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2-03-2012
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Société
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Dangereux, votre soutif ?

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Dangereux, votre soutif ?
(Crédit photo : jutta klee - ableimages - corbis)
 
La rumeur tourne en boucle sur Internet : porter un soutien-gorge faciliterait l'apparition de cancers du sein. Ridicule, selon les autorités de santé. En revanche, laisser ses lolos libres pourrait favoriser leur maintien.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Le soutien-gorge prévient-il vraiment le relâchement cutané ? Pas sûr à en croire une étude menée pendant une quinzaine d’années au CHU de Besançon par le professeur Jean-Denis Rouillon et relevée par France Info ce mercredi. Le professeur a mesuré les seins de 130 jeunes femmes au pied à coulisse et à la réglette. Pour lui, l’arrêt du soutien-gorge ne les fait pas tomber, mais se redresser. « Nos premiers résultats valident l’hypothèse que le soutien-gorge est un faux besoin. Médicalement, physiologiquement, anatomiquement, le sein ne tire pas bénéfice d’être privé de la pesanteur. Au contraire, les tissus de soutien ne vont pas se développer mais s’étioler. »

Connaissez-vous regard plus impitoyable, plus impudique, plus évaluateur, que celui d’une femme sur une autre ?

Il y a quelques jours, j’étais chez des amis. Une invitée, la trentaine, entre. Elle ôte manteau et gilet. Elle porte un T-shirt ample qui dénude une de ses épaules. Pas de bretelle de soutien-gorge en vue, ni même de chair rougie par ce fin bout d’élastique censé maintenir fièrement la poitrine.

Car malgré des seins généreux, elle ne porte tout simplement pas de dessous. « Osé ! Carrément provoquant même », ai-je immédiatement pensé - un brin moralisatrice sur ce coup-là, j’en conviens. « De la jalousie », me direz-vous. Pas tout à fait.

Une norme sociale

C’est plutôt que cette demoiselle a envoyé valser cette norme sociale qui s’impose à la gent féminine et qui veut que, dès que les boutons de moustique se transforment en bourgeons, il faut porter un soutif.

D’ailleurs, les Françaises se plient tellement bien à cette pression qu’elles sont, en matière de lingerie, les plus dépensières d’Europe. Selon l’Institut français de la mode, elles ont déboursé en moyenne 97,4 euros en 2011 pour leurs dessous, contre 79 euros en moyenne en Europe. Ce sont les 15-24 ans qui sont les plus grandes consommatrices de ces petits bouts de tissu, avec un budget de 138 euros l’an dernier.

En faisant quelques recherches sur le Net pour dénicher ces chiffres, à Terra eco, on a frémi. Nombreuses sont les pages web qui font le lien entre port du soutien-gorge et apparition du cancer du sein. Un exemple récent : le blog du Bla bla bio L’arbre à patates a posté fin février un article intitulé « Porter un soutien gorge tue », reprenant un diaporama non sourcé – mais dont « Yves et Fernanda » seraient les auteurs, si l’on en croit leurs écrits .

Compression du sein + chaleur = cancer

D’après ces articles, qui reprennent à leur compte une thèse du couple d’anthropoloques américains Sydney Ross Singer et Soma Grismaijer (pour accéder à leur livre en français et lire leur bio, c’est ici), auteurs de « Dressed to kill : the link between breast cancer and bras » (« Le soutien-gorge et le cancer du sein. Une lingerie de séduction dangereuse ? », sorti en 1995), le soutien-gorge comprimerait la poitrine, nuisant en cela à la bonne circulation des flux et empêchant le drainage lymphatique, qui élimine les toxines. Ces dernières, qui finissent donc par s’accumuler dans les seins, seraient à l’origine de kystes et de tumeurs cancéreuses.

De plus, les poitrines lovées dans ce bout de tissu seraient plus chaudes que les seins « libres ». Or, les poitrines cancéreuses ou pré-cancéreuses sont elles aussi plus chaudes que celles qui sont en bonne santé. Le glissement soutien-gorge = cancer est donc vite fait. Mais faux.

