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18-08-2011
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La Question De La Semaine

Crise des fruits et légumes : seriez-vous prêts à acheter 100% français ?

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Crise des fruits et légumes : seriez-vous prêts à acheter 100% français ?
 
Les producteurs français de fruits et légumes seront reçus le 17 août au ministère de l'agriculture pour dénoncer notamment les distorsions de concurrence avec leurs homologues espagnols. Seriez-vous prêts à les soutenir en achetant 100% français ?
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Météo, concurrence déloyale de nos voisins européens (notamment l’Espagne), épidémie de la bactérie E.Coli, pression de la grande distribution, pouvoir d’achat en berne... rien n’épargne les producteurs de fruits et légumes. Depuis plusieurs semaines, les cultivateurs français ont lancé des actions récurrentes contre des transporteurs espagnols et n’ont pas hésité à décharger leurs marchandises.

Seriez-vous prêts à soutenir leurs revendications en achetant 100% français ? Postez votre témoignage au bas de cet article.


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- Faut-il acheter français pour être écolo ?

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  • Bonjour à tous,

    Le seul moyen d’acheter local est de s’inscrire en AMAP.
    Acheter 100% français local signifie également :
    AUCUNE BANANE / AUCUN ANANAS / AUCUN PAMPLEMOUSSE / AUCUN LICHI / AUCUN AVOCAT etc...
    Fini le guacamole et la banane flambée au chocolat !

    De plus, il faut relativiser le discours du bilan carbone des fruits d’importation :

    Quel bilan carbone pour des TOMATES Françaises cultivées dans des serres chauffées au printemps en Bretagne, face à des TOMATES MAROCAINES cultivées au soleil sous des serres non chauffées et acheminées en camion/train ou bateau ??

    La même réflexion pour les concombres et autres fruits et légumes provenant de l’hémisphère sud, voyageant sur 1 porte container de capacité 9000 containers soit environ 200.000 Tonnes ...
    Il serait intéressant de calculer le bilan carbone ramené au kg !

    Enfin il faut également rappeler que les Espagnols ne sont pas les seuls à exporter, mais que la France exporte également ses Tomates, ses Pommes, ses Poires dans les pays Européens...

    A bon entendeur, Salut !

    24.08 à 15h21 - Répondre - Alerter
  • C’est déjà la démarche que j’ai adoptée au marché comme au supermarché + adhésion à une AMAP.
    Il faut démondialiser notre consommation alimentaire, et le faire en priorité pour les aliments qui peuvent être produits en France. Revenons à une logique de proximité, de saison, et de qualité (goût, absence de toxicité, neutralité sanitaire) et limitons au maximum les intermédiaires pour assurer un revenu décent à nos agriculteurs et leur rendre leur liberté de choix. Favorisons la diversité alimentaire et la consommation de produits avec un lien fort avec les terroirs (races, variétés, produits dérivés). L’orientation bio est une option qui doit être traitée selon le même raisonnement. Il est urgent d’agir car notre agriculture a du plomb dans l’aile et elle obéit à des impératifs macroéconomiques bien loin de cette logique.
    Cette démarche est un engagement qui nécessite de changer nos confortables habitudes et cela prend du temps de faire des choix multicritères mais seuls les consommateurs in fine infléchiront le marché.
    Cette réflexion et cette démarche doivent s’étendre au-delà du cadre alimentaire, pour préserver, et pourquoi pas relancer, notre tissu de production industriel et artisanal.
    En bref, consommons moins et mieux, c’est à dire en conscience.

