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Chia, goji, açaï : les super aliments sont-ils des super arnaques ?

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Chia, goji, açaï : les super aliments sont-ils des super arnaques ?
(Crédit photo : Antigone XXI)
 
Magiques et exotiques, ils envahissent nos magasins bios à des prix peu démocratiques. Mais faut-il vraiment acheter à l'autre bout de la planète pour être en bonne santé ?
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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« En dix jours, mon mal de dos s’est envolé », « Mon arthrose a disparu », « Je n’ai plus de courbatures ni de douleurs articulaires. Mes règles se sont espacées et mon syndrome prémenstruel s’est atténué. » De tels témoignages, on peut en lire à la pelle sur le site LoveMyChiaSeeds (littéralement, « J’aime mes graines de chia ») : surpoids, diabète, allergies, varices, sciatique, alopécie, sclérose en plaque, colon irritable, autisme, asthme, sans oublier les troubles sexuels… Tous ces maux auraient miraculeusement disparu grâce à de petites graines grisâtres qui, selon leurs promoteurs, contiendraient huit fois plus d’oméga-3 que le saumon, neuf fois plus de phosphore que le lait, quinze fois plus de magnésium que le brocoli et, bien sûr, des antioxydants en veux-tu en voilà. Car oui, les graines de chia sont un « super aliment » – un aliment qui vous guérira de tous vos maux et fera de vous un super héros. En dépit des tentatives de limitation de l’Union Européenne, le terme « super aliment » est une expression – non-scientifique – forgée à la fin des années 1990 pour désigner des aliments prétendument dotés d’extraordinaires bénéfices de santé : antioxydants, vitamines, fibres, probiotiques, bons gras, minéraux…. Mais au-delà du buzz marketing, méritent-ils vraiment leur titre ?

De réels bienfaits nutritionnels ?

Nombre de ces aliments ont des propriétés nutritionnelles intéressantes, avec notamment un ORAC [1] élevé : une mesure à prendre avec des pincettes toutefois, puisque le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) l’a déclarée récemment peu fiable et pertinente.

Que reste-t-il alors ? En 2006, une étude sur l’açaï, petit fruit amazonien, a montré sa capacité antixoydante exceptionnelle, « de loin, supérieure à tous les fruits et légumes jusque là testés ». L’açaï induirait même l’apoptose, ou mort programmée, des cellules cancéreuses. Pourtant, ces études ne portent pas sur l’açaï lui-même, mais sur des nutriments qui en sont extraits (la morphine est bien tirée du pavot, mais ce n’est pas pour autant que les graines de pavot de votre baguette vont vous anesthésier à la première bouchée). De plus, ces études ont été réalisées sur des cellules in vitro, et non pas des êtres vivants, in vivo.

Pléthore d’allégations

S’il existe quelques études sur l’açaï, ce n’est le cas d’autres « super aliments » : quid de la maca présumément aphrodisiaque ou du nopal censé être régulateur de glycémie ? Certes, plusieurs études ont montré qu’à haute dose, la maca, tubercule andin, stimulerait l’activité reproductrice, la production de sperme et la fertilité chez les rats mâles. Pourtant, les quelques études menées sur l’être humain pèchent par leurs biais méthodologiques : nombre très restreint de participants et ni groupe placébo, ni répartition aléatoire, ni prise en compte des cofacteurs. Même chose pour le nopal – ou figuier de Barbarie – qui n’aurait pas plus d’effet qu’un placebo. Si ces trop rares études affichent des résultats peu probants, les allégations marketing, elles, ne lésinent pas sur les prétendus effets miraculeux de leurs poudres magiques. Récemment d’ailleurs, des fabricants de jus de goji et d’açaï ont été condamnés aux États-Unis pour allégations mensongères.

Et nos « super aliments » locaux ?

Le problème, c’est que les super aliments n’en veulent pas qu’à notre portefeuille, mais ont des effets sur les pays producteurs. En 2009, le prix de l’açaï avait augmenté de 60 fois en moins de dix ans. Autrefois un aliment de base au Brésil, l’açaï est devenu un luxe. Au vu des déséquilibres économiques et environnementaux entraînés par la récente popularité du quinoa, mets rare aujourd’hui dans l’assiette des Boliviens, on peut craindre l’engouement soudain pour ces aliments du bout du monde.