Des thèses « fantaisistes »

Interrogé par Terra eco, l’Institut national du cancer, qui est l’agence sanitaire et scientifique de l’Etat français, relève qu’il n’existe « aucune étude, aucun discours scientifique étayé qui montre l’intérêt de se pencher sur le sujet ». A l’Institut Curie, qui mène des recherches cliniques et fondamentales dédiées à la lutte contre le cancer en association avec l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale ) et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), on nous a carrément remonté les bretelles : ces thèses sont « fantaisistes ». Une bonne nouvelle quand on sait que plus de neuf Françaises sur dix portent quotidiennement un soutien-gorge.

« Le seul risque que courent des femmes qui portent des soutiens-gorges c’est, pour celles qui en choisissent des trop petits pour un effet "push up", d’avoir les baleines qui leur rentrent dans le sein, créant des lésions bénignes mais absolument pas cancéreuses », précise Marc Espié, directeur du centre des maladies du sein de l’hôpital Saint-Louis, à Paris.

Pour le docteur Susan Love, auteure de livres sur le cancer du sein et directrice d’une Fondation de recherche sur le cancer du sein, en Californie, interrogée par la revue Scientific american, « le mythe du soutien-gorge vient de la frustration de ne pas savoir ce qui cause la maladie, associée à un désir que celle-ci vienne de l’extérieur, d’un élément qu’une femme pourrait contrôler. Vous trouvez désormais des gens moins désireux de penser à la pilule contraceptive, au traitement hormonal de substitution et aux médicaments pour la fertilité qu’aux pesticides, aux soutiens-gorges et aux déodorants. » Voilà qui rassure.

Au fait, pourquoi portons-nous des soutiens-gorges ?

Le soutif, c’est une question de confort avant tout, pour 42,7% des femmes interrogées par l’institut Kantar pour le Salon international de la lingerie qui s’est tenu à Paris fin janvier. D’après cette même étude, 42% des femmes portent de la lingerie pour séduire, alors même que 88% des hommes interrogés considèrent la lingerie comme étant essentielle dans la panoplie d’une séductrice.

Mais l’effet « push-up » pourrait, à la longue, se révéler contre-productif. En effet, les seins coincés pendant des années dans un soutif ont tendance à tomber davantage que ceux laissés libres de leurs mouvements. Pourquoi ? Parce que les ligaments de Cooper, qui assurent le maintien naturel du sein, s’atrophient quand ils ne sont plus sollicités. La poitrine perd en fermeté, s’affaisse et l’effet gant de toilette est garanti.

Les nénés à l’air se redressent !

Une thèse de médecine soutenue en 2003 à Besançon par Laëtitia Pierrot, ancienne handballeuse de haut niveau, et dirigée par Jean-Denis Rouillon, médecin-chercheur à l’université de Franche-Comté, a même montré que l’arrêt total du port du soutien-gorge, même pendant un entraînement sportif, chez 33 jeunes sportives était, dès six semaines, concluant : « réduction des vergetures, augmentation du diamètre du sein, diminution de la distance « épaule / mamelon. »

N’en concluez pas pour autant qu’il vous faut tout de suite adopter la topless attitude et jeter votre collection de soutiens-gorges pour retrouver vos précieux attributs de jeune femme.

Si vous souhaitez garder votre soutien-gorge coûte que coûte, il existe quelques conseils tout simples pour favoriser la tonicité des seins : éviter le surpoids comme l’effet « yoyo » des régimes, ne pas fumer et procéder à des auto-massages drainants. Et puis faites du sport, pour garder votre dos droit et réduire le déséquilibre de la poitrine.

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  • Bonjour !
    Je partage entièrement l’avis d’ANONYME ainsi que GAIA.
    La pollution me semble plus dangereuse que le port du soutien-gorge, et fera mourir
    beaucoup plus de gens.
    C’est plus facile de se polariser sur les accessoires féminins et fermer les yeux
    sur le reste qui demande plus d’engagements.
    La nature renaîtra toujours de ses cendres, mais pas l’être humain.