    22.08 à 11h33 - Répondre - Alerter
  • 100 % français cela ne veut rien dire dans l’absolu, si je veux manger des bananes ou des ananas je n’en trouve quasiment pas venant de nos départements marins... ils doivent les vendre ailleurs, au plus près ce qui est normal. Par contre j’achète 100 % près de chez moi à des maraichers locaux qui ne sont pas obligatoirement bio mais qui travaillent "raisonnablement"... et puis j’ai en complément un potager avec légumes de saison et un verger où les fruits non traités n’ont pas bonne mine mais un gout inimitable. Même les citadins (je l’ai fait en son temps) peuvent faire pousser des légumes et fruits en hauteur (tomates, poivrons, courgettes, ... fraises, pommier et pêcher nains...) si ce n’est pas rentable c’est un plaisir quotidien et un apprentissage pour nos enfants. Ne consommer qu’en suivant les saisons permettrait d’éviter les produits venus de très loin et casserait le business de ceux qui exploitent les paysans des pays producteurs, mais il faudrait trouver à ceux-ci d’autres sources de revenus, tout ceci est bien complexe et ne peut se faire qu’en en prenant conscience. Pour diffuser une approche différente de consommer nous avons collectivement et individuellement un long travail à faire, certain(e)s n’ont le choix que de la GS. Remettons les "jardins ouvriers" en œuvre, mais cela interfèrera avec l’argent rapide fait par les sociétés immobilières, il faudra une volonté politique locale forte ce qui ne se gagnera que par la pression que nous y mettrons. De vastes chantiers nous attendent alors soyons prêts à nous engager et pas seulement à nous indigner !!!

    22.08 à 10h00 - Répondre - Alerter
  • J’achète déjà pas mal de légumes et fruits français (amap, ceuillette), et je fais attention aux étiquettes dans les superettes. Mais il faudrait aussi mettre la pression sur les restaurateurs et restaurants d’entreprise ou cantines scolaires (bien qu’ils semble que cela bouge un peu...). Je mange tous les jours dans notre restaurant d’entreprise sans savoir d’où viennent les produits... une belle opacité !

    22.08 à 09h32 - Répondre - Alerter
  • Le côté "radical" du 100% français me gène un peu, je fais toutes mes course au marché, en vélo, chez des producteurs bio de ma région, ou à la biocoop, ou dans un magasin regroupant divers producteurs bio du coin. Je ne vais plus en grande surface, sauf cas de force majeure, mais jamais pour les légumes. Lorsque j’achète des bananes, bio, je les préfère françaises.

    22.08 à 09h14 - Répondre - Alerter
  • Pour acheter français donc avec des impots qui me servent,
    donc en réduisant les transports etc ... il faudrait commencer par être capable de le vérifier...
    Ce sera délicat ..
    Et puis acheter français ne garantit pas la qualité, il faudrait pouvoir respecter la qualité, sans parler de l’éthique, des conditions de travail des ouvriers,
    sans parler du respect de l’environnement, donc de la santé publique, maintenant et plus tard...
    tout ceci est manifestement trop souvent "oublié" .

    Tant que le profit restera le moteur indiscuté de l’industrie (et de la finance) il sera impossible de maintenir une quelconque qualité qui s’oppose à ce profit.
    Ou alors il faudrait rétablir transparence, démocratie !
    excusez, je rêvais

    22.08 à 07h42 - Répondre - Alerter
  • oui, bien sur, je le fait dès que je peu, je prend des légumes du jardins, et si non je regarde la provenances des légumes dès que j’achètes dans les magasins.

    21.08 à 18h12 - Répondre - Alerter
  • Bien sûr, je le fais déjà depuis longtemps. J’achète en Amap et je complète chez d’autres producteurs locaux. C’est simple, il suffit d’acheter les produits de saison et de revaloriser les légumes anciens. C’est une découverte à chaque fois renouvelée.
    Il faut aider les producteurs à se reconvertir pour produire pour le marché local (régional ou national pour certains produits). Cela veut dire arrêter la production intensive, donc l’usage des engrais et insecticides, qui a besoin de l’exportation pour survivre.
    Tout doit être repensé, y compris dans les pays du tiers monde.

    21.08 à 15h51 - Répondre - Alerter
  • Oui, je fais déjà attention à l’origine des fruits et légumes que j’achète, mais je souhaiterais en échange un pacte avec les agriculteurs français pour qu’ils s’orientent peu à peu vers une agriculture plus respectueuse de la vie avec de moins en moins de pesticides et d’engrais chimiques, pour aboutir à une pratique bio. On mangerait plus sain et ils feraient peut-être des économies sur l’argent à investir pour pouvoir travailler.

    21.08 à 09h41 - Répondre - Alerter
  • Oui, je m’y efforce déjà. Mais cela est très contraignant.
    Et prend du temps.

