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31-08-2012
Mots clés
Transports
France

Essence chère : on change de cycle, on passe au vélo !

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Essence chère : on change de cycle, on passe au vélo !
(dalbera - Flickr.com)
 
Plutôt que de baisser le prix des carburants, le gouvernement devrait promouvoir le vélo, bon pour le pouvoir d'achat, l'environnement et la santé. C'est le message de collectivités accros au deux roues écolo.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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L’essence est déjà trop chère. Mais demain, ce sera pire. Même les adeptes de la méthode Coué savent que la mesure adoptée par le gouvernement pour faire baisser les prix de l’essence (jusqu’à six centimes par litre pendant trois mois) ne va pas changer la donne. C’est écrit : à la crise économique va s’ajouter d’ici quelques années une crise énergétique majeure, liée à la raréfaction des énergies fossiles, dont le pétrole. La hausse des prix des carburants n’en est donc qu’à ses débuts.

Mais pas de panique, car une solution existe : laisser Titine au garage et enfourcher son vélo. Voilà LE remède anti-crise qui, en plus de faire gagner du pouvoir d’achat, affine les cuisses. C’est ce à quoi nous incite le Club des villes et territoires cyclables. Créé en 1989 par dix villes pionnières, ce club rassemble désormais 1300 collectivités territoriales. Pour diminuer le budget transport des ménages, son président, Jean-Marie Darmian, souhaite que le gouvernement s’inspire de deux de nos voisins européens : les Belges et les Britanniques.

Se mettre dans la roue de nos voisins

Les premiers ont mis en place le programme national Cycle to work (Au travail à vélo) qui consiste à inciter les employeurs à faciliter l’accès de leurs salariés au vélo pour leurs déplacements domicile/travail, soit par le prêt d’un vélo soit par une aide à l’acquisition d’une bicyclette. Ces employeurs bénéficient d’exonérations fiscales et sociales, sans que ces aides ne soient assimilées à des avantages en nature pour le salarié.

Une autre bonne idée piochée chez les Belges consisterait à verser au salarié qui choisit le vélo comme principal mode de déplacement dans ses trajets domicile/travail une indemnité kilométrique qui, si l’on copie nos voisins, serait de 21 centimes d’euros par kilomètre parcouru. Son montant pourrait aussi être déterminé dans le cadre d’un Plan de déplacement d’entreprise. L’employeur qui verserait cette indemnité - équivalente à la prime de transports pour les frais de carburants et qui serait combinable au remboursement de l’abonnement de transports collectifs - serait exonéré de cotisations sociales et patronales. Le salarié, lui, ne verserait pas d’impôt sur le revenu tiré de cette indemnité, que le Club évalue à « 350 euros par an et par personne ».

Être payé pour pédaler, c’est bon pour la Sécu

Le principe de cette « indemnité vélo » a été adopté par l’Assemblée nationale l’année dernière mais le ministère des Finances a posé son veto en novembre dernier. « C’est Bercy qui bloque. Pourtant, il faut avoir à l’esprit que faire 30 minutes de vélo par jour permet à la Sécurité sociale d’économiser 1000 euros par an en frais de santé », avance Jean-Marie Darmian.

Selon un article scientifique (dont on retrouve la mention dans cette étude sur Les coûts et les avantages des vélos en libre service, menée par le Commissariat général au développement durable en 2010) , « le bénéfice lié à la réduction du risque cardio-vasculaire est ainsi valorisé à hauteur de 0,5 à 1 €/km pour le vélo ». De quoi permettre des économies substantielles pour le système de santé, de l’ordre de 15 milliards d’euros par an si 12 à 15% des Français se mettaient en selle, a calculé le Club des villes et territoires cyclables.

La bicyclette pâtit de l’attachement des Français à leur voiture

Le problème, c’est qu’ « en France, le vélo n’est pas pris au sérieux en tant qu’élément de la chaîne des mobilités, qui est utile au développement économique et à l’environnement », regrette Jean-Marie Darmian qui est aussi maire de Créon, en Gironde. En cause, selon lui, « le lien historique que la France entretient avec l’industrie automobile ».

Pourtant, le succès des systèmes de vélos partagés (du type Vélib à Paris et Vélo’v à Lyon) « montre que, quand on met un outil efficace à disposition des usagers, ils y adhèrent facilement ». « Les mentalités évoluent », ajoute celui qui va lancer dans sa commune, à la rentrée, un système de vélo en libre service pour les écoliers.

