Dernier matin à la COP21

Sur les mezzanines, ça caille et ça roupille sec. Comme la réunion du Comité de Paris a encore été repoussée de deux heures et demie, ça laisse de la marge pour se refaire une santé.

Bien tassés dans un coin, essayent-ils de se tenir chaud ? Non. Ces membres d’une ONG fomentent leur dernier plan de bataille.

Les ordinateurs ronronnent en attendant la ruée, prévue dans quelques heures.

Photo-souvenir au petit matin. Ceux qui n’ont pas eu le temps d’aller voir la tour Eiffel et reprennent leur avion ce soir pourront toujours faire un coup de Photoshop pour épater leurs enfants.

Dans le hall 2, devant la salle plénière « La Seine », c’est café au lait pour tout le monde et notamment pour les gardes de l’ONU. So french.

A l’infirmerie côté présidence, l’équipe du matin arrive, fraîche et dispo et checke le défibrilateur. Pas bête quand on sait que des centaines de délégués viennent de passer trois nuits blanches et sont convoqués en plenière dans trois heures.

On ne sait jamais, ça peut toujours servir. A quelques heures du texte d’accord, il faut repérer les issues de secours.