    Que les médias relaient les consom’acteurs !

    Et le monde pourrait être formidable ...

    Amapiennement vôtre

    20.08 à 22h20 - Répondre - Alerter
  • Oui, c’est déjà fait !
    Nous sommes en AMAP pour les légumes depuis un an et demi. Pour les fruits, ceux qui poussent chez nous sont très bien. On complète, si besoin, avec les fruits et légumes, locaux ou du moins français, et de saison, trouvés au magasin bio. Les produits exotiques on en prend rarement (banane, ananas...) mais toujours en équitable et bio : on décrypte les étiquettes avant et on est très prudents .
    Boycott total des produits venant d’Espagne ou autres pays méditerranéens : les conditions sont catastrophiques pour les gens et les produits d’après ce qu’on sait. Sans parler de la noria de camions sur les routes ! Les bios de l’étranger ne nous inspirent pas confiance non plus, en raison des critères plus laxistes appliqués dans ces pays et des distances.
    Il est vrai que le choix est ainsi moins riche mais on n’a pas besoin d’haricots verts en décembre, de fraises en mars ni de raisins en janvier.
    L’hypermarché du coin, on ne connait plus : il nous fait penser à un monstre avec plein de bras qui poussent les consommateurs dans des trappes... Beurk ! Nous connaissons un producteur de pommes de terre qui approvisionne les rayons des hypers du coin. Pour sa consommation personnelle, il achète ses patates à un maraicher bio voisin ! Il sait trop bien ce qu’il met sur ses cultures !
    Côté prix : le local, le bio, c’est souvent plus cher, OK, mais on achète moins, on évite de jeter et ça passe comme ça.
    Nous déplorons surtout le manque de producteurs locaux et de producteurs bio au marché hebdomadaire. Mais nous habitons en grande banlieue et il y en a peu, en fait. Dommage !

    20.08 à 19h17 - Répondre - Alerter
  • Est le site pour cette question ?

    En fait comme les autres journaux mercantiles, vous flattez le chaland dans le sens du poil. Vous n’avez d’écolo que l’accroche.

    au revoir

    20.08 à 17h13 - Répondre - Alerter
  • Oui, évidemment ! Et même local. Depuis plusieurs années je participe à une AMAP bio et je complète avec un marché de producteurs, dont certains sont ’bio’. Je déplore la pénurie de fruits bio, notamment framboises, fraises, poires, abricots, melons, que je me vois contrainte d’acheter chez un producteur dit ’conventionnel’. Après avoir lu ’Le livre noir de l’agriculture’, ça me pose un vrai problème ... J’aimerais trouver une petite ferme pour produire moi-même ces produits manquants, ainsi que noisettes et noix. Et ce, malgré mon âge presque canonique, de 59 ans.
    Seuls produits que j’achète en supermarché bio : les citrons, le chocolat (! !!), les épices, les céréales et légumineuses ... et quelques produits d’entretien, dont les attrape-mites à phéronomes.
    Ce n’est pas ’français’ qu’il faut produire notre alimentation, mais local, au plus près des consommateurs. Et cela est vrai pour la France, mais aussi pour tous les autres pays. L’autosuffisance alimentaire, c’est quand même la base, non ?