Les dix-neuf enquêtes « Ménages Déplacements », réalisées en France et analysées dans un document du Certu (Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques) intitulé Et si les Français n’avaient plus seulement une voiture dans la tête ?, confirment cette tendance. Même si le vélo est perçu comme un mode de transport plus dangereux que la voiture et les transports en commun, il bénéficie désormais, auprès des Français, de 63% d’opinions positives.

A quand un plan national de promotion du vélo ?

« Les gens sont nettement plus prêts qu’avant, pour de multiples raisons, à passer aux modes alternatifs à la voiture », note l’étude. Reste que la bicyclette n’est utilisée que dans 3 à 4 % des déplacements quotidiens des Français, bien que l’on soit parmi les trois plus gros acheteurs de vélos au monde.

Pour le Club des villes cyclables, il est donc temps de sortir tous ces vélos des garages et de doter enfin la France d’un plan national de promotion du vélo, à l’image de ceux dont se sont dotés tous nos voisins européens.

Certes, il y a bien un Monsieur Vélo au ministère du Développement durable, chargé de coordonner le développement de l’usage du vélo. « Mais il passe beaucoup plus de temps à régler les problèmes de réglementation et de communication qu’à promouvoir ce mode de déplacement », estime Jean-Marie Darmian. Monsieur Vélo (de son nom Dominique Lebrun) n’a pas pu lui répondre. Il était en déplacement d’une semaine quand nous avons cherché à le joindre. A vélo, les trajets ont certes tout bon, mais ils sont plus longs...


Chez nos voisins

Les champions européens du vélo sont les Hollandais (27% de la population utilise le vélo comme principal mode de transport) et les Danois (18%). Malgré le programme « Cycle to work », seuls 2% des Britanniques enfourchent leur vélo quotidiennement.

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  • Groumpf :
    "D’autre part je ne crois pas trop au fait de commencer par faire un jour de vélo par semaine car on n’acquière pas la motivation/équipement/réflexe nécessaire et les gens abandonnent, je l’ai vu. Il faut dans un premier temps se forcer à le faire quelque soient les conditions car sinon il y a toujours une raison valable de prendre sa voiture."

    En fait, pour moi, çà a été l’inverse :
    j ai pris mon vélo une fois tous les 15 jours/un mois,
    quand je n avais pas de sac, que j étais en avance, et qu’il faisait beau,

    puis, j’ai essayé de prendre plus souvent le vélo... même s’il y a eu des baisses temporaires.

    Et, un jour, parce que, progressivement, je m etais équipé (cape de pluie, saccoches, matos de réparation et quelques autres trucs),
    j ai décidé de passer au tout vélo :
    En 9 mois, je n ai utilisé que 5-6 fois un autre mode de transport, et j ai passé l’hiver...
    si bien que, juste après, j ai vendu ma voiture et continué en vélo.

    17.03 à 22h13 - Répondre - Alerter
  • C’est le cas de Sesselja...
    Qui a changé son mode de vie pour sauver la planète !

    30.09 à 14h15 - Répondre - Alerter
  • et si ... on tentait de faire un truc fou, un truc incensé qu’on se croit pas capable de faire ni d’endurer... et SI on tentait de faire PLEIN DE KILOMETRES A VELO ? ... et si ce n’était pas si surhumain, et qu’au passage on découvrait qu’on est bien plus endurant et volontaire que ce que l’on croit, et si ca finissait par aider notre confiance en nous et briser quelques unes de nos limites, qu’on se rendait compte qu’en arrivant transpirant au boulot, tout ce qu’on risque c’est ... rien, on seche en 15 mn, on ne provoque pas de tsunami de dégout, on ne menace pas de nous virer, voir meme on peut déclencher l’enthousiasme chez quelques uns qui se lanceront dans l’aventure eux memes...

    Ton boulot est super loin ? y’a ptet un TER qui accepte les vélos, ou bien tu peux aussi aller voir un pote à vélo, aller poster ton courrier, aller à ton cours de gym à vélo, ou bien aller chercher 3 légumes pour le repas à vélo, ca prend 30mn voir 1h, c’est un peu fatigant mais du coup on dort mieux, et puis de toutes manieres qu’est ce qu’on aurait faite de mieux ... regarder la TV car on est crevé et qu’on a besoin de se détendre ? rien ne détend mieux que de bouger un peu son vieux corps delaissé...