    4.05 à 20h42 - Répondre - Alerter
  • Je suis convaincue depuis longtemps que porter ces engins de torture ne peut pas être bon pour mes seins ni pour mon squelette car il comprime mes côtes et les bretelles appuient fortement sur mes épaules. C’est très douloureux et rien n’est plus agréable que le moment où je peux ôter le soutif en rentrant chez moi le soir ! Le week-end, j’adore m’en passer et bien que volumineux et lourds, mes seins me font nettement moins mal lorsqu’ils peuvent "respirer" sans être comprimés. Mais, pour aller bosser, ce n’est malheureusement pas assez "présentable", alors je continue à porter des engins de torture. Mais c’est vraiment à contre-coeur...

    21.03 à 10h45 - Répondre - Alerter
  • En ce qui concerne la dangerosité du soutien-gorge, les preuves s’accumulent d’années en années... (diaporama d’Yves : http://fr.slideshare.net/Yves971/le-danger-du-soutien-gorge-52 ) ce qui ne plait pas à tout le monde, car cela menace des intérêts économiques ! Regardons rapidement à quel point le sein est devenu un business très lucratif :
    — vente de soutien-gorges...combien de milliards chaque année ?
    — chirurgie esthétique (la plupart du temps inutile d’ailleurs) : prothèses, coloration et réduction de l’aréole...
    — radiologie : "dépistage" systématique organisé qui n’est en fait pas une véritable prévention en amont ; très critiqué depuis que son utilité a été remise en question par des études récentes
    — substances utilisées dans les chimiothérapies pour traiter les cancers (industrie pharmaceutique)
    — crèmes et soins miracles
    — utilisation sexuelle du sein dans la publicité, le cinéma... dans le but de faire vendre
    — (complétez vous-même le reste...)

    D’où naturellement la question : avons-nous vraiment besoin de tout ça ? Notre société ultra-mammophile n’en fait-elle pas un peu trop ? Le sein est depuis toujours maternel, sexuel, féminin... mais aujourd’hui la société de consommation a dénaturé notre relation avec le sein. En tout cas c’est mon avis...

    Socialement, l’idée même que le soutien-gorge soit inutile et dangereux pose problème aux gens et en particulier aux femmes, car cela remet en question des croyances fortement ancrées, produit d’un véritable conditionnement, voire d’un lavage de cerveau ! Comme si les seins étaient ultra-fragiles et devaient impérativement être soutenus... il fallait l’inventer ! on sait aujourd’hui qu’ils disposent naturellement de tout le nécessaire pour rester bien en place, même si la génétique et l’âge peuvent les faire chuter... en tout cas le SG n’a jamais empêché ou retardé la chute, c’est tout le contraire !
    Concernant le mélange pudeur/exhibition qu’incarne le soutien-gorge, c’est l’hyper-sexualisation du sein qui nous a amené vers un tel paradoxe...

    Pour faire comprendre qu’un soutien-gorge est inutile, ce n’est pas toujours gagné d’avance... eh bien justement, voila une conférence de Jean-Denis Rouillon dans laquelle il parle de la relation entre port du soutien-gorge et ptôse prématurée du sein : www.vimeo.com/77976491 . J’ai aussi mis en ligne un site pour expliquer les dangers de cet accessoire : http://www.freetheboobies.fr Il rassemble de nombreux témoignages de femmes qui ont passé le cap pour se libérer. Bonnes lectures et j’espère à bientôt.

    9.11 à 21h36 - Répondre - Alerter
  • Le soutien gorge n’est plus accessoire, il est devenu obligatoire dans la panoplie des vêtements pour femme... tout comme le sont devenues les chemises femme

    15.09 à 16h09 - Répondre - Alerter
  • En tout cas, rien que de l’enlever après avoir lu l’article, un sentiment de légèreté... je reviens faire un commentaire, du coup ;-) Même si je pense difficile pour moi aujourd’hui de vivre sans (regard des autres), je valide rien qu’au niveau des sensations la pertinence de la proposition !

