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7-02-2011
Mots clés
Consommation
France
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Ecologie : et le plaisir, bordel !

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Ecologie : et le plaisir, bordel !
(Image : Adam et Eve par Vecellio Tiziano, 1550)
 
On peut être écolo et continuer à se faire plaisir, apprécier les belles choses, fussent-elles luxueuses. C'est devenu le leitmotiv d'Erick Hostachy, qu'il partage sur son blog Ceza.me.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Avec les blogueurs de la Green Team (1), nous avons planché sur un nouveau sujet commun : « Tout sauf… » Chaque participant a réfléchi et publié un billet pour ce exprimer ce que ce « Tout sauf... » lui inspire sur le plan écolo. Pour ma part, j’ai mis l’accent sur ce qui me motive dans ma démarche : ne pas oublier que l’écologie n’est pas synonyme d’austérité.

Je me souviens d’une discussion que nous avions eu il y a quelques temps avec Isabelle de Smile and Save the Planet, où nous nous disions que le Beau et le Bon étaient trop importants pour nous pour que nous l’oublions sous couvert de passage à l’écologie. Car comme je l’explique souvent à qui me pose la question, j’aime les belles choses autant que les belles personnes et le haut de gamme autant que la créativité…

Je suis un newbie chez les Green, puisque je développe une démarche écologique depuis seulement deux ans. Et à mon rythme en plus. Avant, j’étais un tout un chacun, un monsieur Bobo tout le monde qui pensait un peu plus à lui même qu’aux autres sans toutefois trop l’admettre. Et puis, pour différentes raisons – et l’arrivée de mon fils y est certainement pour quelque chose – ma sensibilité s’est petit à petit développée.

Cependant, je n’ai pas été attiré par une évolution dans la rupture, comme on dit. Je n’ai pas souhaité tourner le dos à mon passé, tout jeter à la poubelle, et recommencer à zéro avec une vraie pure démarche écolo. Certains agissent de la sorte, et j’ai beaucoup de respect pour leur démarche, qui est difficile et sans doute douloureuse. Pour ma part, je voulais procéder différemment, en avançant à petits pas, à la mesure de mes moyens et sans oublier qui je suis et comment je me suis construit au cours de toutes ces années.

Par exemple, j’aime la vitesse, la course automobile, les motos qui vont vite et conduire des bolides sur des circuits. Ce plaisir-là me vient de mon père et comme c’est une des seules belles choses qu’il m’ait léguées, je ne veux pas le lâcher. Alors j’ai décidé de l’aborder de biais, comme un Fred Lajoux, ce pilote automobile vert. Bien sûr, le truc n’est pas parfait, ça pollue quand même cette affaire. Mais l’intention est là, le chemin pris. Et tout cela participe à faire changer les idées chez les constructeurs automobiles. Et moi, non seulement ça me va, mais en plus ça me fait plaisir.

J’accepte les choses imparfaites, à condition que la démarche derrière elles soit la bonne. L’imparfait dans le luxe « vert » me convient tout à fait, si les acteurs essayent de faire bien les choses. Il y a encore du chemin à faire ? Et bien ce n’est pas grave, faisons le ensemble et continuez pendant ce temps là à me faire rêver. L’imparfait dans l’hôtellerie verte me convient aussi parfaitement, si l’intention est vraiment là. Laissez-moi vous faire des remarques constructives sur la manière d’améliorer encore les choses dans votre établissement et, de votre côté, continuez à me dorloter comme vous savez le faire. Et on pourrait continuer dans la mode, les cosmétiques, l’électronique, la déco, la restauration, etc.

Je suis attentif à une ouverture écologique de chacun des acteurs de ces secteurs, mais, à chaque fois, si j’ai le choix entre deux, je privilégierai celui qui m’apporte le plus de plaisir… Et ce choix se fera peut-être au détriment d’un autre qui aura une démarche écologique plus avancée. Mais désolé, je ne suis pas encore prêt à m’habiller avec des vêtements rêches qui me coupent de mon cercle social, je ne veux pas m’imposer des toilettes sèches à la maison, je ne veux pas prendre mon vélo pour tous mes déplacements, etc. Et tout ça simplement parce que, si j’ai complètement accepté l’idée que s’ouvrir à l’écologie demande des efforts, j’ai aussi accepté l’idée que je ne suis pas parfait et décidé que je ne bouderai pas mon plaisir pour autant.