    Chaque trajet est une petite victoire, un peu moins d’essence (donc un peu moins d’argent) depensé, encore un petit geste pour reveiller et renforcer notre corps, cet outil à chérir aussi longtemps qu’on veut qu’il nous porte

    Et si je vous disais que je l’ai fait, et que ca s’est passé exactement comme ca ?

    Au prix d’un peu, parfois beaucoup, de fatigue, j’ai réglé mon problème d’insomnies, fait beaucoup d’économies, perdu des kilos, rencontré beaucoup de gens dans le train ( : TER + vélo, qui m’ont proposé des contrats, voir d’exposer mes photos, fait passer des bons moments...), découvert la ville, oublié ce que ca fait qu’être dans un bouchon, ... je me suis sentie libre :)

    24.09 à 10h31 - Répondre - Alerter
  • Je suis d’accord... pour les gens qui habitent en ville !
    Quand j’habitais en ville, je faisais tout à vélo !
    Maintenant que j’habite à la campagne, et en montagne, c’est vraiment difficile ! Trop de dénivelé, trop de mauvais temps (neige), routes trop dangereuses... je regrette vraiment mon vélo !
    A quand un vélo très amélioré ou la voiture très très simplifiée ?!

    20.09 à 08h47 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Le vélo j’adore, je viens d’en acheter un nouveau (de course d’occasion) , mais j’en fait peu car manque de temps (voir ci-dessous) ou météo trop pluvieux (pas de garde boue...).

    Par contre je travaille à 350 km de mon domicile, donc aller travailler en vélo c’est impossible, et en voiture cela me coûte 1 bras, sinon les 2, jusqu’à ce qu’il me soit donc un jour impossible d’aller travailler.

    Un vélo oui ou à pied, encore faut-il avoir un boulot près de chez soi et cela je ne l’ai jamais vécu, bienheureux ceux qui ont un boulot et en plus près ou même accolé à leur lieu de travail, certains ne savent pas la chance qu’ils ont..

    Amicalement.

    4.09 à 10h33 - Répondre - Alerter
    • Pour moi c’est pareil, je travaille à 500 kilomètres de chez moi !!! C’est quoi ce témoignage ?
      Une majorité de personnes travaillent à quelques kilomètres de leur domicile. Dans mon service, je suis le seul à habiter à plus de 10 kilomètres. Pour ma part, je prends le train (abonnement beaucoup moins cher qu’un plein d’essence) et le vélo. J’habite à proximité de la gare mais ce fut un choix réfléchi lorsque j’ai acheté il y a quelques années. Lorsque l’on veut habiter loin de tout, il faut en accepter les inconvénients.

      4.09 à 11h17 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    En réponse à Groumpf...
    La probabilité de se faire "mouiller" à vélo est de 7% (chiffres que j’avais trouvés il y a 3 ans pour la région Nord-Pas-de-Calais). Ce n’est pas parce qu’il pleut tous les jours qu’il pleut au moment où on se déplace. En cas de pluies torrentielles ou de neige, il y a toujours le moyen de reprendre sa voiture !
    C’est malheureusement l’argument majeur des personnes qui ne veulent pas prendre le vélo. Dans toute l’Europe du nord (Suède, Danemark, Pays-Bas, etc.) on utilise le vélo de manière quotidienne et pour faire des distances au moins double de celles qui sont citées. La bas, tout le monde fait du vélo et on est pas considéré comme un plouc ou un pauvre ; ce n’est malheureusement pas le cas en France !
    Cordialement

    4.09 à 10h21 - Répondre - Alerter
    • 100% d’accord !
      Je suis adepte du vélo + train + vélo depuis presque 15 ans. Il faudrait me menacer d’un fusil pour que je reprenne la voiture (comme le dit aussi HX34).
      En écho à JFT :
      7km / jour de vélo - dénivelée 80 m
      une fois par semaine (ou en cas de grève SNCF) au moins 56 et jusqu’à 80 km (selon l’envie et la météo) - dénivelée 200 m (sur les derniers kms !)