    23.05 à 13h27 - Répondre - Alerter
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    14.03 à 12h04 - Répondre - Alerter
  • Je suis née en 61, ma génération est celle des seins nus sur la plage et je n’ai pas porté de soutien gorge jusqu’à l’âge de 30 ans. A l’époque ça ne choquait personne, les hommes profitaient discrètement et les femmes étaient, soit sans soutien gorge aussi, soit un peu envieuses ou carrément indifférentes. Mes seins ne sont pas descendus d’un cm pendant ces 10 ans malgré tennis et équitation, j’ai donc été très tôt persuadée que le soutien gorge faisait plus de mal que de bien, et on s’accorde de plus en plus à le penser aujourd’hui.
    La publicité et des rumeurs alarmistes ont introduit cet article dans nos vies, au point qu’il est devenue une obligation sociale : jamais ma fille à 16 ans ne serait allée au lycée sans soutien gorge sous son tee shirt... Parallèlement, les cas de cancers du sein ont explosé, et je me demande ce qui permet à quiconque d’affirmer qu’il n’y a aucun lien.

    Je me méfie un peu des déclarations catégoriques des scientifiques, elles ont tué pas mal de gens ("l’amiante ne présente pas de danger", "le virus du sida disparaît dans le sang chauffé", "le nuage de Tchernobyl n’est pas passé sur la France", "le silicone des prothèses mammaires est sans danger" etc...) et quand il y a de l’argent en jeu c’est pire...

    Des études "non scientifiques" ont été faites, et il apparaît qu’il y a un sérieux doute sur le soutien gorge, comme avec tous les vêtements serrés qui ralentissent, voire empêchent, le drainage lymphatique et donc l’élimination des déchets. Avec une simple logique et un peu d’ouverture d’esprit ça parait pourtant assez évident. Surtout quand on sait que des pays comme le japon où les femmes portent très peu de soutiens gorge, ont un taux de cancer du sein bien inférieur au nôtre, malgré un mode de vie par ailleurs assez peu "Bio"

    3.02 à 16h29 - Répondre - Alerter
  • Affirmer que le maintien de la poitrine s’améliore si l’on ne porte pas de soutien gorge me laisse sceptique. Dans les pays où le soutien gorge ne se porte majoritairement pas, on constate que les seins s’affaissent très considérablement.

    12.04 à 12h58 - Répondre - Alerter
    • Je suppose que vous parlez de tribu africaine qui applatissent les seins dès la premiers grossesses... ils n’y a pas que eux qui sont sans soutien gorge exemple les péruviennes, les tribus d’Amazonie et leurs seins sous super beau !!! Mieux que les miens qui a porté des soutiens gorge dès 12ans

      2.02 à 11h49 - Répondre - Alerter
  • Comment se fait-il qu’en 2012, nous, les femmes ultra-libérées, considérions comme osé le fait de ne pas porter de soutif ?
    Si je me balade avec une jupette ras-le-minou, je suis à la mode, mais si je choisis de libérer mon plexus et mon dos d’un élastique tendu à mort, et mes (pauvres) seins de baleines de métal et autres bonnets compressifs, je suis une salope ?

    D’où nous vient cette dévotion pour cet instrument de torture, déclinaison directe du corset ? Parce qu’en dehors du sport, ou pour celles qui on de gros seins peut-être, soyons honnêtes, à part nous scier les côtes, ça ne sert vraiment à rien - sauf à l’apparence. L’affaire est d’ailleurs à mettre dans le même (très petit) sac que le string ; une ficelle dans les fesses, c’est sûr que c’est hyper-confort (mêmes si certaines m’ont assuré que pour elles, ça l’était - je ne dois pas avoir les mêmes rotondités…

    Alors, serait-ce juste pour plaire à ces Messieurs ? Arg, j’ai bien peur que oui ! Les super women esclaves d’un diktat masculin moyenageux !