Et c’est sans compter leur coût énergétique. Chaque année, près de 817 millions de tonnes d’aliments traversent les océans pour atterrir à notre table. Selon le Worldwatch Institute, le transport de nourriture est la source d’émissions de gaz à effet de serre qui connaît l’augmentation la plus rapide ces dernières années.

L’açaï présente certes des propriétés antioxydantes exceptionnelles en laboratoire, mais est-ce le cas des produits commercialisés chez nous ? Malheureusement non : le transport et la transformation des baies leur fait perdre quantité de vertus. Ainsi, le jus d’açaï ne serait pas plus riche en antioxydants que… le vin rouge ou le jus d’orange ! Les aliments du bout du monde ne sont pas seuls à exceller au microscope. Richard Béliveau, docteur en biochimie et auteur d’un livre sur les aliments anti-cancer, l’a bien compris, puisqu’il met en lumière les considérables capacités antioxydantes d’aliments bêtes… comme chou. Dans son ouvrage, nulle trace de goji ou d’açaï, mais de longs développements sur les bienfaits des brocolis, des navets et des choux verts.

Car la réponse n’est pas à l’autre bout de la planète : elle est là, dans nos forêts, potagers et jardins. Elle est dans les anthocyanes de nos prunes, la quercétine de nos pommes et les isothiocyanates de nos choux. Et si l’on nous objecte que nos super aliments locaux sont moins concentrés en composés anti-cancer que les baies magiques des Andes ou de l’Himalaya, gageons qu’on avalera certainement davantage d’aubergines qu’une petite poudre d’açaï à 250 euros le kilo…

[1] L’ « Oxygen Radical Absorbance Capacity » ou Capacité d’absorption des radicaux oxygénés est un indice de mesure des capacités antioxydantes des échantillons biologiques

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Végétarienne, optimiste et convaincue qu’un autre monde est possible, Antigone partage sur son blog ses réflexions sur des sujets d’éthique et de société, des informations toujours bonnes à savoir, des conseils de lecture, des astuces pratiques pour apprendre à mieux consommer et à vivre avec plus de sérénité, sans oublier des petites recettes gourmandes pour croquer la vie à pleines dents – sans jamais lui faire de mal.

17 commentaires
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  • Bonjour et merci à vous pour tous vos échanges.

    Il est en effet important de se poser les bonnes questions, que m’apporte tel ou tel aliment par rapport à mes besoins, quel est l’impact écologique (transport et lieu de culture), quelle est la valorisation pour les cultivateurs, etc...

    On ne parle donc pas de super arnaques et heureusement on a aussi quelques superaliments sur nos terres françaises comme par exemple du chanvre de bretagne ou des micro algues comme chlorelle et spiruline cultivées en france.
    Je suis le directeur commercial, marque de superaliments que nous importons, conditionnons et commercialisons en magasins biologiques. Nous avons aussi une cantine sur le cana st matin ou nous cuisinons avec ces aliments aux saveurs et propriétés préservées.
    Dans nos ateliers de Montreuil, nous transformons les fèves de cacao cru en délicieux chocolat et faisons des soupes à la spiruline.

    Toutes ces questions et commentaires sont importants pour nous. Notre démarche n’est pas de proposer des aliments élitistes à la mode. Nous tissons de véritables liens avec nos partenaires producteurs, importons par bateau et mettons beaucoup d’amour à proposer des superaliments pour contribuer à avoir une alimentation "médecine" tout comme on utilise les épices et plantes aromatiques.

    Au plaisir d’échanger et de répondre à vos questions.
    Jean François Caroff

    16.12 à 13h06 - Répondre - Alerter
  • Pour obtenir de bon fruits, il faut réunir plusieurs conditions : une bonne terre (pas polluée), une eau de qualité, beaucoup de soleil. Malheureusement ces conditions ne sont pas remplies en France. Les fruits et les légumes ont perdu leurs qualités nutritionnels à cause de l’activité industrielle. Ce n’est pas pour rien que les gens recherchent les pays exotiques qui fournissent des fruits épargnés par la pollution. C’est une question de bon sens et non pas un caprice. Une goûte de poison par jour peut amener à un cancer. Si on pouvait prendre l’antidote tous les jours, on serait épargnés. Les aliments sont le seul moyen de guérir ou de prévenir des maladies. Ce n’est plus un secret. Ce qui gène c’est la volonté de tirer un (gros) profit de la commercialisation de ces aliments si bénéfiques pour la santé.

