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20-09-2011
Mots clés
Climat
Monde

Changement climatique : qui est prêt ?

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Changement climatique : qui est prêt ?
 
Une nation est-elle prête à affronter des inondations ? Une diminution des cultures agricoles ? Une migration de sa faune ? Un nouvel outil permet de mesurer la capacité de résistance des pays au changement climatique.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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L’Institut sur l’adaptation mondiale a conçu un outil (le « global adaptation index ») destiné à mesurer l’exposition des pays au changement climatique et la capacité du pays à absorber ses effets. Pour évaluer la vulnérabilité, l’institut a compilé 24 indicateurs relatifs à trois secteurs indispensables au bien-être humain - eau, aliment, santé - et à trois infrastructures - protection côtière, réseaux énergétiques et de transports. Pour estimer la préparation des nations, il s’est attaché à scruter 14 indicateurs répartis dans trois secteurs : économie, société et gouvernance.

Résultat des nations les mieux préparées face à la menace climatique : la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Danemark. En queue de peloton : la République démocratique du Congo, la Birmanie et le Zimbabwe. Des pays riches en tête de liste, des pauvres en fin. Injuste oui, mais logique. Lorsqu’il est en bonne santé économique, un État dispose souvent des infrastructures (systèmes d’alerte, digues de protection, réseaux de secours…) nécessaires pour résister au changement climatique et des moyens financiers et technologiques utiles pour réparer les dommages subis. Des éléments qui manquent cruellement aux nations pauvres d’Afrique subsaharienne, d’Asie du sud et du sud-est.

Le souci, c’est que les pays les moins préparés sont aussi les plus susceptibles d’éponger les colères du climat. Tandis que les mieux armés, eux, risquent d’être ménagés. C’est notamment le cas de la France, 14e en termes de préparation mais 2e au classement des pays les moins vulnérables. En croisant les deux grilles, voilà le Danemark, la Suisse et l’Irlande en position de force, le Burundi, le Zimbabwe et la République centrafricaine, dans la panade.

Une exception néanmoins dans ce classement : l’Amérique du Sud, peu argentée, ne semble pas vulnérable aux effets du changement climatique. « La faible densité de population et l’abondance des ressources naturelles mettent ce continent dans une position moins sensible que la plupart des pays d’Afrique où, par exemple, la désertification, les conflits et l’absence d’opportunités ont rendu beaucoup de nations très fragiles et incapables de s’adapter », a déclaré Ian Noble, chef scientifique de l’Institut, au magazine américain The Atlantic.

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2 commentaires
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  • Ciron : Adaptation

    Ne serait-il pas raisonnable de nous équiper aussi d’un autre indicateur : celui qui mesure le degré d’adaptation des autres espèces (animales et végétales) à la capacité d’adaptation de l’espèce Homo sapiens.

    Un H. sapiens qui s’adapte ira de pair avec une population humaine fournie.
    N’est-il pas probable que la capacité initiale de H. sapiens à s’adapter aux changements ira de pair avec la destruction des autres espèces animales/végétales dont la variété et l’abondance garantiraient à ce même H. sapiens une survie dans le plus long terme ?

    20.09 à 19h42 - Répondre - Alerter
    • sixquatredeux : Adaptation

      l’inversion des pôles magnétiques s’est déjà produite à pmlusieurs reprises, ainsi qu’en attestent les orientations des molécules dans les couches terrestres : le processus est le suivant : le pôle magnétique, comme c’est le cas depuis 2000, se déplace plus rapidement (50 à 60km au lieu d’une dizaine par an) ; à un moment donné il y a rupture du bouclier protecteur qui ne disparaît pas, mais se fragmente, donnant naissance à plusieurs pôles instables. Le rayonnement solaire peut donc pénétrer l’atmosphère sans problème et rendre la vie impossible à la surface. A moins de vivre définitivement sous terre ert cultiver des champignons, l’homme ne pourra pas survivre.

      21.09 à 18h05 - Répondre - Alerter
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