    Et si, pour se venger de ces années de souffrance, on promulgait obligatoire le port du soutient-couilles ? A baleines et dentelles ? Le problème, ça va être les bretelles…

    27.09 à 08h06 - Répondre - Alerter
  • Je viens d’apprendre que je fais partie des moins de 1% de femmes qui ne portent pas de soutif. Pourquoi les ai-je laisser tomber ? Parce que je trouve que les soutien-gorges du commerce ne sont pas adaptés aux petites poitrines. Dans un premier temps, profitant de voyages d’affaires en Chine, j’en ai acheté là-bas, parce que j’ai constaté que les mensurations y étant différentes, les soutien-gorges conçus pour le marché local sont très confortables pour les petites poitrines, notamment pas de baleines qui vous rentrent dans la peau entre les seins. J’ai remis des soutien-gorges au début de mes deux allaitement, et il existe de la lingerie d’allaitement très belle et très confortable. Puis, je les ai laisser tomber parce que franchement, ça sert à quoi ? Un truc de plus à laver, des bretelles qui tombent sans arrêt, sont visibles sous pas mal de hauts... je suis d’avis que les seins sont faits pour se tenir tout seuls (J’en porte uniquement pour faire de la course à pied mais peut-être pas pour toujours). Une gêne toute une journée pour un service (si c’est pour votre mari que vous les portez) d’une durée très courte. En ce qui me concerne, l’allaitement réduisant les risques de cancer du sein, avec plus de 3 ans d’allaitement cumulés et pas de soutien-gorges, mes chances d’être atteintes d’un cancer du sein ne sont peut-être pas nulles mais sans doute faibles ! _ :-))

    20.09 à 12h31 - Répondre - Alerter
  • Faire la promotion du Dr Hamer et de la biologie totale me parait plutôt dangereuse, à la vue de toutes les personnes décédées de l’avoir écouté !
    http://seulomonde.canalblog.com/
    C’est malheureusement ce genre de promotion qui monte dans tous les sites "eco, bio, etc..."

    Libre à vous.......

    10.09 à 22h09 - Répondre - Alerter
  • Il y a quelque temps de cela les anti transpirants à base de sels d’aluminium étaient sur la sellette : ils favoriseraient le cancer du sein !

    Démentis des fabricants et de la communauté scientifique : "c’est une ineptie, la molécule ne peux pas traverser l’épiderme car trop grosse".

    Quelques mois plus tard, d’autres scientifiques démontrent qu’une peau lésée (rasée ou épilée) est 40 fois plus perméable à ces composés, exposant alors le sujet à une dose 15 fois supérieure à la dose de référence pour les effets neurotoxiques et osseux.

    A méditer...

    1er.08 à 22h40 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    J’ai 55 ans et j’ai supprimé complètement le sg depuis la lecture de plusieurs articles concernant le danger du port du sg. Cela fait maintenant 7 mois que je ne le porte plus et à ma grande surprise, mes seins sont beaucoup plus fermes, j’ai une sensation de liberté et de bien être moral. Mon mari à posé quelques questions au début, il a lu les articles que je lui ai passé et à accepter avec plaisir mon choix. Très souvent il passe la main en-dessous de mon T-shirt pour caresser (plus au début que maintenant...) !
    Ma poitrine est vraiment plus belle, je n’ai plus d’irritation en-dessous des seins.
    Le regard des autres, je l’ignore...parfois j’aime cela... Jamais personne ne m’a posé la question même pas mes amies proches dommage...
    Ne vivons pas avec des standards obligatoires déterminés par une société de consommation idiote !!
    Rien ne me fera changer d’avis je ne porterai plus jamais ce bout de lingerie inutile.

    25.07 à 15h39 - Répondre - Alerter
  • Avant d’avoir eu vent de ce diaporama et des différentes thèses citées, j’étais déjà passée au soutien-gorge sans armatures, plus confortable ! Alors, en lisant que pas de soutien-gorge = meilleure tenue de la poitrine, je n’ai plus hésité, hop !

    Mon compagnon trouve cela un peu osé, et c’est vrai que je m’inquiète parfois qu’on me regarde de travers. Mais je me sens beaucoup mieux comme ça ! Et pour ce qui est de la séduction, mon homme est tout intrigué de savoir que je ne porte rien, haha !