    10.12 à 18h55 - Répondre - Alerter
    • Oui, mais quand on sait que les baies de goji ne sont pas cultivées dans l’Himalaya, mais dans l’une des régions les plus industrielles de Chine, et qu’il en est de même d’un certain nombre d’autres "superaliment"... on est en droit de se poser la question de leur qualité !
      Et puis, que penser également de la qualité de ces produits lorsqu’ils ne sont plus frais, mais séchés, réduits en poudre, mis en boîte et gardés des mois avant d’être consommés ? Reste-t-il vraiment encore de la vitamine C, si fragile ?..
      Ma conclusion est la même que l’auteure de l’article : rien ne vaut les fruits et légumes bio locaux !

      11.12 à 09h48 - Répondre - Alerter
      • Il faut lire l’étiquette trois fois avant d’acheter, comme je le fais, et faire confiance au vendeur pour ce qui est de la durée de conservation et de l’origine des produits. Tous les produits provenant de Chine sont bannis de ma liste d’achat. Quant à la qualité des produits séchés et réduits en poudre, elle n’est point altérée s’ils ont été correctement séchés à une température inférieure à 45°C. Je suis désolée de le dire, mais les fruits et légumes bio ne sont pas toujours très goûteux. Je préfère les tomates et les aubergines des pays du sud réduites en poudre ou purée que celles fraîches qui poussent dans le nord. A part le cassis frais qui n’est pas toujours à notre disposition, je ne vois aucun d’autre aliment riche en vitamine C qui pourrait nous aider combler les carences. Il n’est pas seulement question de la vitamine C, mais d’autres vitamines, minéraux et enzymes contenus par ces fruits. C’est la combinaison de tous ces éléments qui fait leur richesse qu’aucun mélange savant de céréales pour le petit déjeuner enrichies en vitamines ne pourrait égaler.

        11.12 à 18h12 - Répondre - Alerter
        • C’est bien ce que je dis, c’est la combinaison de tous les antioxydants et nutriments présents dans les fruits et légumes bio locaux qui fait leur richesse qu’aucune poudre ou "super-aliment" ne pourrait égaler...
          Etant donné que la vitamine C est très sensible à la lumière et à la chaleur, la plupart des aliments qui en sont riches et n’ont pas d’écorce ou de protection ont déjà perdu 50% de leur teneur en vitamine C au bout d’une journée... alors, vous imaginez, après des heures au déshydrateur (même à 45°C !) et au bout de plusieurs semaines dans un petit sachet...
          La vitamine C est naturellement présente dans les agrumes, les kiwis, les légumes à feuilles vertes, le brocoli, le radis noir... que des aliments parfaitement de saison, justement, donc profitons-en et mangeons ceux qui se présentent à nous sans nécessiter des km de transport !

          12.12 à 14h28 - Répondre - Alerter
          • Vous avez raison, mais il faudrait manger des tonnes de radis pour obtenir la même teneur de vitamine C contenue dans quelques graines de goji. On ne peut pas passer notre temps non plus mâcher des légumes toute la journée. C’est pour cela qu’on a besoin de concentrés de vitamines et de minéraux. Et les agrumes ne poussent pas encore dans le nord de ce que ce sache. Sinon je les aurais plantés dans le jardin depuis longtemps. :)

            12.12 à 15h50 - Répondre - Alerter
  • D’accord c’est souvent cher (encore qu’avec le web il y a des bon plans à connaitre, en bio et qualité cru), ça vient souvent de loin (encore qu’en bateau l’impact est assez dérisoire, si on est raw vegan on peut se permettre des petits extras :p ) , mais si les aliments les plus concentrés en micronutriments et antioxydants sont des arnaques, alors il faut revoir toutes ses bases sur la nutrition et la santé.
    Bref, si on a les moyens.. sinon les fruits et légumes de chez nous peuvent bien faire l’affaire, à condition qu’ils soient les piliers de notre alimentation. Go fruit yourself !

    Des super aliments on a chez nous sinon : ortie, chanvre, spiruline, (les baies de goji poussent très bien en France), herbe de blé et d’orge, physalis, myrtilles, alfalfa, lin..