      Les problèmes majeurs :
      - l’accueil des vélos dans les trains / ou / les solutions de consignes en gare maltraitées par la SNCF (consignes payantes, peu fiables, sécurité limitée et pas de garantie contre les vols ni dégradations :-( )
      - le code de la route non respecté par les automobilistes (refus de priorité, distances de dépassement non respectées, intimidations, etc...)
      - l’aménagement routier dangereux ("haricots" et ilots en mileu de chaussée, signalisation horizontale glissante par temps de pluie, pistes cycles entre chaussée et parkings, mélanges de modes inapropriés vélos + bus ou vélos + piétons, etc...)

      Mais :
      - Plus il y a de vélos, plus les automobilistes sont vigilants ;
      - Fréquent à Grenoble à présent, des automobilistes cèdent leur priorité à droite pour que les vélos n’aient pas à s’arréter et "relancer" aux carrefours, super bon signe (Attention ce n’est pas encore systématique)

      4.09 à 10h49 - Répondre - Alerter
  • les années passent, les messages se suivent et se ressemblent, et le constat évolue lentement, trop lentement...
    Oui évidemment il faut pédaler plus ! Evidemment que prendre un tank de 1,5t propulsé par un moteur à pétrole de 100ch et + est une aberration énergétique pour parcourir moins de 5km. Mais que voulez-vous, à force de bercer les gens dans l’insouciance et de tout faire pour reculer sans cesse la mise en place d’un vrai débat sur l’énergie en général et le futur énergétique de la France, rien d’étonnant à ce que nous en soyons là où nous en sommes aujourd’hui !
    Le manque de culture énergétique est tel qu’il faut se résoudre à admettre que seule la mise en place d’une vraie fiscalité écologique est de nature à faire bouger les choses en profondeur.
    En commençant par exemple par taxer lourdement les terrains à bâtir sur des terres agricoles, tjrs plus loin des zones d’emplois...
    La priorité serait certainement d’arrêter de faire ce qui ne fonctionne pas sans automobile... l’urbanisme extensif à vécu, là aussi, un nouveau cycle s’impose si l’on veut recréer cette proximité si indispensable au dvlpt des modes doux !
    http://www.automobile-propre.com/20...

    4.09 à 10h16 - Répondre - Alerter
  • Bien sûr qu’il faut se motiver un peu, bien sûr qu’il y a des tas de choses à faire pour que ce soit plus sûr, plus facile, plus ludique, plus fun d’aller travailler à vélo, mais essayez déjà de vous trouver un trajet sympa (c’est pas tj possible c’est vrai) et lancez-vous !
    Plus nous serons nombreux, plus nous ferons pression, plus nous obtiendrons d’avancées :
    a) des pistes cyclables sécurisées
    b) des flux synchronisés à 20 kms/h
    c) des routes/rues réservées aux vélos (plus tard, quand nous aurons atteint les 20% de part)
    d) des voies réservées sur les voies rapides (quand nous aurons dépassé les 40%)
    c) les autoroutes quand nous aurons dépassé les 60%
    .....
    Mon cas personnel
    22 kms/jours
    200m de dénivelé +/jour
    VAE
    Il y a des jours ou je prend la moto, ça arrive aussi....

    Bonne roulade à toutes et à tous !

    3.09 à 21h39 - Répondre - Alerter
  • Bien d’accord sur le fait que le prix des carburant ne doit pas baisser !

    Par contre, les bénéfices générés devraient servir à promouvoir les transports durables ET le télétravaille...
    De la même manière que les amendes des radars automatiques devraient servir à améliorer les routes mais aussi à repenser les déplacement !

    3.09 à 11h25 - Répondre - Alerter
  • L’avantage du vélo est que quand on s’y met, on ne revient pas vers la voiture : gain de temps, temps de parcours toujours le même, c’est un gain de sérénité. La forme vient ensuite, et tout semble plus facile. 10 km de vélo, c’est de la rigolade pour qui en fait régulièrement. Le VAE est une solution si on craint une crise de flemme certains jours.
    Côté équipement, tout existe, pour les enfants, pour les affaires.
    Quand je vois l’investissement d’un siège enfant pour voiture, et personne ne dira que la voiture est contraignante, qu’il faut s’équiper ! Oui, pour rouler en sécurité, confort, il faut réfléchir et acheter des accessoires. Mais toujours, bizarrement, les dépenses sont normales quand il s’agit de voiture mais jamais quand il s’agit de vélo ! Un vélo à 2000 euros, équipé et de grande qualité, mon dieu c’est pour les nantis, les bobos, les bourges ! Mais une voiture à 10000 euros, plus assurance plus carburant plus entretien, soit plus de 5000 euros par an d’après les calculs des associations d’automobilistes, c’est normal, c’est pour tout le monde, on ne peut pas faire autrement, on dépense un demi smic annuel pour sa voiture mais c’est normal !!!