Pour découvrir le point de vue des autres participants à ce projet de la Green Team, vous pouvez lire les billets suivants, chacun apportant sa petite réflexion avec un « Tout sauf » écolo bien à lui :

- Abi (vertissimmo) : Tout sauf du béton dans les murs de nos futures maisons
- Cyrille (Ecowizz) : Tout sauf laisser ses appareils en veille pour réduire sa consommation d’électricité et économiser l’énergie
- Esra (Terra Cités) : Tout sauf la maison BBC pseudo « écologique »
- Karen (Cuisine saine) : Tout sauf les OGM
- Nicolas (Mon panier bio) : Tout sauf les pesticides écolo

(1) La Green Team est une équipe ouverte d’une quinzaine de blogueurs écolos qui se sont rencontrés sur la toile. A force d’échanger sur Twitter ou Facebook, ils sont eu l’idée de traiter ponctuellement d’un même sujet. Chaque blogueur le fait à sa façon et s’engage simplement à inciter ses lecteurs à découvrir les autres billets des membres de la Team écrits sur le même thème.

Cet article a été initialement publié sur le blog Ceza.me

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Blogueur / Ceza.me, le magazine écolo chic

16 commentaires
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  • N’est ce pas juste une façon de se déculpabiliser tout ça ?
    On pourrait aussi dire je prends l’avion toutes les semaines mais ce sont des avions vert, je suis fana d’hélico mais bon j’ai une ouverture écolo puisque j’ai acheté un T-shirt bio l’autre jour à ..... leclerc, j’aime ingurgiter de la viande c’est mon ptit plaisir mais bon j’aime les animaux car j’ai chien et je vais travailler à vélo donc ça compense la problématique liée au climat ......

    De plus il n’est pas utile non plus de montrer que vous n’êtes pas le seul en citant quelques cas ici ou là, assumez seul vos arguments mais pour ma part ils ne sont pas liés à l’écologie.

    Enfin bref désolé mais cela se rapproche quelque peu de blog style greenwashing.

    On peut avoir du plaisir en respectant vraiment la planète tout simplement.

    28.02 à 14h36 - Répondre - Alerter
    • Je cite des cas de ci de là ? Mais de quoi me parlez-vous s’il vous plait TerreMerAir ? J’avoue ne pas comprendre.

      Quant au Greenwashing, je me souviens avoir expliqué à la radio à un journaliste qui m’interviewait que derrière le Greenwashing il y a avait aussi quelques fois des reliefs positifs qu’il ne fallait pas jeter avec l’eau du bain.

      Qu’en pensez-vous vous même ?

      28.02 à 16h01 - Répondre - Alerter
      • je parle des blogueurs auquels vois faites références.
        Dites moi donc ce qu’il y a de positif derrière ce terme alors ? Ce terme pour ma part à une connotation totalement négative donc votre avis m’interesse la dessus.
        Merci.

        28.02 à 16h51 - Répondre - Alerter
        • Il y a une petite incompréhension me semble-t-il.
          Les blogueurs que je cite ont demandé à être cités. Je ne me cache derrière rien du tout, vous l’avez bien compris.
          Ce billet fait simplement partie d’une action de groupe d’une équipe de blogueurs, tous sensibilisés à la chose écolo mais avec chacun sa propre sensibilité.
          Pardonnez-moi de cette incompréhension, mais il me semblait pourtant avoir été clair dans le début et la fin de ce billet. Ce groupe, que nous avons amicalement nommé la Greenteam, écrit régulièrement des billets sur un sujet donné, chacun dans son coin, en publiant son propre billet le même jour que les autres, et en créant un lien vers chacun des billets des autres.
          L’idée est d’offrir ainsi aux lecteurs une vision large et sous différents angles (complémentaires ou non) d’un même sujet.
          Nous pensions que ce serait une bonne chose d’agir ainsi. Vous remarquerez qu’au sein de ce groupe - mouvant - il apparait plusieurs profils écolos "convaincus" qui devraient plus correspondre, dans leur vision du monde et dans leurs actes quotidiens, à ce que vous attendez d’un vrai écolo"

          Ceci dit, comme je posais déjà la question lors d’un autre commentaire à charge contre mon billet (pas venant de vous, bien entendu), j’apprécierai de comprendre ce qu’est un "vrai" écologiste.

