Pour discuter des gaz de schiste et de leur impact sur le réchauffement rien de tel qu’un climato-sceptique en maître de cérémonie. C’est ce que semble croire l’Académie des Sciences, qui organise une conférence sur ces hydrocarbures le 26 février. Elle a choisi le géophysicien Vincent Courtillot pour animer le débat. Proche de Claude Allègre, ce membre de l’Académie juge stupide la thèse du GIEC qui impute à 90% de certitude le réchauffement climatique aux gaz à effet de serre. Dans sa présentation de la conférence, l’organisateur promet « les meilleures informations scientifiques et techniques disponibles à ce jour, présentées par les meilleurs spécialistes possibles. » Vincent Courtillot a déjà dévoilé les invités et les thématiques abordées. Parmi eux, Robert Mair de l’Université de Chicago, présentera un rapport concluant que de bonnes pratiques et une bonne réglementation permettent de gérer efficacement les risques liés à l’exploitation. À ses côtés, Robert Siegfried expliquera sous quelles conditions les gaz de schiste peuvent être exploités de manière sûre et responsable. Dans un rapport publié mi-janvier, l’Académie des sciences affirmait déjà que les possibilités d’exploitation du gaz de schiste en France méritaient d’être examinées rapidement.
Une information de l’agence AFP
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