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Demande à FredO

Par Frédéric Chomé
10-12-2010

Cancùn toujours ! L’heure est aux solutions locales !

Cancùn toujours ! L'heure est aux solutions locales !
(WWF)
Aux Actions citoyens ! faites vous du bien, faites vous plaisir, le monde dans lequel on vit est promis à un bel avenir !

Pensez vous vraiment qu’une solution globale soit possible alors que :
- il faut aujourd’hui réduire les émissions mondiales d’un facteur 5 pour les ramener au niveau des absobtions par les écosystèmes
- Les émissions sont reparties à la hausse grâce à la croissance des économies émergentes
- Les capacités d’absorption des écosystèmes sont plutôt en diminution qu’en augmentation à l’échelle mondiale
- Les renversement de puits (fonte du pergélisol, dégazement de méthane océanique) semblent devenir une réalité, qui renforce les émissions anthropiques.

Comprendre le mécanisme de renforcement

- L’humanité n’est pas prête à ramener les émissions anthropiques au niveau des des absorptions naturelles
- tant que ceci ne sera pas fait, l’Humanité continuera de rejeter dans l’atmosphère des millions de tonnes de Gaz qui renforceront l’effet de serre car non recyclées par les écosystèmes
- Ces particules ayant une durée de vie de quelques dizaines à quelques centaines d’années, le phénomène n’est pas prêt de s’arrêter
- Le réchauffement additionnel qui en résultera sera exponentiel (de plus en plus de gaz dans l’atmosphère, qui contribuent tous à augmenter le réchauffement sur plusieurs décades)
- et l’on dépassera allègrement la hausse de T° de +2°C , limite politique voulue par les grands de ce monde qui n’auront pas su s’accorder pour atteindre l’objectif qu’ils s’étaient eux-même fixés.

Etre Réaliste quant aux conséquences

- Les problèmes annoncés causés par le réchauffement climatique s’abattront sur nous, nos voisins, sans prévenir.
- en effet, les conséquences du réchauffement climatique, c’est essentiellement une augmentation importante de la fréquence et de l’intensité de phénomènes désagréables que nous ne voulons pas voir arriver trop souvent. Par exemple :
- au niveau météorologique : tempêtes, inondations, sécheresse accrue, toitures qui s’envolent, des hivers rigoureux, des canicules à répétition, ... (bref que des trucs qui arrivent que rarement aujourd’hui)
- au niveau production : de gros risques sur les productions et les rendements agricoles, sur les prix alimentaires, sur les installations d’extraction d’énergies fossiles,
- au niveau Loisirs : des stations de montagne qui ferment faute d’enneigement suffisant, des stations balnéaires érodées, des maisons construites en zone inondable sous les eaux, ...
- au niveau consommation : de probables changements dans les priorités des dépenses des ménages, des produits qui ne trouvent plus preneurs, de nouveaux arrivants (immigrés climatiques) avec de nouveaux besoins, ...

SERONS NOUS CAPABLE DE REPOUSSER LA PROBABILITE D’OCCURENCE DE CES RISQUES AUSSI RAPIDEMENT QUE LES CHANGEMENTS NE S’OPERERONT ?

Agir pour se protéger

L’heure n’est donc plus probablement à la diffusion de messages généreux et naïfs quant à l’obligatoire réduction des émissions de gaz à effet de serre pour nettoyer sa conscience, participer à un effort collectif ou même faire sa part du travail global qui doit être réalisé.

Pour espérer atteindre une balance entre émissions anthropiques et absorptions naturelles, un européen moyen devrait décarboner sa vie d’au moins 10% par an tous les ans (emissions directes, mais aussi via son travail et ses placements financiers). Chers lecteurs de Terra Eco, qui parmi nous est prêt à relever ce défi ?

A mes yeux, ce qui compte désormais, c’est de ne pas abandonner la lutte contre les gaz à effet de serre, mais de la transformer en une action nécessaire pour vivre mieux demain dans un monde qui va globalement plus mal plutôt qu’en une quête écologique presque vide de sens (puisque non suivie par les dirigeants de cette Planète).

Ce changement de paradigme permet de sortir de la culture culpabilisante qui entoure les thématiques environnementales pour se réapproprier ce sujet important sur base des valeurs actuelles de notre société (égoîsme, compétition, benchmarking sociétal).

Je suis convaincu que nous serons demain plus nombreux à agir concrètement contre le réchauffement global pour améliorer notre niveau de vie futur (se crééer des opportunités, se protéger, renforcer ses bastions,...) plutôt que pour participer à un élan planétaire généreux.

Le chute est dure, mais le temps est venu d’être réaliste !

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