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28-03-2013
Mots clés
Transports
France

Chacun sa route, chacun son biclou

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Chacun sa route, chacun son biclou
(Crédit photo : sophie chivet - vu)
 
Gros rouleur ou cycliste occasionnel, il y a un vélo pour chacun. En voici quatre : en libre-service, rural, pliable ou électrique. Faites votre choix et suivez nos conseils pour en connaître un rayon.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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- Vélo de location : Lucile (48 ans), Paris

A peine descendue du train, gare Montparnasse, Lucile se rend compte que 200 personnes ont eu la même idée qu’elle : prendre un taxi. Une seule solution pour se rendre à son boulot, place d’Italie : le Vélib’. Attention, Lucile. D’abord, il te faudra bien choisir ton vélo. Si la selle est retournée, c’est que l’utilisateur précédent a détecté un problème. A éviter. Pour les autres bicyclettes, il te faut suivre une procédure simple : vérifier que les pneus sont gonflés, tourner une pédale pour s’assurer que la chaîne et les roues fonctionnent et en profiter, au passage, pour faire un petit contrôle des freins et des vitesses. Reste à régler la hauteur de la selle : une fois assise, ton pied doit se poser facilement sur la pédale la plus basse, sans avoir à tendre la jambe. « Il faut aussi faire attention aux capuches qui peuvent gêner la vision, rappelle Geneviève Laferrère, présidente de la Fédération des usagers de la bicyclette. De même, il faut bien accrocher son écharpe ou les écouteurs qui peuvent dépasser de la poche, ou encore éviter les sacs en bandoulière. Les deux tiers des accidents à vélo en ville sont des chutes isolées, sûrement à cause d’un manque d’attention. Il faut éviter les éléments perturbateurs. » Dernier conseil, Lucile : tente de bien repérer ton trajet et respecte scrupuleusement la règle d’or : ne jamais doubler par la droite (surtout les camions et les bus). —

- Vélo de campagne : Micheline, Thierry et Romuald, 36, 42 et 7 ans, Nailloux (Haute-Garonne)

On pourrait croire que Micheline et Thierry se sont rencontrés dans un peloton. Ils passent leur vie en selle, pour aller au boulot – à 15 kilomètres de chez eux – ou pour faire des balades. Pour leur bécane, ils ont le choix. Pour un équipement costaud, le vélo tout chemin (VTC) est indiqué. S’ils veulent filer, ce sera un vélo de route. Celui-ci doit être lavé et lubrifié chaque mois. Il faut changer régulièrement sa chaîne et être très attentif à l’usure des pneus. Pour les sorties, Micheline et Thierry peuvent prévoir un casque (voir encadré) et des gants en cas de chute. Pour le petit Romuald, le casque doit être systématique, au moins jusqu’à dix ans, même en tant que passager. « Le vélo doit évoluer avec la taille de l’enfant, et les parents doivent l’accompagner les premiers temps : c’est comme la conduite accompagnée », précise Geneviève Laferrère. Le couple peut investir dans des autocollants réfléchissants pour le garde-boue, des bandes réfléchissantes sur les pneus, un écarteur de danger (un bras qui se fixe sur la roue arrière et indique aux autos la distance de sécurité à respecter) ou encore un brassard réfléchissant, pour sig naler aux voitures où l’on tourne pendant la nuit. —

- Vélo urbain : Erwann, 25 ans, Lyon (Rhône)

Erwann vit à 7 kilomètres de son travail. Il aimerait y aller à vélo, parce que c’est plus rapide qu’en métro (la preuve ici). Problème : il n’a nulle part où le ranger, à part sa cave. S’il a le courage de faire l’aller-retour souterrain quotidien, mieux vaut acheter un vélo urbain léger (moins de 20 kilos), avec sacoches démontables au besoin. A lui de se procurer un très bon cadenas en U, à attacher sur un point fixe en arrivant au travail et de faire marquer son vélo d’un Bicycode pour le retrouver en cas de vol. Pour l’entretien, il faudra surveiller l’usure des câbles de dérailleur et de freins et nettoyer régulièrement la chaîne. L’autre solution pour Erwann, c’est le vélo pliable. Là encore, il y aura de l’entretien. Faire attention aux gaines de câbles et lubrifier régulièrement les pivots, qui permettent de plier et déplier le vélo. Dans les deux cas, Erwann devra respecter les règles de sécurité en ville. Vérifier régulièrement ses phares, se munir d’une bonne sonnette et d’un gilet réfléchissant pour être toujours visible. « Il faut bien se positionner sur la chaussée, pour toujours être visible, en prenant sa place à un mètre du trottoir. Dans une rue étroite, la voiture doit patienter derrière le cycliste. Et il est important de bien annoncer ses virages en tendant le bras », conseille Geneviève Laferrère. Pour rouler même sous la pluie, Erwan pourra acheter une cape de cycliste rétroréfléchissante (assez longue pour qu’il puisse s’asseoir dessus), voire un surpantalon et des surchaussures. —

- Vélo confort : Anselme et Cécile, 58 et 66 ans, Hazebrouck (Nord)

Le vélo à assistance électrique ci-dessus est adapté aux personnes âgées, mais aussi aux grandes distances. Bref, il est fait pour Anselme et Cécile qui roulent beaucoup et approchent doucement du troisième âge. Attention, les personnes de plus de 65 ans ont tendance à davantage se blesser quand elles tombent. Anselme devra particulièrement respecter les consignes de sécurité proposées à Micheline et Thierry et s’équiper en fonction. « Le vélo électrique n’est pas réservé aux personnes âgées et celles-ci peuvent rouler sans assistance électrique. Le vélo est même pour moi la solution idéale pour les couples qui veulent éviter d’acheter une deuxième voiture », rappelle toutefois Geneviève Laferrère. Autre solution pour le couple : le tandem ! A condition de s’assurer que le bolide dispose d’un certificat d’homologation en bonne et due forme. —


Chez les cyclistes réguliers, le casque dort

C’est la question qui fâche dans le peloton. Beaucoup de cyclistes ne portent pas de casque, ne le jugeant pas comme indispensable. « En ville, on se blesse surtout aux épaules et aux jambes », argue Geneviève Laferrère, présidente de la Fédération française des usagers de la bicyclette, qui recommande plutôt le gilet pour être bien vu. Le casque, en revanche, est conseillé hors de la ville, où les accidents sont plus graves. —

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