    Le quinoa se cultive aussi en France, on en trouve en biocoop du "local", pas besoin de l’importer des Andes. Voilà de quoi se régaler sans participer à la hausse du cours et ses conséquences.

    Et puis bon, y a d’autres aspects aussi, je préfère une source de gras non transformée comme les graines de chia dans ma salade à n’importe quelle huile.
    Et la baie de goji ce n’est pas juste un des aliments les plus riches en nutriments essentiels et en antioxydants au monde, c’est aussi un fruit délicieux.
    La maca également, avec un peu de guarana dans un grand smoothie, rien de mieux pour démarrer la journée. Puisqu’il est question aussi de social :

    7.12 à 07h56 - Répondre - Alerter
    • - Voir :
      artisans du monde > satere mawe
      saldac > producteurs de maca

      (je ne peux peux valider mon message si je mets des liens direct, dommage)

      Après que l’engouement rend ensuite inaccessible ces aliments aux locaux c’est un soucis, mais pas toujours réel je pense ; après le succès de certains aliments peut en rendre d’autres de nouveaux accessibles, ou encore meilleur marché, puisque moins à la mode/demandés car face à nouvelles concurrences.
      Je préfère le développement d’arbres fruitiers, - qui sont des puits de carbone, qui recyclent et purifient l’air, permettent de reboiser (y avait un grand projet de reboisement dans l’état du Para via l’açai, je ne sais pas où il en est : y a pire pour remplacer des terres nues), ramènent de l’humidité, ne nécessitent pas de labourage annuel (une fois planté, les arbres ne demandent plus à ce qu’on travaille le sol, et ce jusqu’à leurs mort et ne demandent pas d’arrosage :les immenses étendues céréalières/soja sont des gouffres qui créent des micro-climats, un comble dans une région équatoriale), qui rendent le sol vivant : les arbres nourrissent le sol de leurs "déchets" (des forets/vergers en permaculture c’est le rêve), qui a une longue durée de vie, un grand rendement une fois à maturité ; - à toute forme de culture, à commencer par le soja (retourner et tuer le sol, constamment, resemer ces cochonneries transgéniques chaque année..) ou les pâturages extensifs qui sévissent tous 2 au pays de l’açai.
      La majeure partie de l’açai est encore cueillit sur des palmiers sauvages, en foret, son engouement et celui des autres fruits et plantes de la forêt amazonienne peut donner de bonnes raisons de la sauvegarder et donc faire reculer le soja et le bétail. A + de 150€ le kilo de poudre d’açai et les énormes grappes que produisent ses arbres y a un argument commercial de poids pour stopper les bulldozers.
      Et là encore on peut faire les choses bien, dans le respect des locaux.
      - voir : nossa fuits > gènese

      Pour finir, si on consomme des super aliments, c’est pour l’aspect santé, et la grande majorité des vrais consommateurs sont tournés vers le végéta*isme, le crudivorisme, l’alimentation vivante.. (pour ma part toutes mes connaissances qui en consomment sont dans ces "cases", j’ai pas d’omnivore dans mon cercle d’amis fan de baie de goji ou de maca..). De part notre mode de vie et notre éthique je pense qu’on est attirés vers des modes de production et de cueillette responsables. Un aliment qui fout en l’air la nature et la biodiversité ne peut pas être qualifié d’aliment santé.
      Ce dont il faut se méfier ce sont les agro-industriels comme nestlé qui commencent à mettre de l’açai partout, à doses homéopathiques certes (donc sans aucun intérêt nutritionnel), qu’on se retrouve pas avec un effet huile de palme où une goutte dans chaque produit amène à un désastre massif.
      Après comme la cranberry, peut être que ça fera plouf. On en bouffait à toutes les sauces y a pas si longtemps et le soufflé semble retombé.

      Voilà pour donner des contre-arguments, et proposer un peu de positif dans cette "mode"décrié ici même.
      Les super aliments exotiques sont bien souvent des trésors de la nature, qui de par leur engouement peuvent être un levier pour la sauvegarde des dernières forêts primaires humides et de leurs "autochtones". On parle souvent de sauvegarder ces forêts car elles elles contiennent les médicaments de demain, mais ça ne semble pas faire reculer leurs destruction.. Peut être un meilleur espoir avec l’açai, l’acérola, le noni et les innombrables fruits et plantes sauvages super arnaques ;) qui n’ont pas encore traversés les océans.