    20.08 à 13h54 - Répondre - Alerter
    • Oui, bien-sûr. Acheter local et de saison ce n’est que du bon sens. Sortons-nous en pagne en décembre et en tenue de trappeur fin juillet dans les rues de Métropole ?
      J’ai la chance d’habiter dans une zone rurale de montagne, et même si ce n’est pas bio, car effectivement il n’y en a pas suffisamment, c’est en général et de plus en plus de l’agriculture raisonnée. Les points de vente directe de produits fermiers se multiplient ainsi que les petits marchés paysans autour de chez moi et c’est tant mieux. Je sais où poussent les fruits et légumes que je mange.
      Malheureusement, la plupart des consommateurs pensent que vente directe doit signifier automatiquement moins cher qu’en grande distribution. Ce n’est pas toujours le cas, et ça s’explique tout simplement. En effet, les centrales d’achat dictent leurs conditions et leurs prix, de plus en plus souvent en dessous du prix de revient pour le producteur qui n’a pas trop le choix, sauf à se retrouver avec ses produits hautement périssables "sur les bras". Donc si le producteur veut prendre une marge raisonnable lui permettant de gagner sa vie grâce au fruit de son travail, il ne casse pas les prix !
      Mais la qualité n’est pas la même non plus. Les produits de la vente directe sont généralement frais cueillis et à maturité, alors qu’en grande distribution ils sont cueillis verts pour pouvoir supporter le transport, le stockage pendant plusieurs jours, et au final sur l’étalage, les multiples manipulations des clients. Et les vitamines se sont dispersées en cours de route.
      Je consomme aussi bananes, oranges, ananas, ... mais en hiver. Et jamais des pommes du Chili, des tomates insipides venus de ... loin.
      Je profite au maximum des fruits et légumes qui poussent autour de chez nous durant la saison. Et quel délice !
      J’ai tendance à penser que notre société de plus en plus urbaine, est trop déconnectée du monde agricole qui est à la base de notre alimentation. Combien d’enfants ne savent pas comment et d’où vient le yaourt qu’il mange, à quoi ressemble un pied de tomates, ...

      20.08 à 17h06 - Répondre - Alerter
  • Les agriculteurs français n’ont qu’à se lancer dans le bio, au marché où je vais il n’y en a quasiment pas, il faut batailler pour trouver les stands de production locale qui ne garantissent pas une meilleure qualité. Sur le plan écologique, là où j’habite les produits d’Espagne sont plus proches (et donc moins de bilan carbone) que certains produits français...
    Ici nous sommes entre bons écologistes, mais en vrai quand vous avez un kilo de tomates à 60 centimes à côté d’un kilo de tomates à 2 euros, la majorité des français choisit la tomate pas cher d’Espagne. Ce qui est normal si on n’a aucune garantie de meilleure qualité qui justifie le prix de l’autre côté. Si on veut que les français achètent français il faut carrément fermer les frontières pour ce type de commerce, ce qui n’est pas envisageable bien sur.

    20.08 à 11h27 - Répondre - Alerter
  • c’est dèjà facile à faire,d’abord en regardant la provenance avant d’acheter,puis d’accepter de payer un peu plus cher ..sutout si on en a les moyens ,ou en s’adressant à une AMAP s’il y en a dans sa région.

    20.08 à 10h31 - Répondre - Alerter
  • Bonjour lecteur,
    Créole Réunionnais, la cinquantaine j’ai vu évoluer nos modes d’alimentation et de consommation. Enfant, nous n’avions à la maison ni eau, ni électricité. Les sanitaires et la cuisine formaient 2 blocs à l’extérieur de la case. Notre père cherchait l’eau avec des "tacons" à plus d’1 km, la lessive se faisait "à la main", nous cherchions tous le bois pour la cuisine, nous participions dès le plus jeune âge (une dizaine d’années) au jardin et à l’élevage. Hormis le riz qui a toujours été importé, nous produisions à peu près tout. Les produits étaient sains. L’entraide était de mise entre voisins qui se "prêtaient" un morceau de porc à chaque fois que l’un tuait le sien. Et cela se faisait naturellement. Mais bien sûr, la valeur forte était le travail, partagé mais prenant une place très importante dans nos vies. Nous avions tous autant de travail, et aussi quotidiennement que les agriculteurs (surtout éleveurs) d’aujourd’hui. Les fêtes étaient belles...
    Aujourd’hui les produits viennent de partout, la pollution est omniprésente, qu’ils viennent des pesticides que du kérosène ou du fioul. Nous savons au goût que quelque soit la provenance les produits ont baissés en "force vitale". Le problème majeur reste ce que nous appelons les "accapareurs". Ce sont ceux qui attendent les pécheurs au sortir de leurs pêches (faite la nuit, durement, chèrement) et qui imposent leurs prix, obligent qu’on ne vendent qu’à eux. En 1 heure ou deux ils écoulent le poisson péchés en 10 heurs et se font le même revenu que le pêcheur. Ils exploitent plusieurs pécheurs... C’est le principe des intermédiaires que j’exprime par cet exemple, qui se multiplient, prennent leurs marges, obligent ainsi les producteurs à vendre à perte. C’est le problème (qui se retrouve dans d’autres secteurs) du travailleur qui ne peut plus vivre de son travail honnête. Dès lors la question de consommer local se pose clairement. Oui, je consomme local dès que je le peux (le plus souvent). Mais pour manger sainement et pour offrir autour de moi ce que je produit, j’avoue avoir entrepris un vrai jardin cette année (un demi hectare en cours de valorisation).
    A mon humble avis, en nos pays comme en ceux où les gens meurent de faims pendant que leurs terres sont "exploitées pour le seul profit", la solidarité sociale et économique dans un secteur, une ville, un département, une région, un pays, doit redevenir une valeur fondamentale pour "refleurir une vitalité lumineuse".

