Greenpeace perd sa forte tête

Après neuf mois de présidence, Michèle Rivasi, députée (apparentée PS) de 1997 à 2000, vient de quitter Greenpeace France. Motif : elle s’est "retrouvée dans un rôle de gestionnaire qui ne [l]’intéresse pas", explique-t-elle au magazine en ligne Novethic. Michèle Rivasi est abonnée aux combats écologiques puisque c’est elle qui a fondé en 1986, dans les jours qui ont suivi la catastrophe de Tchernobyl, la Crii-Rad (Commission de recherche et d’informations indépendantes sur la radioactivité), afin de fournir des expertises alternatives sur les centrales et les décharges nucléaires. Cet esprit de confrontation, mâtiné proposition, lui a manifestement manqué au sein de l’association : "Greenpeace doit évoluer vers autre chose que le "contre". Pour l’instant, c’est elle qui mène les actions, mais ce sont les autres ONG qui en récoltent les bénéfices !"

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