          En attendant, j’espère que vous comprenez naturellement que je ne souhaite pas m’étendre sur le sujet du Greenwashing avec quelqu’un qui développe un réquisitoire à charge contre mon billet. Non pas que je sois contre les critiques, bien au contraire : je trouve le principe d’une grande richesse, et je vous en remercie donc.

          Non non, je pense simplement qu’il ne sert absolument à rien de débattre avec quelqu’un comme vous qui est déjà un convaincu et qui possède déjà sa vérité.

          Très bonne journée à vous

          28.02 à 17h13 - Répondre - Alerter
  • Oui, d’accord, être écolo sans oublier le plaisir.

    J’ai bien saisi la notion de plaisir dans l’article. Par contre, concrètement, sur le plan de l’écologie ?

    J’ai parcouru votre site ; je ne trouve personnellement pas judicieux de faire croire a vos lecteurs que d’acheter toujours plus de produits, aussi "verts" soient-ils, de ne rogner sur rien, soit compatible avec une réelle préservation des ressources et de l’environnement... Navré d’être franc, mais le "A propos" de ce site me fait bondir.

    En gros, c’est "ne renonçons à rien, mais en se disant écolo" ? Ok, ne soyons pas des ayatollah de l’écologie (manger des graines et s’habiller de guenilles,), mais ne soyons pas des bisounours non plus, en pensant que toujours plus consommer vert fera avancer les choses...

    J’ai du mal à saisir l’approche de ce site, si ce n’est qu’il ne fait pas avancer le schmilblick à mon sens, et aurait tendance à ne pas bien comprendre les réels enjeux.

    Vous voulez vraiment faire avancer les choses ? Pour votre enfant (dont vous parlez dans un vos billets) plutôt que pour votre plaisir à court terme ? Je vous invite à lire par exemple "Vers une société sobre et durable" de Dominique Bourg.

    La sobriété. C’est ça le secret.

    Désolé pour le coup de gueule, je ne vous en veux pas personnellement, mais c’est l’accumulation de sites comme le vôtre nourrissant la désinformation écologique, réduisant à néant les efforts, au demeurant moins "sexy", de sobriété pour une planète durable, qui à tendance à m’agacer.

    Je, suis de plus, navré que Terra Eco joue ce jeu, qui plus est, en vous fournissant un lien vers votre site, ce qui accrédite vos opinions et leur donne une plus grande visibilité.

    26.02 à 23h42 - Répondre - Alerter
  • Je comprends le point de vue de votre article, mais je ne suis pas du tout d’accord avec celui-ci. Je pense aussi que ce que vous considérez comme "beau et bon" est extrêmement subjectif, ce que vous ne semblez pas contester. Mais écrire un blog, c’est bien pour transmettre son point de vue, au plus grand nombre de personne possible, et chercher à convaincre que sa vision des choses est la bonne, n’est ce pas ?
    Je trouve aussi d’une certaine imposture de se déclarer écologiste avec de si béantes contradictions. Il est certes compliqué d’être "vraiment" écologiste.
    Mais se dire écolo, alors que loin de servir les idées écologistes, bien au contraire, vous les caricaturer (les vêtements rêches ?! vous connaissez la laine d’alpaga ? le coton bio ?!), et les dénigrer, en perpétuant cette idée que écologie et plaisir serait par nature contradictoire, c’est gênant.