      7.12 à 08h02 - Répondre - Alerter
    • - Voir :
      artisans du monde > satere mawe
      saldac > producteurs de maca

      (je ne peux peux valider mon message si je mets des liens direct, dommage)

      Après que l’engouement rend ensuite inaccessible ces aliments aux locaux c’est un soucis, mais pas toujours réel je pense ; après le succès de certains aliments peut en rendre d’autres de nouveaux accessibles, ou encore meilleur marché, puisque moins à la mode/demandés car face à nouvelles concurrences.
      Je préfère le développement d’arbres fruitiers, - qui sont des puits de carbone, qui recyclent et purifient l’air, permettent de reboiser (y avait un grand projet de reboisement dans l’état du Para via l’açai, je ne sais pas où il en est : y a pire pour remplacer des terres nues), ramènent de l’humidité, ne nécessitent pas de labourage annuel (une fois planté, les arbres ne demandent plus à ce qu’on travaille le sol, et ce jusqu’à leurs mort et ne demandent pas d’arrosage :les immenses étendues céréalières/soja sont des gouffres qui créent des micro-climats, un comble dans une région équatoriale), qui rendent le sol vivant : les arbres nourrissent le sol de leurs "déchets" (des forets/vergers en permaculture c’est le rêve), qui a une longue durée de vie, un grand rendement une fois à maturité ; - à toute forme de culture, à commencer par le soja (retourner et tuer le sol, constamment, resemer ces cochonneries transgéniques chaque année..) ou les pâturages extensifs qui sévissent tous 2 au pays de l’açai.
      La majeure partie de l’açai est encore cueillit sur des palmiers sauvages, en foret, son engouement et celui des autres fruits et plantes de la forêt amazonienne peut donner de bonnes raisons de la sauvegarder et donc faire reculer le soja et le bétail. A + de 150€ le kilo de poudre d’açai et les énormes grappes que produisent ses arbres y a un argument commercial de poids pour stopper les bulldozers.

      7.12 à 08h03 - Répondre - Alerter
  • Il y a un super aliment, cultivé sur des milliers d’hectares en France.......La luzerne !...l’extrait de ses feuilles ( EFL) est utilisé pour sauver des milliers d’enfants dans les pays ou règne la malnutrition......mais c’est sans doute beaucoup top " vulgaire" pour en parler......
    http://www.edm.org/senegal-accueil/...

    6.12 à 22h54 - Répondre - Alerter
  • Oui pour le fonds, mais se réclamer du ministère américain de l’agriculture pour disqualifier l’indice ORAC est une vraie blague, je m’en excuse, mais c’est tellement énorme !!! une institution si perverse et scandaleuse quant à ses pratiques et ses manipulations mensongères et trompeuses et qui travaille sans relâche pour les intérêts les plus corrompus, avides et malhonnêtes. D’autant plus que ce genre d’indices, avec le BOVIS, sont des données franchement intéressantes qui mettent en valeur la qualité énergétique des aliments au détriment des aliments morts et dévitalisés pour une nouvelle conception de l’alimentation qui prend en compte la charge de vie. SVP se renseigner un peu mieux avant de balancer ce genre d’argument qui frôle l’absurde.

    5.12 à 17h42 - Répondre - Alerter
    • Je ne veux pas vous décevoir, mais :

      - d’une, l’indice ORAC ne rend pas compte de la ’vie’ ou ’mort’ des aliments (d’ailleurs, à ma seule connaissance, les seuls aliments que l’on peut qualifier de ’morts’, ce sont les animaux que l’on met dans nos assiettes...) mais de la capacité antioxydante d’échantillons biologiques.

      - de deux, la USDA a tenu pendant des années d’immenses tableaux rassemblant les ORAC de tous les aliments possibles et imaginables, c’était la référence en ce domaine. Elle a arrêté toutefois pour deux raisons principales. D’une part, car la plupart de ces données sont fournies par les fabricants et revendeurs de ces aliments eux-mêmes, et non par des labos indépendants (qui ne sont pas assez nombreux à étudier les capacités antioxydantes des aliments), ce qui amène, bien sûr, à beaucoup de caution. D’autre part, la USDA avait à faire à des résultats tellement variables que ceux-ci n’avaient plus grande signification : quand on passe de 10 000 unités à 30 000 pour les seules baies de goji, on est en raison d’avoir des doutes !