    19.08 à 17h25 - Répondre - Alerter
  • Je ne trouve pas de différence de qualité entre produits français et espagnols la plupart du temps. Ils sont en général de mauvaise qualité, sans goût, immatures ,pour ne pas dire verts, et s’abîment en 24h ........ Résultat des courses, chaque année des milliers de tonnes jetées parce qu’elles sont invendues. pourquoi les consommateurs se jetteraient - ils sur des pêches au goût de pomme de terre ,qui plus est truffées de pesticides ????????

    Le jour où les fruits français seront vraiment meilleurs que les fruits de provenance étrangère je suppose que le problème de concurrence devrait s’estomper rapidement.

    Le jour où une pomme aura vraiment un goût de pomme, une poire de poire une pêche de pêche, les enfants cesseront de réclamer de la "danette" à tous les repas et les producteurs cesseront de nous faire prendre des vessies pour des lanternes ou des patates pour des pêches.....

    19.08 à 15h19 - Répondre - Alerter
    • Vous avez raison, hélas ! Toutefois, les réseaux d’AMAP proposent des produits locaux, en général de meilleure qualité que ce qu’on trouve en GD.

      20.08 à 10h17 - Répondre - Alerter
    • Hirondelle, les fruits ne sont plus très bons, soit. D’où qu’ils viennent d’ailleurs. Mais la vraie différence entre fruits français et espagnols réside dans 2 choses : la première c’est que le fruit hispanique devra parcourir de nombreux kilomètres pour arriver chez nous. Le fruit français mathématiquement beaucoup moins. La deuxième est qu’une grande partie de la production espagnole est "cultivée" du côté d’Almeria, dans des conditions environnementales, sanitaires et sociales désastreuses ! (voir les nombreux reportages sur le sujet). Résultat je privilégie fermement les produits français (et locaux) et surtout je boycotte les produits espagnols.

      20.08 à 10h34 - Répondre - Alerter
  • Habitant l’île de la Réunion, soit 10000 bornes et 11 h d’avion de la Métropole, pas d’autre territoire français proche en dehors de Mayotte,consommer des fruits ou légumes uniquement français signifierait consommer quasiment uniquement "tropical",ou alors consommer ce que la Métropole nous expédie, soutenant ainsi les producteurs français, mais en achetant un truc qui a traversé la moitié de la terre.

    Le letchi, la mangue, l’ananas çà va un moment. Quand je souhaite varier un peu, je me tourne vers des produits Sud Africains (pommes, poires, pêches etc..). Ce n’est peut-être pas français mais c’est au moins dans mon bassin géographique et je n’ai pas l’impression de servir de déversoir à des fins de stocks pas suffisamment bons pour les palais métropolitains.
    Maintenant, si on me démontre qu’acheter un produit du terroir métropolitain est meilleur pour la planète que consommer un truc produit à quelques encablures de chez moi, je reconsidérerai. Sachant que la Réunion n’est de toute façon pas autosuffisante pour ses 800 000 habitants et que même les plus vigilants consomment extra réunionnais.

    19.08 à 13h54 - Répondre - Alerter
  • OUI ! Sans hésitation. Je le fais déjà dès que j’en ai la possibilité (il est difficile par exemple de trouver du poivron français dans le Nord)et j’achète également le plus possible localement : j’ai la chance d’avoir quelques agriculteurs dans les environs et une cueillette.
    Je suis prête à payer un peu plus cher mais j’attends aussi que les grandes surfaces baissent leur marge sur les fruits et légumes, ce qui serait une bonne manière de contribuer à un commerce équitable dans notre pays.