    12.02 à 10h33 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,

      Tout d’abord, bravo pour votre titre, avec lequel je suis assez d’accord. Le plaisir est dans l’écologie... mais pas que, vous pourrez en convenir. Je pense que, pour que le bon mot soit complet, il faudrait écrire : Le plaisir est dans l’écologie, et l’écologie est dans le plaisir. Et c’est justement parce que je n’ai pas toujours rencontré ce dernier point dans les échanges que j’ai pu avoir avec de "vrais écologistes", ou dans la communication faite par des "vrais communicants écologistes" que je m’étais dis que je pourrai peut-être aborder la question moi même. Dans un blog.
      Mon blog n’a pas pour but de convaincre qui que ce soit de penser comme moi, vous l’avez bien compris. Mon blog, qui est fait pour être lu, c’est bien vrai, est surtout là pour donner matière à penser, à réfléchir, à avancer à des lecteurs comme moi, qui me ressemblent sans doute, un peu bobos sur les bords, et qui peuvent prendre ainsi doucement conscience que l’on peut s’ouvrir à l’écologie par des chemins de traverse.
      Pour ce qui est de l’imposture de me déclarer écologiste, je pense que vous mettez le doigt sur quelque d’intéressant, et j’aimerais y répondre par une question, à mon tour : quelle définition donnez-vous au mot "écologiste", Pitseleh ?
      Vous avez compris que derrière mon égoisme se cache également une ignorance crasse. Alors n’hésitez pas à employer des mots simples pour m’accompagner, tout en continuant à mettre doublement les points sur les i.
      Merci en tout cas d’avoir accepté de partager votre point de vue et bonne soirée Pitseleh.

      12.02 à 21h42 - Répondre - Alerter
  • Subjectif !? Mais c’est qui qui se permet de décréter ce qui est beau et bon dans son article ?

    La réponse de Cartus est parfaite : Il fait référence à E.Kant qui est par exemple quelqu’un qui a travaillé sur cette question combien cruciale, selon moi, de ce qu’est le beau, et le rapport qu’il entretien avec le bon (E.Kant est loin d’être le seul évidemment).

    Je suis vite allé voir ce blog que vous entretenez. Je n’y trouve rien de beau et de bon… plutôt le contraire…bizarre n’est-ce pas ? Pourtant je suis personnellement très attentif à la notion de design. Et justement qu’est-ce le design, quel est son rôle, ou plutôt quelle est sa force lorsqu’il contribue et s’associe à certains objectifs de notre époque industrielle ? Les marketeurs et virtuoses du design global l’on très bien compris depuis de trop nombreuses années. Le design de cette époque dans laquelle nous vivons, donc pas vraiment le design en soi, est devenu un outil au service de ceux qui ont les moyens de continuer à les faire "fructifier", leurs moyens. Il n’y a pas que ça évidemment, puisque le problème est que l’on est rentré dans un cercle vicieux. Votre article, votre blog et la communauté qui gravite autour, le prouve.

    L’écologie, c’est aussi et surtout réapprendre à pouvoir trouver plaisir dans des choses justes, qui ne sont pas uniquement orientées à satisfaire l’individu fermé sur lui-même.

    8.02 à 22h12 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,
      J’entends bien le message plein de bon sens et de rondeur que vous me faites passer. Vous avez raison, je ne suis qu’un kiki (c’est qui qui), imposteur de l’écologie aux yeux de beaucoup. Et cela me convient.
      Je ne trouve pas non plus bizarre que vous n’appréciez pas plus mon blog que mes idées. Cela me parait normal tout autant que sain.
      Je suis désolé si vous avez lu dans mon billet un décret sur ce qui est beau et ce qui est bon. Je ne le vois pas moi même, mais certainement parce que l’égoisme m’aveugle. Si c’est donc le cas, sachez que ce n’était pas ma volonté.
      Je suis pour les débats d’idées, les points de vue différents, les échanges dans le respect de l’autre. J’aime l’engagement, comme celui que vous me démontrez ici. J’aime aussi la volonté de bien faire, même si le résultat n’est pas toujours à la hauteur. Car le diable est dans le détail et le mieux l’ennemi du bien.
      Il y a néanmoins des choses qui n’entrent pas dans la catégorie de celles que j’apprécie, le Troll en étant une.

      9.02 à 11h43 - Répondre - Alerter
  • Je ne comprends pas ce billet, ni la réponse au commentaire pertinent de Cartus. Ca vient peut-être d’un désaccord sur les termes : qu’est-ce qu’un "écolo" ? Un amateur de sport automobile (j’en suis un) qui ne sait pas renoncer pas à ce loisir n’est, à mon avis, pas un "écolo". S’il le prétend, c’est, de mon point de vue, un imposteur.

    L’écologie comporte des vérités, établies par des scientifiques, qui sont contradictoires avec la pratique de loisirs motorisés (par exemple). On peut toujours faire de la com’, du consensuel, de la croissance verte qui plaît à tout le monde, mais il ne faut perdre de vue le cap.

