Etape 1 : je marque une pause

	Noémie, 26 ans : « Avant, je ne savais que lire, maintenant, je peux construire une maison »	Depuis deux ans, Noémie travaille deux mois par an et vit le reste de l’année dans des communautés autonomes. Elle se nourrit de la terre et a trouvé un rythme qui lui convient.
	Rita : « On peut faire autre chose que travailler »	Rita a quitté la région parisienne l’an dernier pour s’installer à Toulouse… et ne pas travailler, pendant un moment. Elle en profite pour prendre son temps et s’investir dans l’associatif.
	« Se créer des parenthèses dans sa journée »	Après avoir travaillé à Mayotte, le psychiatre Régis Airault est revenu à Paris et s’accorde des pauses chaque semaine dans son activité professionnelle.

Les conseils de coach Bridget : Comment s’arrêter

Ah ! Ah ! Ah ! En freinant, pardi ! S’arrêter brutalement est dangereux : après un footing, on marche, on s’étire. Là, c’est pareil : pour « s’arrêter », il faut d’abord freiner. S’offrir un vrai week-end sans rien prévoir dedans. Pas si facile, vous verrez. S’octroyer une balade – à pied, à vélo – sans savoir où on va, déambuler le nez au vent, se perdre. Se poser dans un lieu silencieux et fermer les yeux, respirer profondément, s’accorder quinze minutes à ce tarif. L’effet est immédiat. Ensuite, on fait moins et c’est bien.