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Finance éthique : combien ça pèse ?

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Finance éthique : combien ça pèse ?
(Crédit photo : Metrokane)
 
Armé de vos interrogations sur l'Investissement socialement responsable, « Terra eco » est allé frapper à la porte des experts. Voici leurs réponses (3/5).
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Question de Thierry58 : L’Investissement socialement responsable (ISR), toutes les banques ont l’air d’en proposer aujourd’hui. Mais combien ce marché représente-t-il vraiment ? Et quelle est sa progression annuelle ?

Bertrand Fournier, président du directoire de la société de gestion LFP-Sarasin AM, vice-président du Forum pour l’investissement responsable.

Il est tout à fait exact de souligner que, sans être encore pléthorique, l’offre de produits ISR a aujourd’hui été mise en place par la plupart des grands intermédiaires financiers (banques et compagnies d’assurance). En revanche, le marketing de cette offre reste assez confidentiel et la formation des réseaux n’en est vraiment qu’à son tout début.

Dans ce contexte, la taille des encours de produits socialement responsables reste faible, tant en valeur absolue – environ 50 milliards d’euros d’encours à ce jour – qu’en valeur relative : en comparaison, la capitalisation des OPCVM (sicav et fonds communs de placement) représente au total près de 1 500 milliards d’euros et les fonds en euros des compagnies d’assurance pèsent plus de 1 300 milliards d’euros.

Mais il est vrai aussi que les progressions sont fortes. L’encours a progressé de 70% en 2009 par rapport à 2008. Et, de façon encourageante, la part des encours détenus par les institutionnels (70%) a tendance à diminuer à mesure que la demande directe d’investisseurs particuliers augmente. Il est de plus en plus perceptible, en effet, qu’une part croissante de ces investisseurs souhaite mieux maîtriser l’affectation des sommes épargnées et investies dans les produits financiers. Cette demande correspond notamment à un besoin croissant de donner du sens à ses investissements. Elle impose aux intermédiaires financiers des exigences fortes en matière de transparence et d’accessibilité à la composition des portefeuilles des produits qui sont distribués.

Les fonds qui se réclament de l’ISR ont désormais l’obligation d’adhérer au Code de transparence dont les règles ont été fixées par l’Association française de gestion et le Forum pour l’investissement responsable. Les fonds qui bénéficient du label Novethic (label certifiant la qualité ISR du fonds) ont l’obligation de publier leur portefeuille sur le site Internet du distributeur ou de la société de gestion.

Ces avancées sont importantes et devraient favoriser un intérêt croissant des particuliers pour l’ISR dans les différentes formules d’épargne qui leur sont proposées, notamment les PEA (plan d’épargne en action), les contrats d’assurance vie en unités de compte, les plans d’épargne d’entreprise…

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  • Nous sommes repartis avec cet inénarrable concept d’Investissement Socialement Responsable – les initiés de la secte doivent dire IRS – dans la voie où nous mène la crise financière mondiale où ne faisons qu’entrer ; ceci en considérant que la création monétaire se fait par génération spontanée de la monnaie : l’argent crée l’argent.

    Nous oublions simplement que le crédit et l’investissement qu’il permet, ne sont que des outils au service de l’homme qui par ses activités va créer de la monnaie. Il est donc aberrant de prétendre qu’épargne, crédit ou investissement ont une responsabilité sociale, ou sur le développement prétendu durable, ou d’inviter les épargnants comme le font certains n’ayant pas le sens du ridicule, à réfléchir plus sur l’importance de l’empreinte carbone de leur épargne, que sur l’air qu’ils pompent aux autres en s’essoufflant dans des actions ou discours inutiles.

    Il est un investissement socialement responsable, le seul auquel on devrait raisonnablement s’intéresser, c’est celui de tout Homme qui par son travail, son investissement personnel, gagne son pain à la sueur de son front, participant ainsi à la seule création monétaire qui puisse avoir une valeur et que le crédit ne fait qu’anticiper.
    Edgar Rice Burrougs disait : « L’argent, le principe est que si vous en avez c’est que quelqu’un d’autre en a besoin ! ». Cet argent que nous fabriquons par notre travail, cet autre qui en a besoin en fait absolument ce qu’il en veut, et même s’il s’en sert pour fabriquer des bombes et émettre CO2, ou pets et rots méthaniques nous ne saurions avoir en cela une quelconque responsabilité.

    Seule la bêtise humaine peut donner une idée de l’infini, dit-on en restant poli, elle s’inscrit en outre parfaitement dans le « durable » tellement à la mode ! Les initiés de l’ISR l’exploitent admirablement bien pour tirer de gros profits

    8.10 à 11h42 - Répondre - Alerter
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