Branle bas de combat ces jours-ci à Bali, où le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) réunit les ministres de l’environnement (sauf celui des États-Unis), et les écologistes de plus de 100 pays.
La réunion a démarré par le coup de semonce du président indonésien, qui a appelé les dirigeants du monde à conclure les négociations sur le changement climatique avant la fin de l’année. La veille, le directeur exécutif du PNUE Achim Steiner avait préparé le terrain en affirmant que les pays allaient devoir relever leurs ambitions s’ils veulent vraiment lutter contre le changement climatique.
Parmi les sujets clés de discussion, les participants doivent faire avancer l’idée d’un pool d’experts chargés d’observer la biodiversité dans le monde, sur le modèle - mis à mal ces derniers temps - du GIEC. Également au programme : la gestion mondiale, encore embryonnaire, des déchets dangereux, dont 8,5 millions de tonnes circulent d’un pays à l’autre chaque année.
Cette année, le prix Sasakawa (200 000 $), qui distingue des projets de développement bénéfiques pour l’environnement, a été décerné à la société Nuru Design, qui fournit des lampes rechargeables à des foyers rwandais, kenyans et indiens. Le second lauréat est l’organisation Trees, Water and People (TWP), qui distribue des poêles et plaques de cuisson plus économes au Honduras, au Guatemala et en Haïti.
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