    19.08 à 10h55 - Répondre - Alerter
  • C’est bien plus compliqué que cela et il ne faut pas sous-estimer l’inconséquence ou la bêtise du consommateur : par exemple celui qui achète (exemple d’hier) des haricots vers du Kenya à 8, 10 euros le kilo quand les haricots verts de saison français sont à 3, 80 euros dans le même super-marché et à 3,10 euros chez le producteur du marché distant de 150 métres (et frais cueillis du matin en plus !)

    Mais reste que l’agriculture française, intensive ou bio, ne fait plus face à la consommation

    19.08 à 10h21 - Répondre - Alerter
  • Oui, je le fais déjà au maximum. Je mange des fruits et légumes français et de saison.Parce que ça aussi c’est primordial. L’idéal maintenant concernant l’étiquetage serait que l’on nous précise la région d’où vient le produit.
    Et que les gens cessent d’acheter des fraises espagnoles en hiver !

    19.08 à 08h35 - Répondre - Alerter
  • Si c’est bio, oui, c’est ce que je fais déjà en allant dans les magasins bio. Je ne met plus les pieds dans les grandes surfaces sauf contraintes impondérables.
    Néanmoins entre bio/étranger et local/intensif je préfère bio/étranger. Aux français de développer le bio.

    18.08 à 20h23 - Répondre - Alerter
    • Bonjour, mes parents ont une plantation de noisette à l’étranger (pour ne pas citer le pays). Il y a aussi des pommiers entre les noisetiers. Ces derniers sont traités avec du DDT, mais pas directement les pommiers. Une firme faisant du bio est venu acheté ces pommes. Dans qu’elle mesure peut-on dire que ces pommes sont bio ?

      19.08 à 10h39 - Répondre - Alerter
      • Pourquoi ne pas citer le pays ? Pourquoi ne pas citer la firme ? Vous avez peur qu’on vérifie vos dires ?
        En tout cas si cette firme existe et qu’elle est labelisée, elle ne respecte pas son label. Bon et alors ? Il y a des arnaqueurs partout. Vous pourriez avertir les magasins où sont vendus les produits qu’ils ne sont vraisemblablement pas bio. Normalement le label devrait relever ces malversations tôt ou tard. Les labels sont utiles, cela évite à chacun d’aller vérifier que chaque achat à été fait dans les conditions vendues. C’est un travail à plein temps.

        19.08 à 10h55 - Répondre - Alerter
    • Et quelle assurance sur le "bio" de l’étranger ?
      Quel cahier des charges ? Peut-être est-il parfois équivalent au raisonné ("intensif") français ?
      Dans certains pays, on achète le label...et on emploie des clandestins...
      En France, on trouve des labels sérieux (Nature et progrès par exemple)
      Et sur le bilan carbone... ? Mieux vaudrait-il peut-être épucher fruits et légumes raisonnés de France ?
      Qui veut-on encourager ?
      L’idéal, même si on ne pourra pas tous acheter comme cela, c’est l’AMAP locale ; bio, et au même prix que l’équivalent en agri conventionnelle...
      Pour le reste, ce serait aux grandes surfaces de baisser leur marge, afin de favoriser un marché du bio plus favorable à tous...

      23.08 à 13h50 - Répondre - Alerter
  • J’achète mes légumes dans mon village, 100% local !

    18.08 à 20h16 - Répondre - Alerter
  • oui...tous nos légumes et le reste ,assez de manger des choses immangeables .Restons Français...

    18.08 à 19h07 - Répondre - Alerter
  • absolument mais sur des circuits courts et non ps sur des produits transportés aux quatre coins de l’hexagone

    18.08 à 15h11 - Répondre - Alerter
  • OUI !

    je le fais déjà pour nous et notre bébé de 7 mois qui commence la diversification et à qui je souhaite donner le meilleur
    Si nous nous y mettions tous les prix baisserais et nous aurions plus de choix en fait....

    18.08 à 14h54 - Répondre - Alerter
  • Oui !

