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25-08-2015
Mots clés
Pêche
Asie Et Océanie
Portfolio

En Thaïlande, les esclaves de la mer

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A Samut Sakhon, les bateaux partent en mer pour pêcher poissons et crevettes.

Prec
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Il est 6 heures ce matin-là, ce Birman se prépare à partir en haute mer.

Prec
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A Little Burma, quartier dans la ville de Samut Sakhon, surnommé ainsi car une majorité de Birmans y vivent, ces femmes trient les crevettes.

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Avant le départ en haute mer, ces Birmans nettoient les filets de pêche.

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Nyein, arrivée en Thaïlande il y a six ans, n’a toujours pas de papiers. Elle attend son mari, en mer depuis deux mois.

Prec
Suiv

L’Organisation internationale du travail (OIT) a dénoncé en 2014 de « graves abus » sur les bateaux de pêche, décrivant des immigrés illégaux à la merci de violences et contraints au travail forcé.

Prec
Suiv

Selon l’étude de l’OIT, 17% des 600 employés du secteur interrogés ont dit avoir été forcés à travailler sous la menace de pénalités financières, de violences ou de dénonciation aux autorités.

Prec

A la mi-journée, les Birmans se reposent, devant le bâtiment de tri des crevettes.

 
A une trentaine de kilomètres de Bangkok, sur les bateaux ou à terre, 650 000 travailleurs, notamment Birmans, sont exploités dans l’industrie de la pêche. Portfolio.
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« Ici, pas moyen d’avoir un syndicat, de se plaindre ou de changer ce système. Juste le droit de baisser les yeux, de travailler et d’obtenir, peut-être, un jour, des papiers pour enfin avoir des droits justes. » Jean-Michel Clajot, le photographe de l’agence Cosmos auteur de ce reportage sur les esclaves birmans employés dans l’industrie de la pêche en Thaïlande, dans la province de Samut Sakhon, n’y va pas par quatre chemins. « Le travail s’effectue le dos courbé, dans une chaleur écrasante et des odeurs très fortes. » Sur les bateaux ou à terre, ils étaient 650 000 à travailler ainsi en 2012. Des Thaïlandais, mais aussi des Laotiens, des Cambodgiens et des Birmans donc, sans doute les plus exploités du lot. Et ce secteur ne cesse de « recruter ». La Thaïlande est en effet le troisième pays exportateur de produits de la mer au monde (derrière la Chine et la Norvège) et consomme en grandes quantités ces employés à bas prix (5 euros la journée). La faute à la demande internationale gourmande de fruits de mer – les crevettes notamment – sans un œil sur les conditions de la production ou l’état des ressources. Pour autant, Jean-Michel Clajot, rompu aux sujets sur les migrants et les invisibles, ne veut pas perdre espoir. « Ce travail sur la Thaïlande m’a fait penser à mes voyages en Afrique. J’y ai croisé une communauté forte d’une entraide et d’une pensée positive pour des lendemains meilleurs. » —

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