    Je fais de l’équitation et du taekwondo (art martial coréen), et le non-port de soutien-gorge ne me dérange pas, au contraire : finies les bretelles qui tombent !

    24.07 à 10h19 - Répondre - Alerter
  • ainsi se font appeler nos 2 anthrologues de renom qui ont su lever le doute sur les causes maintenant entendues d’apparition du cancer du sein.

    Aujourd’hui j’enlève le haut et.... demain j’enlève le bas ...
    car il paraitrait que le petit carré blanc qui colle si bien à nos attributs masculins développerait également le cancer des testicules !!

    Pour preuvre... les indiens d’amazonie avec leurs organes à l’air ne comptent parmi leur population aucun cas de cancer connu ou signalé auprès de la communauté scientifique. Preuve est donc faite !!

    Messieurs à vos marques !... pret ? ...enlevez !!

    23.07 à 21h33 - Répondre - Alerter
  • Je ne sais trop quoi penser de cette étude mais je trouve cela néanmoins inquiétant. Pour chaque objet qu’on utilise on nous sort des risques de cancers et je ne parle même pas de la nourriture !!!
    en revanche là où je suis d’accord, toujours les maintenir n’aide pas à renforcer leur maintient naturel


    collant sport pour homme

    collant de sport
    wwwhommes qui font du sport en collants
    27.06 à 11h16 - Répondre - Alerter
  • Je tente de répondre à cette argumentation qui ne reconnaît que l’expérimentation standardisée qui ne fait pas souvent l’analyse de ses propres pré-supposés dans la formulation même de l’hypothèse.
    La science reconnaît que chaque personne est unique, elle reconnaît aussi qu’il y a plus de différences génétiques entre un homme et une femme (10%) qu’entre un homme et un ver de terre. Alors pourquoi ne pas prendre cette unicité en considération ? Ne pas tenir compte de la vie émotionnelle pour prévenir, ou traiter un cancer relève du non-sens.
    Il y a suffisamment de thérapeutes pour s’occuper individuellement des patients.

    Effectivement le problème fondamental est celui de l’information, transmise en homéopathie grâce à la dynamisation d’une substance dont on ne retrouve aucune trace dans les fameux granules. Et pourtant, ces remèdes ont prouvé leur efficacité au delà de l’effet placebo, et cela par des expérimentations "scientifiques"’.
    Recherches vite stoppées, étant donné l’impact négatif sur les dividendes des industriels de la pharmacie ("phyto"chimique). Et puisque effet placebo il y a, servons-nous en à moindre coût !
    Relisons Masaru Emoto et ses travaux sur la mémoire de l’eau inspirées de Benveniste qui je crois a été réhabilité par la science. Sans parler de la physique quantique qui replace l’information au coeur de l’atome...

    6.05 à 10h19 - Répondre - Alerter
    • Je voulais juste répondre pour vous dire que votre commentaire était très pertinent sur le sujet global de la cancérologie et des facteurs influençant. Il est tellement plus simple de trouver un bouc-émissaire, ici le soutient-gorge, qui est la cause unique de tout un problème, plutôt que de faire preuve d’esprit critique, de clairvoyance/sentence et de pragmatisme...
      Merci d’avoir souligner que chaque être est unique. Quel illogisme de penser qu’en mettant ou non un soutient gorge nous aurons ou non les seins qui tombent ou un cancer. Le monde n’est jamais noir ou blanc, et la quantique nous prouve que chaque être a des millions de possibilité de réaction face à un facteur extérieur, et sera fonction de son conditionnement, de son passé, de son présent, de son environnement et bien d’autres sans compter la variable d’influence de ce facteur lui-même.
      Tout ce que je pourrais dire se résumerai aux accords toltèques, mais aussi à la maxime "connaissez-vous vous même".