    Bien que cela devienne compliqué de varier l’alimentation surtout en hiver,
    Il y a peu de variété différentes de légumes disponibles sur le marché,
    Quid des salsifis, crones et autres ...

    18.08 à 14h22 - Répondre - Alerter
  • Biensur ! ...
    Entre le marché, les amaps, les magazins bio, c’est devenu facile, en métropole*, de n’acheter que des produits frais, locaux et de saison 100% français, et au juste prix pour leurs producteurs !
    Romain

    (*je dis ça pour Eudoxie Jantet, qui, avec son expérience-blog de l’an dernier, avait rencontré plus de mal en Guyanne)

    18.08 à 13h46 - Répondre - Alerter
    • OUI

      Je le fais deja et je suis peinée quand je n’ai pas le choix car pas de produits francais
      Regardez bien
      Si tout le monde achete francais les prix baisserons et nous y gagnerons tous
      Les cultivateurs de fruits et legumes et nous meme
      Nous cultivons bon non !

      18.08 à 14h00 - Répondre - Alerter
      • La réponse pourrait être oui, mais la question est (faussement ?) naïve car encore faudrait-il ne pas masquer le réalité : pour la plupart des fruits et légumes la production française est devenue insuffisante, parfois largement déficitaire et, pour tous les produits, en régression depuis cinq ou dix ans. Nous consommons plus de tomates ou de fraises que nous en produisont, par exemple

        Donc il faut bien importer ce qui n’est pas (ou plus) produit. Il faut enfin reconnaitre que la France n’est plus vraiment un pays agricole : avons nous vraiment besoin d’importer des oignons de Nouvelle Zélande ou des haricots verts du Kenya en ce mois d’août ? Notre production de pêches (322 000 tonnes) est inférieure à notre consommation, etc.

        Pour des chiffres plus précis, je vous renvoie à mon papier paru sur Politis.fr (blog des rédacteurs) il y a quelques jours, au début de la "crise"

        Claude-Marie Vadrot

        19.08 à 09h54 - Répondre - Alerter
        • Est-on sur que que l’ordre des choses soit dans le sens demande -> offre.. ? .. et non pas plutôt dans le sens offre -> demande ; une demande poussée par une offre toujours moins chère de fruits & légumes produits toujours plus loins.. toujours plus vert (ou rouge, ou "brillants").. tout le temps à toute heure. En achetant local [plutôt que forcément "français", puisque peut être que certains, habitants proche des frontières, préfèreront acheter italien (local) ou espagnol (local)..] au prix juste, les consommateurs que nous sommes permettront aux producteurs de s’y retrouver et de produire en conséquence.. voire mieux : de redorer le blason d’un métier un peu refoulé, et de donner envie "aux jeunes" de se réinstaller et de recréer de nouvelles exploitations familiales..

          19.08 à 10h07 - Répondre - Alerter
          • Je suis tout à fait d’accord avec le fait que c’est surtout l’offre qui en ce domaine influence la demande ... pour qui veut bien s’y laisser prendre (!..) mais aussi pour ceux qui ayant de faibles moyens n’ont pas d’autre choix ,et ceux là sont de plus en plus nombreux hélas...
            J’ai vu chez Leclerc en pleine saison de récolte en France des cerises magnifiques mais au goût insipide et venant de Turquie, et je viens d’en voir ce matin sur le marché de Pontoise... venant des USA !!! , combien d’heures et de frais de transport , combien de carbone ? La saison est passée et le vendeur trouve acheteur. De nombreuses variétés de fruits et légumes ont disparu, par choix des producteurs certes , mais surtout par la faute des consommateurs cèdant au chant des sirènes du tout en toute saison venant de n’importe où , avec en prime une standardisation de quelques espèces les plus rentables au détriment de la saveur.
            Oui il faut acheter local quitte à acheter en moins grande quantité mais meilleur, et aussi pour permettre aux agriculteurs français de subsister plutôt que d’être tentés de vendre leurs terres aux promoteurs immobiliers. Certainement par contre ont ils des efforts à faire de leur côté quant aux méthodes de culture, les AMAP semblent s’y employer.

            20.08 à 16h48 - Répondre - Alerter
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