      5.12 à 17h53 - Répondre - Alerter
      • Les cadavres d’animaux ne sont pas les seuls aliments morts qui se retrouvent dans les assiettes.
        Tous les aliments tels que les légumes, les fruits, les plantes qui ont synthétisé la lumière et qui contiennent des charges électromagnétiques, des enzymes, des vitamines, etc. et qui sont eux aussi - des organismes vivants - peuvent être dévitalisés et considérés comme morts par les effets notamment de la cuisson, et surtout des cuissons violentes qui produisent des mutations moléculaires sévères telles que la friture, le micro-onde, la cocotte minute. Pour m’intéresser à ce qu’on appelle "l’alimentation vivante" ou "alimentation haute vitalité" depuis plusieurs années et pour travailler dans ce domaine, je peux vous référer de nombreux livres rigoureux sur la question de la vitalité ou inversement de la mort des aliments. Voir notamment les 4 catégories classant les aliments en fonction de ce qu’ils produisent également sur le corps, depuis les aliments biogéniques aux aliments biocidiques. Aussi, je vous invite à aller planter dans la terre avec arrosage quotidien les pseudo-aliments qui sortent des industries pour voir s’ils pousseront ! un aliment mort est un aliment sans vie qui n’apporte rien à l’organisme, des semences mortes sont des semences qui ne germineront jamais, une terre morte est une terre où tous les micro-organismes ont été tués par l’emploi des pesticides et engrais chimiques, ainsi tous les produits exposés aux rayons x, à l’irradiation sont des produits morts.

        L’indice de la force vitale des aliments est l’indice BOVIS. "La force vitale apportée par une salade fraîchement coupée dans le champ ou une salade fade, diffère complètement. Comment pouvons-nous mesurer cette force vitale ? Le Français André Bovis a développé une échelle de fréquence capable de mesurer la vitalité des choses. Les personnes saines ont une valeur de 6500 à 8000 sur l’échelle de Bovis. Lorsque le Bovis est inférieur à cette valeur, l’homme est plus exposé aux maladies et son niveau d’énergie baisse. Le Néerlandais renommé Robert H. Steelooper dit : ‘Les produits alimentaires présentant une valeur Bovis inférieure à 7.000 coûtent de l’énergie au corps humain et provoquent des maladies. Au-delà de 7.500, ils fournissent de l’énergie et ces aliments peuvent être qualifiés de bénéfiques pour la santé. Au-dessus de 9.000, les aliments ont même une fonction purifiante et thérapeutique".

        Enfin, l’indice ORAC n’est pas étranger à la qualité vitale des aliments, car un aliment avec un fort taux ORAC sera forcément un aliment avec un taux de vitalité similaire. Un aliment sans vitalité ne pourra jamais être un anti-oxydant efficace et naturel.

        20.02 à 17h57 - Répondre - Alerter
  • Voilà un article très intéressant !

    Je partage pleinement tes propos...... Au final, on nous présente tel ou tel produit du bout du monde comme la solution miracle à tel ou tel problème mais en effet, souvent, il y a des fruits/légumes qui poussent ici et qui sont tout aussi intéressants.... Les différentes baies, les choux, navets, panais, rutabaga, héliantie, topinambours, épinards....

    En plus d’une émission de CO2 réduite, ces fruits/légumes/baies sont abordables d’un point de vue budgétaire !
    Et puis, quand on voit l’engouement qu’il y a eu pour le Quinoa et les conséquences, maintenant, sur les populations locales qui n’arrivent plus à se le procurer du fait de prix trop élevés, il faut y aller "mollo" sur ces super aliments....

    Ceci dit ...autant je pense que ces "super aliments" peuvent être intéressants d’un point de vue nutritionnel mais uniquement si on les consomme quasi "bruts", voire crus par contre, quand on commence à les trouver en dérivé dans des boissons industrielles, des "yaourts" ou autres ....cela ne sert à rien si ce n’est abimer un peu plus la planète !

    5.12 à 14h18 - Répondre - Alerter
  • Article intéressant ! Merci !
    Par contre se fier au ministère de l’agriculture des Etats Unis (USDA), c’est plus que limite quand on connait leurs pratiques !
    Bonne continuation !

    5.12 à 13h34 - Répondre - Alerter
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