    Personnellement, je fais des efforts, parfois difficiles, mais je suis loin d’être "écolo".

    Faites un tour ici et revenez nous dire comment on peut continuer à pratiquer la vitesse tout en se prétendant écolo : http://www.calculateurcarbone.org/

    8.02 à 19h00 - Répondre - Alerter
    • Wouaw !
      c’est bien la première fois que je rencontre une personne "amateur/consommateur" de ce que certains appellent une passion, ici en l’occurrence du "sport" automobile, qui sait voir et faire la différence entre la manière dont notre culture "marketing/lobby/industrie/capital" a eu tendance à nous "formater", et ce que signifie le besoin urgent de trouver les solutions pour peut être continuer (générations futures) à profiter de ce que nous procure notre planète.

      8.02 à 21h15 - Répondre - Alerter
  • bref, une écologie de droite en clair ! Se donner bonne conscience en faisant quelques petits gestes au quotidien... le problème c’est que ce sera loin d’être suffisant : notre salut (si il est encore temps) ne passera que par l’abandon de la bagnole, du chauffage et de la viande (sans oublier l’épargne solidaire et l’électricité d’origine renouvelable).

    8.02 à 10h13 - Répondre - Alerter
  • Je comprends tout à fait votre point de vue Cartus.
    Mais il y a quand même beaucoup de "subjectif" dans vos propos. Je comprends que vous ayez envie de dire (et vous n’êtes sans doute pas le seul) : "Courage, c’est possible et bien plus savoureux". Mais il s’agit là d’un point de vue, pas d’une vérité. Ou plutôt, il s’agit là de votre vérité.
    Et vous avez compris que la mienne n’y est pas opposée, en est proche, mais n’est pas celle-là quand même.
    Au plaisir de vous d’échanger.

    8.02 à 10h09 - Répondre - Alerter
    • Oui le plaisir est indubitablement subjectif, il n’y qu’à comparer deux extrêmes Epicure et le Marquis de sade !
      La justice l’est quand même beaucoup moins. L’outil d’évaluation que je vous suggère me semble quand même trés concret et pragmatique.
      Et s’il est un modèle de recherche (et de partage) des plaisirs, Epicure, néanmoins, se disait comblé par des bonheurs plutôt justes.

      9.02 à 09h51 - Répondre - Alerter
      • Pardonnez-moi Cartus, mais vous avez une connaissance bien plus large que la mienne. En cherchant à me documenter sur le tamis de Kant, je n’ai rien réussi à trouver. Non pas que cette idée n’existe pas, mais que ma modeste condition ne m’a pas permis d’y accéder. Bref.
        Alors je vais essayer d’extrapoler pour en deviner le sens. Ce que je comprends, en tout cas, c’est qu’il y a un monde des philosophes, qui indique des voies à suivre, des buts à atteindre, des absolus vers lesquels tendre. Et il y a un monde de la réalité. J’essaye de faire avec les deux, et notamment avec ma réalité. Il y a le plaisir des choses simples, et je m’y rouvre. Mais le plaisir ne saurait se limiter au simple et à l’essentiel. Le superflu et l’inutile continuent de me ravir. Alors j’avance, doucement, mais j’avance. Vous me dites qu’avancer doucement ne sert à rien. Pardonnez-moi si je décide de ne pas vous croire. Car, à nouveau, je ne suis pas un adepte de la rupture. Mais je ne suis certainement pas non plus un donneur de leçons ou le possesseur de la vérité.

        9.02 à 11h32 - Répondre - Alerter
  • C’est l’histoire d’un mec qui ne veut faire chaque jour que la moitié du chemin qui reste pour arriver au but. Et bien il peut vivre 107 ans, il n’arrivera jamais !

    J’entends bien votre message, mais il y a plaisir et plaisir. Posez-vous la question de la justice de votre plaisir, par exemple au "tamis de Kant" : Est juste ce qui peut être généralisable à l’humanité entière !

    Tant que vous n’aurez pas trouvé (et gouté) le plaisir des choses simples voires immatérielles vous serez un éternel insatisfait regardant derrière au lieu de devant.

    Courage, c’est possible et bien plus savoureux.

    8.02 à 08h41 - Répondre - Alerter
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