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11-02-2009

Dis moi à qui tu parles, je te dirai comment tu travailles

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Dis moi à qui tu parles, je te dirai comment tu travailles
 
De plus en plus d’entreprises s’essayent à l’analyse de réseau social pour traquer le manque de communication entre leurs employés.
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Des points sur un graphique qui dessinent un réseau lâche ou serré. C’est le dessin typique résultant d’une analyse de réseau social (« Social network analysis » ou SNA) qui met en évidence les liens entre individus d’un milieu donné. En fait la méthode ne date pas d’hier. Dans les années 60, elle servait déjà à étudier les liens existant entre les individus d’une communauté africaine ou d’une ville britannique. Plus tard, elle fut employée pour comprendre les ravages d’une maladie contagieuse comme le sida, la propagation de la rumeur ou la circulation d’une idée innovante.

Tissu social

Mais depuis quelques temps la SNA s’est trouvée une autre utilité. De plus en plus d’entreprises (dont Microsoft ou encore Pfizer) y font appel pour tirer le portrait social de leur compagnie. Le processus est simple : sur la page d’un questionnaire, les salariés sont priés de nommer les collègues avec qui ils communiquent au cours de leur journée ainsi que ceux qui leur viennent en aide le plus souvent. Une fois recueillis, les témoignages mettent en évidence le dessin d’un tissu social : là où les points s’entremêlent les employés travaillent en proche collaboration, là où ils s’éloignent, la communication fait défaut.

Une information précieuse à l’heure où la globalisation de l’économie a dispersé les équipes à travers le monde. A MWH, une compagnie spécialisée dans les infrastructures hydrologiques (aménagement portuaire, filtration des eaux...), les dirigeants se sont ainsi aperçus que deux équipes, l’une à Denver, l’autre à Pasadena, avaient chacune créé un programme pour relever les changements d’adresse des employés. Une initiative en doublon et des coûts supplémentaires qu’une meilleure communication entre bureaux aurait pu éviter.

L’entreprise a donc décidé de remédier au problème mis en valeur par l’analyse de réseau social. Elle a par exemple décidé d’envoyer plus de travailleurs américains prendre des postes en Grande Bretagne ou a chargé de nouveaux interlocuteurs de visiter les bureaux étrangers. Résultat : une communication dynamisée. Aujourd’hui, affirme MWH, un employé peut obtenir une information en 2,4 étapes contre 3,3 avant le passage de la SNA.

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