      10.09 à 17h04 - Répondre - Alerter
  • Moi je remédie à tout ça en mettant d’office mes soutiens-gorges en congé, le dimanche. Comme ça, soutien ou pas, cancer ou pas, je fais moins de lessive ;)

    23.03 à 15h36 - Répondre - Alerter
  • J’ai lu il y a quelques temps une étude américaine qui précisait avoir constaté plus de cancers du sein chez les américaines "qui portaient un soutien gorge 24h/24h" et oui même la nuit, pour empêcher que les seins "s’affaissent" pendant le sommeil. Et, par ailleurs, n’avez vous pas remarqué dans les séries ou films américains que ces dames portent effectivement des soutifs sous leurs pyjama ou chemise de nuit quand elles sont censées être endormies dans leur lit ! un hasard ? L’article indiquait que cette pratique du 24h/24 empêchait la libre circulation sanguine et autre et pouvait être responsable du mauvais fonctionnement des glandes mammaires !

    5.03 à 15h19 - Répondre - Alerter
  • Moi je les aime mes soutiens gorge, dentelles , et féminité , et si j’en porte pas je me sens pas bien , sauf a la plage huilés et protégés mes seins.
    peut être un jour quand je serai vieille , je s’rai cap de ne plus en mettre mais là j’aime mes seins qui remontent et qui sont beaux ds un joli pull

    Je penche pour hamer et ses travaux ... les chocs émotionnels sont évidents pour moi .

    5.03 à 14h48 - Répondre - Alerter
  • J’aimerais rajouter un propos sur les risques d’un cancer suite au port du soutien-gorge.

    M’étant exprimée sur le sujet, je voulais dire que le facteur hormonal reste selon moi, le risque majeur qui peut engendrer des lésions cancéreuses.

    Un trop d’hormones ou un déficit, par exemple.

    Donc, ce sont plusieurs facteurs qui se conjuguent et le port du soutien gorge étant considéré comme irritant peut être mis en cause avec d’autres thèses médicales.

    Aujourd’hui, l’alimentation, le stress, la pollution sont des points à soulever pour expliquer les dérèglements en tous genres.

    Il faut donc retenir qu’il y a plusieurs pistes à explorer avant de pointer le soutien gorge qui serait le seul responsable d’une pathologie grave, comme le cancer.

    Les antécédents familiaux, les hormones, la pollution, et peut-être un soutien gorge trop serré avec baleine peut provoquer des lésions.

    Suite à mon premier message, je fais ce petit rappel pour ne pas incriminer juste le port d’un soutien gorge.

    Il y a parfois aussi des thèses fantaisistes et tous les travaux de spécialistes n’ont pas tous le même avis.

    Donc, pas de catastrophisme concernant le soutien gorge.

    5.03 à 07h47 - Répondre - Alerter
  • Il y a des constats inquiétants, et pour contredire uniquement des opinions. Pourtant aucune étude médicale ne prouve que le soutien gorge n’est pas dangereux pour la santé. Bien au contraire, les constrictions néfastes sont nombreuses ... Il est dommage de refuser toutes hypothèses et tout constat simplement parce que les publications ne sont pas "médicales".
    Le médiator lui était bien médical et publié !
    Enlever son soutien gorge pour une femme ne nécessite aucune ordonnance...

    5.03 à 05h32 - Répondre - Alerter
  • Je crois en cette affirmation, mais prouver le port du soutien gorge et l’apparition d’un cancer sera bien difficile.

    Bien que mon professeur en gynécologie m’expliquait qu’une poitrine trop comprimée par un soutien gorge avec une armature métallique pouvait favoriser des lésions, voire des nodules.

    Ce serait donc, la mauvaise utilisation d’un soutien gorge !

    Bon, je découvre cet article, je ne crois pas que toutes les femmes seront prêtes à ôter cet accessoire de maintien.

    D’autant, que les jeunes aujourd’hui, ont toutes ou presque des seins refaits avec une chrirugie plastique.

    J’émets davantage de réserves sur ces opérations que je qualifie de dangereuses, et je minimise le fait de porter un soutien gorge.

    C’est un avis personnel.

    Il y a des études qui évoluent parfois, et il faut prendre avec des réserves ces affirmations.