    Moi je dirais que faire 5 à 10 km tous les jours n’est pas une contrainte mais surtout un moment de plaisir et de détente !
    Le code de la route est adapté aux cyclistes, à partir du moment où il est respecté ! C’est aussi simple que ça. De nombreuses pistes cyclables rendent la pratique du vélo plus dangereuse, car elles font passer les vélos pour des véhicules qui n’ont jamais la priorité. Rappelons que les seules pistes cyclables obligatoires sont celles indiquées par un panneau rond bleu, ce qui est peu par chez nous.

    Plus il y a de vélos, moins ceux-ci ont d’accidents. On me dit que je devrais mettre un casque car les automobilistes sont dangereux. Eh bien non.

    1er.09 à 12h22 - Répondre - Alerter
  • Le problème n’est pas le vélo mais la distance, au delà de 10km aller, il faut être très très motivé et avoir un équipement adapté et les jambes qui vont avec. Cela ne s’improvise pas.
    Or de plus en plus de gens avec enfants vont habiter en dehors de la ville. La voiture est obligatoire pour eux (déposer les enfants à l’école...).
    Entre 5 et 10km il faut être très motivé, cela ne demande pas une forme extraordinaire mais le faire tous les jours est contraignant.
    En dessous de 5km c’est le cas le plus favorable, mais très peu de gens le font car cela est quand même contraignant, quand on a des enfants par exemple ou des déplacements après le travail. Evidemment il y a aussi les intempéries (vent, pluie, verglas, neige...).
    il y a aussi le problème des pistes cyclables qui ne sont pas adaptées.
    Le code de la route n’est pas non plus adapté au vélo. Faire rouler les vélos avec les bus est dangereux. Faire des pistes cyclables avec des contraintes plus grandes que sur la route pour rouler à 10km/h n’est pas sérieux. Faire des pistes cyclables sur des trottoirs n’est pas sérieux.
    Etc. etc.
    En France je pense qu’ils font des pistes cyclables pour pouvoir mettre une croix dans un formulaire administratif.

    31.08 à 22h38 - Répondre - Alerter
    • comme hx34, 10km de trajet ce n’est pas si difficile. Au delà, je vous l’accorde ca commence à faire beaucoup sur une journée. Mais ne serait-il pas possible de faire l’effort UN JOUR par semaine ? 20% de réduction des trajets automobile, ce serait déjà bien pour commencer ...

      Même sans entrainement, 10km se font en 30/40min. Et les cuisses se musclent vite, je peux en témoigner. Combien de personnes se plaignent de ne pas avoir du temps pour faire du sport ?

      La neige, le verglas ce n’est quand même pas 250j par an...
      Et pour la pluie, il existe des équipement pour cela !

      4.09 à 08h37 - Répondre - Alerter
      • Je crois qu’on n’a pas très bien compris mon message. En fait je ne râle pas pour moi puisque je fais actuellement tous les trajets boulot en vélo soit 60km par semaine.

        Mais je sais qu’une certaine partie de la population ne fera jamais de vélotaf pour plein de raisons.
        Evidemment pour les jeunes en pleine forme qui n’ont aucun problème physique, faire 10km c’est de la rigolade. Mais tout le monde n’est pas jeune et en bonne santé. Il faut arrêter de prendre son cas pour une généralité (ce que je m’efforce de faire avec zèle).

        Je voulais aussi souligner que les infrastructures sont lamentables et n’incitent pas du tout à la pratique. J’en sais quelque chose puisque je vélotaf depuis 2007 et j’essaye de le faire par tous les temps.

        D’autre part je ne crois pas trop au fait de commencer par faire un jour de vélo par semaine car on n’acquière pas la motivation/équipement/réflexe nécessaire et les gens abandonnent, je l’ai vu. Il faut dans un premier temps se forcer à le faire quelque soient les conditions car sinon il y a toujours une raison valable de prendre sa voiture.

        4.09 à 19h55 - Répondre - Alerter
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