourrit principalement de sucre, son carburant de base.
    Et là, patatras !
    Les signaux biologiques indiquent l’arrivée de sucre qui n’en est pas.
    C’est bien là le drame et le danger d’abuser de ces succédanés, pas tant sur leur innocuité vérifiée ou pas, avérée ou pas, sur la santé humaine.
    Mais il faut bien pourtant apporter au corps sa quantité de sucre nécessaire, pour le cerveau, premier consommateur et pour tout le reste de « la machine » !
    Les conséquences du manque de vrai sucre et de la consommation excessive de ces succédanés, à mon sens, sont davantage dommageables à la santé humaine que ne le seraient a priori leurs effets indésirables tels que peuvent l’être certains médicaments par exemple.
    Les ravages des compléments alimentaires et autres sodas « boostés » soit à l’aspartam soit à la stévia en lieu et place des sucres classiques sont sous-estimés ou, à tous le moins peu évoqués par les scientifiques, chercheurs et autre gens de la santé.

    12.01 à 10h48 - Répondre - Alerter
  • L’EFSA a-t-elle fait des études sur la synergie de l’association de l’Aspartame avec tous les médicaments, alcool, tabac, produits chimiques alimentaires (glutamate, colorants, conservateurs etc.), et les résidus de pesticides agricoles, les phtalates, les PCB, les acrylamides, les furanes, et autres substances chimiques aux quelles nous sommes exposés ?
    J’en doute fort, car c’est inextricable. Alors, en attendant, je préfère m’abstenir, et je mange bio, je cuisine moi-même pour ne pas dépendre le l’industrie agro-alimentaire avec ses 6000 produits qui contiennent de l’aspartame (et d’autres saloperies), et la base de mon alimentation est faite de produits bios, crus et non transformés.

    12.01 à 07h50 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Si j’ai bien compris ce qui est dit dans l’article EFSA considère que l’on peut boire 30 canettes de boissons gazeuses contenant de l’aspartame par JOUR sans dépasser une dose ’à risque’ ? J’ai peut être mal compris .... mais si c’est bien ça alors je trouve qu’il y a un problème dans l’étude de l’EFSA.
    Je pense qu’il faut banir définitivement l’aspartame de notre consommation. Ce n’est qu’un simulacre de sucre, qui lui est un produit naturel. Il suffit de doser correctement le sucre. Je ne sais plus qui disait "Rien n’est poison. Seule la dose est poison" en tout cas pour les produits naturels. Arrêtons de nourrir les populations avec des produits chimiques !
    De plus, la mention de l’aspartame dans les boissons gazeuses dites "lights" a un effet pervers : le consommateur va en boire plus sous prétexte que la boisson est allégée en sucre. Au final, il aura absorbé plus de sucre (chimique) que s’il avait prit UNE seule canette ’normale’.

    11.01 à 11h56 - Répondre - Alerter
  • Perso, je bannis tous les aliments contenant de l’aspartame, car je considère cet ingrédient comme un poison véritable, qui, tout comme le glutamate monosodique, détruit des cellules du cerveau (entre-autres aléas sur la santé...).
    Je ne comprends pas qu’on puisse encore autoriser l’industrie alimentaire (j’allais dire "chimique") à l’utiliser. Il me semble pourtant qu’il a été interdit pour les enfants en bas-âge... c’est donc qu’on a conscience en "haut lieu" de son danger.
    Et pourtant, on continue à en trouver (et en pagaille) même dans les médicaments (style aspirine, par exemple), et il faut sans arrêt prendre une loupe pour décrypter les ingrédients de tout ce qu’on achète.

    10.01 à 15h30 - Répondre - Alerter
  • Mon approche est philosophique et spirituelle. Remplacer le produit de la nature par la conception chimique de l’homme est dangereux par essence, l’homme est un fruit de la nature, il doit apprendre à vivre avec et ne pas imposer sa science si incertaine. L’histoire l’a prouvée, le présent continue de le confirmer, cela peut être dévastateur. Nous sommes, scientifiques inclus, encore trop ignorants sur la complexité de notre monde. J’appelle à l’humilité et à l’observation de la Nature. On peut la diriger, l’aider, l’exploiter durablement mais il est dangereux d’essayer de la remplacer. Le sucre ça se dose, c’est plus simple et plus sûr. Merci de nous permettre de nous exprimer.

    10.01 à 13h18 - Répondre - Alerter
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