    Mais, un soutien gorge trop serré avec armature peut nuire à cet organe enfermé et comprimé.

    Donc, agir sur le choix de son soutien gorge.

    Aujourd’hui, seul, l’aspect commercial est mis en valeur au détriment de produits fiables.

    Mais, c’est le business qui impose cette didacture.

    Donc, prendre en compte le choix d’un bon maintien, sans trop vouloir comprimer nos seins.

    C’est une bonne décision.

    Mais, craindre davantage la chirurgie plastique qui est loin d’être anodine.

    Pourquoi ne pas faire une étude sérieuse sur les suites d’interventions qui peuvent conclure à des apparitions de cancers chez les femmes qui portent des prothèses ?

    Je crois à notre génome, et aux antécédents familiaux qui peuvent aujourd’hui, avec un examen sanguin, démontrer les risques d’avoir un cancer. Cet examen est réservé aux personnes ayant des parents décédés de cancers. Ils ne se pratiquent que dans des Centres spécialisés et le coût est très onéreux.
    Je crois davantage à cette probabilité de risques, plus que le port d’un soutien gorge.

    Utiliser le port d’un soutien gorge avec des précautions sur le choix en évitant une armature métallique.
    C’est un sage conseil, sans dramatiser sur cet accessoire qui reste un atout pour certaines femmes qui continueront d’acheter leur soutien gorge et d’en changer souvent !

    3.03 à 08h11 - Répondre - Alerter
    • Il y a quelques années, j’ai lu un rapport canadien sur la relation entre la compression des seins pendant la mammographie et l’apparition du cancer du sein. Depuis, comme cet examen me fait très mal, je ne le pratique plus. Il faut savoir qu’entre l’apparition d’un cancer invisible à l’oeil nu et visible à la mammographie, càd gros comme une tête d’épingle, il y a 10 ans !

      Le facteur héréditaire joue un grand rôle dans le cancer du sein, de même que les autres facteurs déclenchants : pollutions, pillule associée au tabagisme. Une femme qui a allaité a moins de chances d’avoir un cancer du sein, car son système hormonal a fonctionné. Le cancer va avec stase, inertie, répétition des irritations, donc la santé c’est le mouvement !

      Nous connaissons aussi les thèses du Dr Hammer, qui lie les chocs émotifs aux cancers , tel type d’émotion en relation avec un éventuel cancer de tel organe . Ces thèses décriées en leur temps ont retrouvé du crédit car les recherches médicales les confirmeraient. Le sein est la métaphore du plaisir sexuel, et de la vie maternelle, il est donc un lieu privilégié pour les répercussions de chocs émotionnels concernant ces 2 aspects de la vie.

      4.03 à 11h55 - Répondre - Alerter
      • Le problème avec les thèses du Dr Hammer, c’est qu’elles ne s’engagent jamais de façon prévisionnelles.
        C’est-à-dire que Hammer lui-même se reconnait incapable de mettre tel type d’incident-accident (lésion) en relation avec tel cancer.
        Il se limite toujours à expliquer, à posteriori et de façon individualisée, les effets de tels incidents sur tel cancer.
        C’est en cela qu’il est décrié par le monde scientifique : sa thèse est, par essence, indémontrable et invérifiable.
        (Un peu le même problème avec l’homéopathie, jusqu’à ce jour)
        Dès lors, pour chercher des causes de cancer, il n’est pas très utile de se référer au Dr Hammer.

        Il faut donc se tourner vers les protocoles d’expérimentation/test médicaux, tels que l’ont déjà pratiqué
        quelques médecins de par le monde, mais à titre privé et à petite échelle.
        Ce qu’il faudrait à présent, c’est de refaire les mêmes expériences à plus grande échelle et sur plusieurs années
        Mais quelle industrie ou quelle université sera suffisamment motivée pour financer une telle recherche ?
        Et à l’encontre de toute l’industrie textile !!!
        C’est là le seul vrai problème à résoudre, pour en savoir un peu plus !

        5.05 à 19h04 - Répondre - Alerter
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